Sur un navire, la règle impose au capitaine de tenir un journal de bord. Le Grog ne fait pas exception et, au cours de ses maintes années d'existence, pas une semaine n'a débuté sans qu'une entrée soit ajoutée au journal. Pas par le capitaine, il n'y en a pas à bord du Grog, mais par l'un des administrateurs, de quart à ce moment là. Tranches de vie d'un site web...
Hebdo du lundi 15 novembreBon sang que voilà une belle semaine au sein du Grog ! Trois nouvelles gammes, 22 fiches, plein de critiques, des bios... On se serait cru revenu aux temps héroïques du début du Grog, où le vaisseau était léger et les aspirants matelots suppliaient de monter à bord se faire fouetter ! Et pourtant, on ne peut pas dire qu'on soit plus nombreux que les semaines précédentes, ni les problèmes moins nombreux - ça se tasse quand même un petit peu. On est même toujours aussi pris à droite à gauche, peut-être même plus ! Alors, comment avons-nous réussi ce tour de force ? Je me le demande à vrai dire. On a essayé une nouvelle méthode de motivation des matelots. Au lieu de sortir le fouet et de s'épuiser à les chauffer à la bonne température, on les a pris par la main, on leur a montré comment il fallait faire, on ne les a même pas menacés. J'ai tout de même du mal à croire que ça ait aussi bien marché. Bon, on leur a quand même parlé rationnement et économie de la nourriture à bord, en suggérant à peine qu'un dégraissage était toujours possible voire bienvenu - surtout pour le cuistot. On a même dû leur évoquer le remaniement récent du gouvernement français comme exemple... N'empêche, le résultat fait chaud au coeur : Deathwatch, Lamentations of the Flame Princess et HackMaster sont les dernières gammes arrivées à bord, et à cela il faut rajouter des fiches pour L'Oeil Noir, Anima, Ars Magica, Le Seigneur des Anneaux, Générique, Swords & Wizardry, Rolemaster, D&D4, Exaltés, L'Appel de Cthulhu, Pathfinder, Trinités, D&D3 - Eberron, et enfin Hero System. C'est-y pas beau une belle soute bichonnée comme ça ? Sans parler de tout le reste du boulot que la plupart des gens ne perçoivent pas. N'empêche, quand j'y repense, je suis saisi d'un doute affreux. Sommes-nous réellement les maîtres du Grog ? On a pris les matelots par la main, on les a motivés, en apparence du moins. Mais quand je regarde de plus près, je constate que ce sont les officiers qui ont fait la majeure partie du boulot. On leur a tellement bien montré l'exemple, aux matelots, qu'on a fait l'essentiel du boulot à leur place ! Sans pour autant ralentir le rythme du travail sur la passerelle. Ouais, parfois je me dis que je redescendrais bien à fond de cale : je crois que ce serait sans doute plus reposant... (882 jeux, 9144 ouvrages, 12406 critiques, 399 jeux amateurs, 883 éditeurs, 1695 bios, 2864 utilisateurs) |