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Ceux que le gouvernement intergalactique appelle quand il ne reste plus aucun espoir

Dusk

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Références

  • Gamme : Shadowrun
  • Sous-gamme : SR - 4ème Édition (2070-74)
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Catalyst Game Labs
  • Langue : anglais
  • Date de publication : août 2009
  • EAN/ISBN : 978-1-934857-46-5
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 56 pages.

Description

Dusk est le premier volet, sur quatre, de la campagne Dawn of the Artifacts. Il entraîne les shadowruners à Lagos, où ils sont chargés d'accompagner une mage elfe sur les traces d'un artéfact dérobé à ses employeurs, la fondation Draco.

Une fois à Lagos, les personnages réalisent que l'artéfact dérobé n'est pas là mais qu'un autre artéfact, une carte, doit être mis aux enchères prochainement. Afin de pouvoir participer aux enchères, ils doivent récupérer une statuette volée afin de se faire bien voir par l'organisateur.  Une fois la statuette retournée, ils cherchent à acheter la carte, le nouvel objectif de leur mission étant de la ramener à leur employeur. Une fois l'enchère perdue, ils organisent la récupération de la carte durant son transfert à l'aéroport.

L'aventure est divisée en quinze scènes présentées chacune de manière identique :

  • Un résumé de la scène.
  • Un texte d'ambiance à lire aux joueurs.
  • Des accroches pour impliquer les personnages.
  • Les tenants et aboutissants réels de la scène.
  • Des événements secondaires pour pimenter la scène.
  • Des idées afin de rendre la scène plus difficile.
  • Des moyens de remettre l'aventure sur les rails si les personnages prennent la tangente.
  • Une description des lieux.
  • Les caractéristiques de PNJ secondaires intervenant dans la scène.

Une introduction présentant l'aventure et proposant des conseils de maîtrise ouvre le supplément. Les caractéristiques des personnages non-joueurs importants sont réunies à la fin de l'ouvrage avec une présentation sommaire de la ville de Lagos à photocopier et distribuer aux joueurs.

Cette fiche a été rédigée le 28 août 2009.  Dernière mise à jour le 20 octobre 2009.

Critiques

Qui Revient de Loin  

J’ai joué le début de Dusk, et lu le supplément ainsi que parcouru les suivants de cette campagne (sauf Unchained, dont l’on m’avait surtout dit du mal). Et si je connais mal l’univers de Shadowrun, je connais bien celui du “monde d’avant” SR, à savoir Earthdawn. voici pour le contexte.

On retrouve dans la campagne Dawn of the artifacts, dont Dusk est le premier opus, les éléments des campagnes sur Harlequin, et donc leurs attraits (des PNJ badass haut en couleur, un métaplot avec Earthdawn, etc.) et leurs défauts (PJ accessoires par rapport aux PNJ, histoire peu compréhensible pour les PJ, etc.).

Attention, la suite divulgâche le scénario et la campagne.
Dusk en tant que tel est particulièrement frustrant pour les PJ, car son propos se résume en fait à “Qu’est ce que notre commanditaire-PNJ est badass et cool” (spoiler : le commanditaire est lié à Harlequin, surprise !) et “A la poursuite des artefacts”.

Le plus navrant, c’est que Dusk part du prétexte d’une récupération d’artefact, pour faire dérailler l’histoire sur… la recherche d’un autre artefact… pour lequel on doit d’abord ramener un autre artefact… Et les épisodes suivant de la campagne seront… des recherches d’artefacts… qui sont super mystérieux (comprendre liés à Earthdawn) qui déclencheront dans Unchained… rien du tout, car il faudra à nouveau leur courir après. Bref, faut aimer la recherche de MacGuffins.

Finalement, l’intérêt de Dusk et des autres opus est plus dans les cadres exotiques des runs (Lagos au Nigeria pour Dusk) que dans l’histoire, à part quelques effets “wahou” pour ceux qui ne connaissent pas Earthdawn et ses liens avec Shadowrun, ou qui ne connaissent pas Harlequin.

Et dans Dusk comme dans les opus suivant, cette poursuite des MacGuffins, donc le contenu des ouvrages, est surtout un prétexte pour que les PJ s’interrogent sur leur commanditaire, et donc jouent avec du matériel beaucoup moins élaboré pour le MJ car non mis en scène.

Critique écrite en juillet 2018.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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