Hebdo du lundi 14 avril 2014

Tout en esquivant les coups des nombreux bandits, Geralt fulminait. Il leur avait bien dit qu'ils allaient tomber dans une embuscade ! Mais non, ses amis n'avaient pas voulu l'écouter, et lui les avait suivis... Et maintenant il était coincé là, avec le chef des bandits qui n'attendait qu'une chose pour lâcher sa flèche : qu'il arrête de bouger. Tant pis, il plongea d'un coup vers l'homme qu'il embrocha de son épée magique. Mais le chef des bandits avait eu le temps de décocher son trait, qui traversa le cou de Geralt. Immobilisé par la douleur, deux bandits lui portèrent des coups dans le dos et il s'effondra, mourant.

Evidemment, même s'il aurait bien goûté au repos éternel, cela fut refusé au flemmard qu'il était. A la place d'un aller simple pour les cavernes de Mandos, une voix féline et moqueuse l'appela dans son inconscience. La mort avait des moustaches, elle s'appelait Tevildo, Prince des Chats, et il allait encore lui donner une partie de son âme...

- Tiens tiens tiens, comment ça va, Geralt ? On a des ennuis j'ai l'impression, non ? Besoin d'un peu de magie pour fermer ces blessures et repartir au combat avant que tes copains n'y passent à leur tour ?

- Ouais, bon, ça va, hein, vous m'avez déjà fait le coup, vous me guérissez miraculeusement et je suis de plus en plus un pantin entre vos doigts. Pas que j'aie beaucoup le choix de toute manière, alors bon, faites ça vite et bien !

- Ha oui, deux blessures mortelles, une blessure grave, pas mal de poison... Ça va te coûter bonbon cette fois-ci, tu sais.

- Mais oui, mon âme et tout, j'ai l'habitude, vous privez pas hein surtout...

- Non non, là ce sera différent : je me contenterai "juste" des dernières fiches du Grog de la semaine dernière pour Loup-Garou : l'Apocalypse, AD&D - Greyhawk, L'Appel de Cthulhu, Cats ! et AmnesYa 2k51.

- Hé non stop chuis pas d'accord, je préfère mourir, j'ai changé d'avis !

- Trop tard mon petit, j'ai déjà guéri tes blessures et je t'ai laissé une petite suggestion pour que tu me donnes ce dont je viens de parler. Cela dit, si tu veux mourir, c'est encore possible, hein : vu que tu as toujours une flèche en travers du cou, la blessure n'est que stabilisée. Bouge un peu et elle se rouvrira, d'autant qu'elle a un peu abîmé une de tes carotides. Bien sûr, tu peux casser la hampe de la flèche et la retirer, puis refaire appel à moi. Ou espérer que tes copains s'en sortent pour s'occuper de ta blessure, à toi de voir !

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