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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Olivier Valin

Création et rédaction

Identité

Biographie

Tout gamin, j'imaginais des mondes fantastiques et m'amusais à faire frémir ma petite sœur en lui racontant des histoires toutes plus sordides les unes que les autres, envahies de détails ignobles mais croustillants, à en faire pâlir voire verdir plus d'un. Les sensations que me procuraient ses cris de terreur me faisaient jubiler. Mes petits neurones diaboliques étaient à la fête, stimulés et nourris à la source du Fantastique et de l'Horreur. J'estimais que "Machiavel Junior" n'aurait pas pu mieux faire. Vous l'aurez compris : j'étais déjà très joueur...

En fait, je réaliserai mais bien plus tard que j'étais atteint par le virus du jeu. Pas celui que vous imaginez, du joueur standard vautré sur sa chaise, la colonne vertébrale sinueuse comme un crotale, les jambes écartées coinçant maladroitement un paquet de chips ouvert, une souris dans une main, une cannette dans l'autre, l'œil hagard, la barbe de trois jours scotchée aux mâchoires et le ventre bedonnant débordant au-dessus une vieille ceinture desserrée. Non, non, rien de tout cela. Le joueur que j'incarnais était fraîchement douché, alerte, tout émoustillé par ses projets d'écriture, bien calé sur sa chaise, les doigts pianotant allégrement sur son clavier des mots qui traduisaient les idées qui le submergeaient nuit et jour. Ce clavier était certes un peu poussiéreux, mais il n'avait pas fini de participer à l'élaboration de ma carrière d'écrivain.

Ainsi donc, dès l'âge de 14 ans, très friand des romans de Stephen King et pourvu d'une imagination en constante effervescence, je me mis à l'écriture de romans de science-fiction et de thrillers reposant sur des histoires vraies. Alors que j'approchais de mes 17 ans, la divine providence me fit croiser le chemin d'un homme inscrit à un concours littéraire dans la ville de Douai. Il me proposa d'y participer, et quelle ne fut pas ma surprise de remporter la première place cette année-là et les deux suivantes. Six années s'écoulèrent, pendant lesquelles je préparai un diplôme d'ingénieur en management de production. Je profitais du peu de temps de loisirs que je m'accordais pour découvrir et explorer le monde du jeu de rôle, deux soirées par semaine à la MJC de Douai. Donjons et Dragons, Cthulhu, Cops, Mousquetaires de l'Ombre, Seventh Sea étaient affichés au menu et, gourmand curieux que j'ai toujours été, j'ai goûté à tout.

Mais rapidement, être Joueur ne me suffit plus. Je sautai le pas et passai délibérément au rôle de Meneur. Beaucoup plus passionnant... Rappelez-vous... un peu plus haut... les histoires sordides, la petite sœur terrorisée, Machiavel Junior en action. Voilà ! Les dés étaient jetés. Je devenais donc Meneur avec tous les avantages du poste : pouvoir, contrôle, manipulation, conseils véreux, asservissement, sanctions, etc., etc. QUE DU BONHEUR ! Suite logique des choses et compte tenu de ma fâcheuse tendance à inventer des mondes nouveaux, je me mis à l'écriture d'un premier jeu de rôle que je testai maintes et maintes fois, pendant un an, auprès de mes camarades de la MJC et de mes potes. S'ensuivit l'écriture d'un deuxième, puis d'un troisième, et enfin, fort de mon expérience de ces trois premiers jeux, Préhistorisk vit le jour.

Cependant, je continuai d'approfondir mes connaissances dans les domaines de l'astronomie, de l'égyptologie, des grands mystères de notre planète (crop circles, Triangle des Bermudes, l'Atlantide, les O.V.N.I., les esprits frappeurs & Co). Ma vie suivait son cours : dirigeant d'entreprise de communication publicitaire la semaine et meneur de jeux de rôle le week-end. J'aurais préféré diriger ma propre entreprise, mais impossible d'envisager l'édition de mes créations. Il me manquait trop de corps de métier à mon arc pour réaliser mon projet de A à Z.

La divine providence, dont je vous parlais tantôt, repointa le bout de son nez début 2009 et fit apparaître celle qui allait rendre l'impossible possible : Isabelle. Elle me faisait penser à la fée clochette : elle piquait des fous rires toute la journée, avait la bougeotte, me parlait de son goût pour les êtres des "autres mondes", de ses milliers de projets, de son expérience professionnelle de maquettiste, graphiste et illustratrice et, un jour, me présenta ses œuvres. Waouuuuh ! Voilà qu'elle était enfin arrivée, la petite fée qu'il me fallait. Ses compétences associées aux miennes nous permettraient de faire se rejoindre nos chemins sur un projet commun. En effet, elle aussi nourrissait, de longue date, le rêve de diffuser ses créations, mais les chiffres, la gestion, la compta étaient des obstacles phobiques insurmontables par son esprit. J'allais pouvoir devenir le pieux et héroïque chevalier, grand sauveur de la petite fée.

Les années 2009 et 2010 furent témoin de la naissance d'Oliz. Je vous fais grâce des vicissitudes que je dus affronter. Plus d'un aurait abandonné en cours de route, mais je ne baissai jamais les bras face aux petits commis bureaucratiques, frileux et apeurés par tout ce qui bouge de l'autre côté de la porte de leur bureau. Je gardai un moral insolent, un optimisme au beau fixe au cœur du cyclone administratif et bancaire. Une fois rentré à bon port, mes papelards et mon butin sous le bras, je pus enfin lancer la production et la communication pour que la VRAIE AVENTURE commence.

Lorsqu'Oliz aura pris de l'ampleur, d'autres produits verront le jour. Ils sont prêts, au fond d'un placard, à attendre leur heure : un nouveau jeu de rôle, des jeux de société, un oracle (cartes divinatoires), etc. Me voilà, aujourd'hui (juin 2011), en train de vous raconter mon expérience d'auto-éditeur optimiste optimisé. Je crois que la vie n'est faite que de bonheur à condition de pouvoir le concevoir et de se donner les moyens de l'atteindre.

Il me reste  à préciser un point très important que je garde pour la fin de mon histoire. Oliz veut être "éthiquement correcte" envers ses clients, ses fournisseurs et notre belle planète Terre. Ainsi, je m'efforce de trouver le moyen le plus écologique pour imprimer et diffuser les produits. Je fais en sorte de faire travailler l'économie locale quand c'est possible, mais surtout, je ne passerai jamais par la case "Made in China" ! Cela est et restera à jamais ma politique.

J'espère que vous me suivrez dans cette palpitante aventure, ou, mieux encore, que vous la vivrez avec moi !

Deux citations pour finir :

  • "Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué la dernière rivière et pêché le dernier poisson, alors ils comprendront que l'argent ne se mange pas." (proverbe amérindien)
  • "Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde." (Gandhi)

Ouvrages Professionnels

Création et rédaction
Parution
Gamme
Editeur
Ecran de Jeu
première édition
mars 2014KaïshoOliz
Kaïsho
première édition
novembre 2012KaïshoOliz
Kit de Survie Humanoïde
première édition
mars 2014KaïshoOliz
Opus de Mutantologie
première édition
mars 2014KaïshoOliz
Préhistorisk
première édition
avril 2011PréhistoriskOliz

Cette bio a été rédigée le 10 juin 2011.  Dernière mise à jour le 18 juin 2011.