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Fluctuat, nec mergitur

Freeport Trilogy (The)

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Références

  • Gamme : D20 - Freeport
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Green Ronin Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 2005
  • EAN/ISBN : 978-1932442519
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 148 pages à couverture souple

Description

Cet ouvrage est une compilation des trois modules composant la première trilogie de Freeport publiée à l'occasion du cinquième anniversaire de cette gamme. Après une page de préface dans laquelle l'auteur explique les origines de ces trois aventures et l'évolution de la gamme Freeport, une introduction de 9 pages propose une rapide description de la ville, de son histoire et de ses intrigues politiques. Elle contient également une double page présentant une carte de la cité.

La trilogie elle-même occupe 119 pages et reprend le texte des trois modules Death in Freeport, Terror in Freeport et Madness in Freeport. Le texte lui-même demeure inchangé et les illustrations intérieures d'origine ont été reprises, mais toutes les données techniques ont été mises en conformité avec la version 3.5 du Manuel des Joueurs.

Les dernières pages de l'ouvrage regroupent les appendices des différents modules d'origine, à savoir de nouvelles règles sur les cultistes, les objets magiques et les sorts (5 pages), une présentation du Serpent de Jade de Yig, un objet magique capital pour la campagne (4 pages), un petit catalogue de nouvelles créatures (4 pages), diverses aides de jeu à remettre aux joueurs en cours de partie (5 pages) et enfin des personnages prétirés (4 pages).

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 5 octobre 2009.

Critiques

Loris Gianadda  

Heh beh... c'est pas reluisant. Au final, la seule raison d'être de la notoriété de cette campagne, c'est le fait que son premier opus fut l'un des deux uniques scénarios disponibles en même temps que le livre de base de DD3 le jour de sa sortie.

Death in Freeport (note : 3/5). Un contexte d'une banalité à faire peur. Une mini enquête en ligne droite, avec des goulets d'étranglement (indice unique placé derrière un jet de dés, sans solution fournie si le groupe rate son jet), baston, fin. En gros, le scénario banal et bateau qu'on pourrait trouver à la fin d'un livre de base peu inspiré, ou en remplissage d'un encart scénarios de magazine les mauvais mois.

Interlude 1 (0/5). Non, sérieux, c'est nul. Anémique, aucune raison que les personnages s'intéressent à ce qu'il se passe sauf si le MJ les tire par le bout du nez. Mérite un blâme.

Terror in Freeport (1/5) : si vous pensiez que le côté Cthulhu / Hastur / Signe Jaune et le titre allaient donner quelque chose d'intéressant... Non. Pire que Death, les plans des méchants sont absurdes niveau "plan de Voldemort dans Harry Potter 4". Ca n'a aucun sens et c'est rempli de goulets d'étranglements, de passages absurdes ou forcés. A oublier.

Interlude 2 (0/5) : mais qui écrit ces ... choses ? Sérieusement, ça a été lu avant d'être imprimé ?

Madness in Freeport (2/5) : si vous pensiez que le côté Cthulhu/Hastur... merde, déjà dit. Bon ben voilà la conclusion. C'est à peine meilleur que le précédent mais pareil : les plans des méchants n'ont aucun sens, les motivations des PJs sont absentes ou pas franchement solides. Le scénario anémique. Une ou deux idées à repiquer ailleurs...

En conclusion : à oublier. Archipels est cent fois meilleur. Le premier scénario est utilisable mais y'a nettement mieux sur le marché (même publié avant lui). Au-delà des problèmes techniques/fondamentaux de cette trilogie, on notera surtout la profonde banalité de la campagne, qui n'a aucune scène mémorable à proposer. C'est même pas à la vanille : ça n'a aucune saveur.

Quant au setting, je ne sais pas ce que vaut Freeport dans son format étendu (le livre sorti bien après mais tel que présentée dans la trilogie, Freeport n'a aucun intérêt : c'est une cité portuaire banale, sans inspiration, comportant 4-5 lieux banals, avec deux trois PNJs fades, et un long historique tartiné sur plusieurs pages mais qui ne fournit pas grand chose d'exploitable). Clairement, fallait pondre une merde de dernière minute pour la sortir le même jour que DD3, afin d'en vendre plein. Ca a fonctionné. Si vous n'étiez pas là le jour de la sortie, par contre, passez votre chemin. Y'a 100 fois mieux dans n'importe quel encart scénario d'un vieux Casus Belli que dans Death In Freeport.

Critique écrite en septembre 2023.

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Mots des auteurs

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