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War doesn't determine who's right, only who's left.

Rage across the World

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Matériel

Livre de 122 pages en couleurs à couverture rigide.

Description

Rage à travers le Monde approfondit la culture des garous autour du monde, sous forme de carnets de voyage. On en apprend ainsi sur les Sept et les Caerns, ainsi que sur les principaux lieux de conflits. Il n’est pas la seconde édition des compilations déjà parues sous le nom Rage Across... ; il reprend cependant beaucoup d'éléments évoqués dans A World of Rage. Enfin, les éléments de métaplot de la troisième édition ne sont mentionnés qu’en option, ou/et mélangés avec des éléments de la seconde édition.

Après une page de titre, une page de crédits et une page de sommaire, l’Introduction : Terrain de Chasse (5 pages) le contenu et l’objectif du livre, et explique comment s’en servir. 

Le Chapitre 1 : La vie parmi les guerriers (26 pages) explore à travers le récit d’un Garou les notions de meute, de Sept et de tribu. On y apprend ce que font les guerriers de Gaia quotidiennement dans un caern, comment ils rendent leur justice et quelles sont leurs difficultés. Le chapitre se termine sur de nouveaux Historiques (Statut de Sept, Statut de meute), la liste détaillée des positions dans un caern ainsi que des Totems.

Chapitre II : La Tisseuse (24 pages) décrit l’influence de la Tisseuse dans plusieurs grandes villes autour du monde, à travers le récit de Toujours-en-Route. Pittsburgh, Shangai, Le Caire, Seattle, et Londres sont passées en revue. Les forces en présence sont évoquées ainsi que les conflits récents (souvent à travers les problématiques sociales, technologiques et humanitaires comme le Printemps Arabe pour Le Caire). Le Chapitre se termine sur une liste de Fétiches, Talens et sur les caractéristiques du narrateur.

Chapitre III : Le Kaos (26 pages) traite principalement des dernières populations de loups, à travers la description du Minnesota, du Parc de Yellowstone, de la Péninsule Ibérique, de l’Outback Australien, de l’Ethiopie, de l’Asie Centrale, et de Tchernobyl. Pour chaque région le narrateur détaille les lieux intéressants, les dangers et quelques conseils. Le chapitre se termine par de nouveaux outils techniques en rapport avec les descriptions.

Chapitre IV : Le Ver (22 pages) décrit l’influence du Ver sur la planète. Sont décrits la guerre d’Amazonie, la marée noire en Louisiane, les cultes de New York, les inondations en Chine, la corruption dans les mines russes et les opérations de Pentex au Botswana. Le chapitre se termine comme les précédents : avec de nouveaux rites, fétiches et autres bonus techniques.

Appendice : Gaïa (14 pages) se consacre à des lieux peu touchés par la civilisation moderne : la Nouvelle-Guinée, le cercle arctique, mais aussi le domaine de l’Ahadi des Feras : la Tanzanie et le Kenya. On y parle de la chute de Black Tooth et des Ajaba. Quelques nouveaux dons y sont décrits en terme techniques.

Le livre se termine sur une nouvelle, Un secret bien gardé (9 pages), concernant les secrets d'un Mokolé.

Cette fiche a été rédigée le 22 décembre 2013.  Dernière mise à jour le 2 janvier 2014.

Critiques

batronoban  

Est-ce que ce supplément m'a donné envie de jouer ? Oui, mais pas tout le long. Est-ce que ce supplément m'a été utile pour de futures parties ? Moyen.

Donc moyen au final. Voici pourquoi.

Loup-Garou, au fond, c'est un jeu engagé politiquement, tout du moins en apparence. Je doute que les auteurs carburent au gazoil pété par des tortues d'eau douce, mangent des fleurs, écoutent Saez et votent pour Nicolas Hulot pour trouver l'inspiration. Certes. Mais bon, depuis que je lis du Werewolf, et ça a bien commencé il y a dix ans, j'ai pu me prendre pour Capitaine Planète, repérer les méchantes corporations qui polluent le monde (habilement cachées sous le surnom "Pentex"), savoir quel gouvernement était corrompu et oppressait les gens (je me rappelle encore des récits trouvés dans le Tribebook Les Enfants de Gaia sur les défilés altermondialistes), bref, vous avez compris. Avec le livre de base les auteurs nous mettaient donc au goût du jour de tout ce qui n'allait pas dans le monde, à commencer par l'exploitation du gaz de schiste, et ce compagnon (équivalent au "Companion" chez Vampire 20ème anniversaire) poursuit cette route avec un descriptif du monde entier, ou plutôt de la pourriture à combattre sur la Terre.

Je pensais trouver quelque chose de rébarbatif mais en fait pas du tout. J'y ai trouvé des récits présentant des situations concrètes et précises pour les grandes régions du monde, donc des exemples que je peux ensuite scénariser. Le mauvais côté c'est que chacun tient sur 3 pages environ et que c'est suffisant pour du one-shot mais pas assez développé pour plus que ça si l'on veut se plonger dans un pays en particulier.

Certaines régions et idées m'ont plu et inspiré, avec en tête Tchernobyl, l'étonnante Mer d'Aral, ou encore la Louisiane dévastée par la marée noire après l'ouragan. D'autres descriptions sont génériques voire décevantes (l'Amazonie, pourtant théâtre d'une guerre épique depuis la première édition).

L'autre partie du livre explique comment fonctionne concrètement un Sept, un Caern et comment les Lupus se voient. Disons que cette partie n'a rien de neuve pour moi et que je n'y ai rien appris. Je ne doute pas cependant que pour un débutant cette synthèse soit très intéressante.

On a aussi pas mal d'exemples sur la technologie et la relation des Garous avec la Tisseuse.

Ces sujets ont été couverts en long en large et en travers durant les trois précédentes éditions du jeu. C'est là aussi que le bat blesse : j'ai eu le sentiment de redite (mis à part quelques éléments comme vous l'avez vu), de lourdeur sur l'aspect "Capitaine Planète/Eco-warriors. Redite car je connais bien la gamme passée.

Cela confirme aussi mon impression sur le jeu en lui-même : il s'agit d'un jeu de super-héros, de guerriers écologistes façon Comics plus qu'un jeu de loup-garous. C'est un style que l'on aime ou que l'on n'aime pas. Faut se tourner vers Werewolf : The Forsaken pour le côté horreur primale.

Malgré un livre magnifique et agréable (illustrations, mise en page, etc), je ne suis qu'à moitié convaincu. Le livre de base était tellement complet que ce recueil hétéroclite n'était pas nécessaire.

Pour débutants et collectionneurs donc !

Critique écrite en mars 2014.

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