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La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur (O. Wilde)

Ann Pardoe

Création et rédaction

Identité

Biographie

J'ai entendu parler des jeux de rôle, mais au début, en Ecosse, je n'ai jamais pu y jouer. Le premier contact s'est fait après la naissance de ma première fille. Un ami m'a alors offert quatre livres de Dragon Warriors (Terres de Légendes). J'ai pu maîtriser pendant deux ans, en anglais, le temps pour moi de manier suffisamment la langue française.

Après cela, alors que j'étais dans une boutique de jeux (Jeux du Monde), à Toulouse, j'ai vu une publicité pour le club de jeux de rôle de Blagnac. Je les ai appelés, ils m'ont donné rendez-vous à la mairie, d'où ils m'ont amené au club. C'était il y a seize ans (en 1987)....

Je suis maintenant présidente du club, qui perdure après toute ces années, grâce à une équipe stable, même si elle se renouvelle petit à petit. C'est là que j'ai fait la connaissance de Bruno Mérandon, qui avait créé un jeu de rôle, Boucaniers, auquel nous avons joué pendant des années. Puis il est parti à Paris, alors qu'il avait en tête un nouveau jeu, qui allait devenir Maggus.

Lors d'une visite à Paris, alors que d'autres montaient dans la Tour Eiffel, je suis restée en bas avec lui pour discuter de ma participation à son jeu. Bruno était très motivé et rêvait de pouvoir vivre du jeu de rôle. Avec d'autres j'ai donc aidé à la création de Maggus, pour lequel Bruno est revenu sur Toulouse.

Maggus était son monde, mais nous avons inventé/décrit certaines parties (villes, objets, personnages...) d'après nos aventures et nos personnages parfois. Nous avons aussi freiné les ardeurs de Bruno - qui possède la bosse des maths - de manière à simplifier le système et le rendre plus jouable par d'autres que lui. De plus, si Maggus comportait de nombreux éléments intéressants, le système permettait de faire des personnages vite trop puissants, les choses étaient trop faciles. Mais je retiens l'expérience - on ne vit pas du jeu de rôle.

J'aime beaucoup le rôle et je ne m'attache pas trop aux règles. Je joue des personnages à problèmes, presque toujours masculins - ce qui me permet d'en tomber amoureuse, de m'y attacher. Je joue toujours des bons, je suis le paladin de service, sauf à cette partie one-shot mémorable où j'ai eu une succube (secrètement) qui a décimé tous les autres, les joueurs s'attendant à tout sauf ça de moi. J'en suis encore très fière !

Question jeux préférés, je m'attache plus aux meneurs et aux autres joueurs, qui sont primordiaux, qu'aux systèmes. J'ai de très bons souvenirs de parties de l'Appel de Cthulhu avec comme meneur Daniel Tougne, un des tous premiers du club, hélas décédé. Et aussi une excellente partie de Shadowrun, où nous jouons des métahumains mafieux qui passent leur temps à manger des pâtes en complotant. J'aime aussi Septième Mer, auquel je joue depuis deux-trois ans avec une équipe qui marche bien. Maggus également, mais uniquement avec Bruno comme meneur. J'aime bien aussi le monde des jeux White Wolf, même si le système de règles me gêne un peu, avec l'augmentation du nombre de dés lancés entre autres.

Comme autres loisirs, j'ai donc la gestion du club de Blagnac - entre autres, je donne un coup de main à l'organisation du grandeur nature annuel près d'Albi. Je suis aussi organisatrice/productrice (et actrice) d'une troupe anglophone de théâtre pantomime pour adultes et enfants (selon la tradition britannique), SPS. Nous faisons six séances les deux dernières semaines de janvier, avec l'aide de l'équipe du théâtre de Pibrac, qui nous prête gracieusement la salle pendant tout ce temps, et nous sommes toujours pleins ! Cette année (2003-2004) je vais jouer un épouvantail...

J'aime aussi faire du point de croix - je fais des dragons, châteaux et monstres, un ourson magicien, une geisha, la Mort de Terry Pratchett... J'aime aussi la littérature fantastique, historique et classique ; et les grands voyages (Afrique, Pérou...) que je fais une fois par an.

Côté fierté, c'est de mes deux filles, Karen et Gaëlle, dont je suis la plus fière. Mais pour le jeu de rôle, en plus du one-shot en succube mentionné plus haut, je suis fière d'avoir contribué à tenir le club de Blagnac tout ce temps : en plus de bons amis que cela a apporté, je trouve que le jeu de rôle est avant tout un acte social, qui apporte beaucoup aux gens, et peut aider à dépasser nos problèmes quotidiens.

Ouvrages Professionnels

Création et rédaction
Parution
Gamme
Editeur
Maggus
première édition
décembre 1999MaggusRêves d'Aventures

Cette bio a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.