Sur un navire, la règle impose au capitaine de tenir un journal de bord. Le Grog ne fait pas exception et, au cours de ses maintes années d'existence, pas une semaine n'a débuté sans qu'une entrée soit ajoutée au journal. Pas par le capitaine, il n'y en a pas à bord du Grog, mais par l'un des administrateurs, de quart à ce moment là. Tranches de vie d'un site web...
Hebdo du lundi 9 décembre 2013En ce lendemain de jour de repos (avec juste 8 h de boulot à bord - note du validateur), la passerelle du GroG tourne au ralenti. Certains sont encore en train de voyager au loin sans scaphandre, au fond de leur lit, d'autres portent un lourd casque à voir leur tête baissée, mais petit à petit, les consoles se rallument, les écrans commencent à scintiller et les haut-parleurs renouent le contact avec l'univers. Bien entendu, il faut remonter dans la liste des messages arrivés entre-temps (sans parler du retard accumulé), et comme toujours, traiter les urgences par ordre d'apparition. Mais l'état-major est habitué à ces périodes de reprise en main. Tout va bien se passer, ce n'est pas ces quelques ralentissements qui préoccupent El Presidente. Non, c'est plutôt l'avenir qui tourne sous sa casquette à galons dorés et à visière argentée (on est un officier parvenu ou on ne l'est pas). Le vaisseau a bien besoin d'un grand carénage et d'une grande révision. Nombre d'éléments structurels ont vieilli et nécessitent une remise à jour au-delà de la simple couche de peinture. Bien entendu, des chantiers navals, ça existe, et certains sont même assez fiables pour qu'on envisage de leur confier le vaisseau amiral de la grande Flotte Interstellaire Néo-Archiviste Ludique d'Exploration de la frontière (dite FINALE Frontière). Mais il va falloir trouver les sponsors, vérifier les niveaux de sécurité des ouvriers un à un, se renseigner sur les matériaux nouveaux et les revêtements de protection. Bien du travail en perspective pour la passerelle, et pour les matelots, appelés à devenir les cobayes des nouvelles technologies. Mais qui sera le maître d’œuvre de cette grande opération ? Quels seront ses principaux adjoints ? Comment savoir à qui se fier pour une telle opération ? C'est que la moindre erreur de calibrage d'un senseur, le plus petit désalignement d'une antenne peut avoir les pires conséquences. On ne joue pas comme ça avec l'exploration des espaces ludiques... Alors voyons les lots qui restent à attribuer : pour les équipements de vision nocturne des équipes d'abordage, la série Night's Black Agents a bonne réputation. Pour le contrat de ravitaillement de l'équipage, les gars du Rogue Trader sont dotés d'un savoir-faire reconnu. Pour la chiourme des nombreux travailleurs forcés qui vont trimer sur la coque, Rolemaster fournit des meneurs à l'ancienne, formés à la dure. Pour la mise à jour des systèmes d'information et de communication, la firme Démon propose des solutions intégrées à l'efficacité quasi-surnaturelle. Pour le déverminage des cales, indispensable après un si long parcours, Exterminateur offre un service dont nul ne se plaint. Et puis pour les hordes de travailleurs forcés, qui mieux que Dead Reign et ses camisoles chimiques et cocktails de produits dopants ? Force et docilité assurés ! Allons, voilà un dossier qui prend bonne tournure... (1043 jeux, 10668 ouvrages, 21 systèmes, 14180 critiques, 451 jeux amateurs, 982 éditeurs, 1963 bios, 4052 utilisateurs) |