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We've done the impossible, and that makes us mighty

I6 - Ravenloft

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Références

  • Gamme : AD&D - Greyhawk
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : T.S.R.
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1983
  • EAN/ISBN : 0-88038-042-X
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Double chemise cartonnée servant de couverture à un fascicule de 32 pages

Description

Dans cette aventure, les personnages se retrouvent sur les terres du baron Strahd Von Zarovitch et vont devoir l'affronter afin de retrouver leur liberté. C'est un vampire, entouré de vampires et de morts-vivants affreux.

L'ambiance du scénario repose sur un climat de terreur : tant au niveau des classiques du genre (château embrumé, bohémiens ambigus) que du contenu des salles du château (beaucoup de morts-vivants qui absorbent des niveaux, des pièges mortels...).

Le scénario est prévu pour 6 à 8 personnages de niveau 5 à 7, mais il faudrait que ceux-ci soient suréquipés en trésors magiques pour s'en sortir décemment. La quête nécessite de rassembler plusieurs objets répartis aléatoirement dans certaines caches du château, ce qui nécessite une fouille très systématique.

Le succès de ce module a amené TSR à concevoir une suite, puis plus tard, un univers entier consacré à Ravenloft, et même une série de romans. Il a également connu une deuxième édition sous le titre de House of Strahd.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Celti  

Ravenloft est un scénario mythique à plus d'un titre. Il sortait tellement de l'ordinaire, qu'un monde complet fut construit autour de lui. J'aime bien l'idée des bohémiens, et du tirage des cartes du Tarot... Et surtout la façon dont ce tirage agit sur le scénario et les objectifs de son PNJ principal. J'aime les Donjons néo-gothique, vides et inquiétant... Il n'y a pas 10.000 monstres, vivant dans ce chateau. Il y a des salles vides, sans trésors, sans pièges, sans même une âme en peine... Les créatures rodent, et n'attendent pas l'arrivée des PJs pour tenter leur chance.

J'aime beaucoup moins les cryptes, ou pour pouvoir récupérer les niveaux perdus, suite aux douloureuses rencontres avec certains habitants de ce lieu, la logique AD&D reprend le dessus : une crypte = un Monstre + un trésor soit une double dose d'XP. C'est le seul bémol, mais comme pour tout scénario, une grande partie de sa qualité dépend du MJ, et libre à lui de changer ce détail.

cossaw  

Imaginez vous qu'on m'a fait jouer à ce scénario quand j'avais 14 ans (en fin de 4e). Et en lisant l'original, je me suis rendu compte du travail de l'oncle qui l'avait rendu beaucoup plus "roleplay" et accessible à de jeunes adolescents.

Ceci dit, dans le cadre d'un jeu aussi porte/monstre/trésor que l'était D&D à l'époque, ce scénario change. Certes, les P/M/T existent et sont essentiel au scénario (et je crois que mon oncle n'aurait jamais réussi à nous scotcher sans, à l'époque). Mais l'idée de développer les mentalités des personnages, en particulier le comte Strahd lui-même était innovant. Un vampire magicien, c'est déjà innovant, mais un "big boss" intelligent et manipulateur, c'était carrément mieux...

Le "donjon" était très bien, encore une fois pour l'époque. L'ingéniosité était intéressante et la durabilité des personnages en était d'autant plus réduite... mais bon, on n'avait beaucoup aimé.

J'ai d'ailleurs repris plus tard le demeure de Strahd en français, améliorée quand même, du fait d'un environnement et d'un background supplémentaire.

Stephane 'Docteur Fox' Renard  

Ravenloft rompt avec la grande tradition de donjons et dragons où l'on descend dans des couloirs sombres latter des monstres pour monter en niveau... puisqu'ici on descend en niveau ! La grande quantité de mort vivants suceurs de niveaux a fait la réputation de ce donjon redoutable.

L'atmosphère de huis clos de ce donjon lui rajoute une touche particulière qui le rend particulièrement redoutable. Bien entendu, il ne faut pas y aller pour faire du roleplay (on n'en ressortirait pas assurément) mais avec une stratégie guerrière qui n'a rien à envier à Rune.

C'est quand même un des meilleurs en son genre malgré quelques incohérences (quant au rôle des bohémiens notamment).

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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