Sur un navire, la règle impose au capitaine de tenir un journal de bord. Le Grog ne fait pas exception et, au cours de ses maintes années d'existence, pas une semaine n'a débuté sans qu'une entrée soit ajoutée au journal. Pas par le capitaine, il n'y en a pas à bord du Grog, mais par l'un des administrateurs, de quart à ce moment là. Tranches de vie d'un site web...
Hebdo du 18 septembre 2017Le désert est un lieu chargé de symboles, surtout pour ceux qui en sont fort éloignés au quotidien. Les rôlistes aiment souvent à y placer des aventures chargées des archétypes habituels, pour ne pas parler de stéréotypes : oasis salvatrices et/ou traîtresses, tribus nomades, dromadaires ou assimilés, cités perdues dans les sables, tombes antiques, scorpions et cobras. Tout ce que peuvent imaginer ceux qui connaissent les lieux à travers Lawrence d'Arabie plus que par la réalité. Mais le désert est aussi le symbole d'autre chose. Ne dit-on pas qu'un homme politique fait sa traversée du désert ? Ne peut-on alors considérer que le JDR, en France en tout cas, a connu une telle période autour des années 2000 ? Sans aller jusqu'à sortir l'autre poncif, celui de l'age d'or, il faut admettre que la situation a bien changé. Alors que les magazines des années 80 et 90 avaient disparu, seul JDR Mag tenait pendant un temps le flambeau de la presse rôliste. Les éditeurs historiques avaient disparu ou changé d'activité. Dans les boutiques, le secteur jdr devenait au mieux un ou deux rayons au fond à droite, dans l'obscurité. Aujourd'hui, une certaine traversée du désert s'est achevée : trois magazines paraissent plus ou moins régulièrement en papier, de nouveaux éditeurs sont apparus, de nouveaux modes de publications se sont développés, tels que l'impression à la demande et le financement participatif et les boutiques internets offrent un vaste choix. Sans prétendre que le JDR ait retrouvé ses chiffres de vente d'autrefois, ni sa popularité auprès des jeunes générations, force est de constater que le loisir évolue, progresse, change, bref qu'il vit. Les concurrences des jeux de société, jeux vidéo et autres activités dévoreuses de temps de loisir n'en sont pas venues à bout. Et dans tout cela, le GRoG poursuit sa mission et chaque semaine s'efforce de répertorier tout ce qui sort dans notre loisir favori. Il y échoue magnifiquement, bien entendu, en particulier pour ce qui concerne la colossale production anglo-saxonne. Mais tout de même, cette semaine, des fiches sont venues enrichir les gammes Colonial Gothic, Sphynx, L'Appel de Cthulhu et Icons. L'exploration continue, et tous les bras de renfort sont les bienvenus.
(1250 jeux, 12612 ouvrages, 27 systèmes, 15593 critiques, 491 jeux amateurs, 1127 éditeurs, 2240 bios, 4963 utilisateurs) |