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Prince Valiant

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Références

  • Gamme : Prince Valiant
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Chaosium
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1989
  • EAN/ISBN : 0-933635-50-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 128 pages

Description

Le livre du jeu est entièrement illustré par des vignettes provenant de la bande dessinée de Hal Foster. C'est une bande dessinée "à l'anciennne", donc sans phylactère, et les images, choisies dans une oeuvre très fournie, illustrent toujours à propos le texte alentours. Les 96 premières pages du livre sont imprimées sur papier blanc.

Après une introduction générale au jeu de rôle, comprenant un exemple de partie, les règles de base de la création d'un personnage chevalier sont présentées. Ces deux parties introductives prennent une vingtaine de pages.

Le système de jeu vient ensuite : un chapitre explique la résolution générale des actions, un autre explique le fonctionnement de la Gloire. Cette partie fait elle aussi une vingtaine de pages. Un court chapitre expliquant aux joueurs comment jouer, au sens théatral du terme, vient ensuite, suivi par un copieux chapitre de conseils au Conteur : le tout fait près de 25 pages.

Les règles avancées et méthodes de conte sont ensuite explicitées sur une dizaine de pages : comment créer un personnage autre qu'un chevalier, avec des compétences inhabituelles, comme vol ou alchimie, comment gérer une partie avec pluseurs Conteurs, etc. Est également présenté un système d'avantages / désavantages pour peaufiner son personnage. Enfin, sur encore une dizaine de pages, la partie "background" présente le monde à l'époque du roi Arthur, et les personnages de la saga avec leurs caractéristiques.

Pour conclure cette première partie, diverses choses suivent encore, sur une dizaine de pages : des règles optionnelles, de la pub, le plan d'un château, une carte d'Europe avec les trajets de Valiant.

Les 32 dernières pages du livre sont de couleur crème et sont détachables, pré-découpées en pointillés. On y trouve 20 aventures courtes sur une ou deux pages et 8 feuilles de personnages, dont 4 pré-créés et 4 vierges. Il y a 2 feuilles de personnage au format A4. Il ne faut pas se fier au titre des aventures, car il y a plusieurs histoires possibles par titre. En fait, un titre est plutôt indicateur du sujet général. Trois aventures s'appellent "A challenge from a knight", une "The Dragon", une "A family in Despair", trois "Huns !", une "The novitiates of Our Lady of Need", une "Ragged Children", une "Rebellious Peasants", une "Rescue by Launcelot", une "Robber Knights", une "A Saxon war-band", deux "A troll", trois "A woman in distress". Comme dans la bande dessinée, il faut souvent se méfier des apparences et de la superstition... bien que d'apparence classique et assez courtes, la plupart de ces histoires nécessitent un peu de bon sens, bien que la difficulté des enquètes ne soit pas trop élevée.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 21 janvier 2013.

Critiques

Thomas B.  

Je n'aime pas Prince Valiant. Je trouve cette BD moche, ennuyeuse et limite raciste. Le jeu par contre est une réussite. Le système, a base de pièces de monnaies, est un petit bonheur: même les combats de masses sont gérés avec élégance. Ce jeu aurait pu être l'outil d'initiation idéal, et c'est sans doute par manque de marketing qu'il n'est jamais passé au grand public. Il contient même une pub façon "vous voulez passer aux choses serieuses? essayez Pendragon".

A noter que tout rôliste ayant joué plus d'une partie devrait utiliser le système avancé, car jouer un chevalier avec 2 caracs devient rapidement lassant. Les techniques de jeu alternatives, où un joueur peut sortir son diplôme de MJ, influer sur le cours de l'aventure ou meme maîtriser tout un chapitre sont un regal, et on a pas vraiment fait plus révolutionnaire depuis...

Patrick  

Pour un jeu simple et efficace, on peut difficilement faire mieux. Le système permet tout et s'efface devant l'histoire. Un petit régal, d'une facilité de mise en oeuvre inégalée. Mais bien sûr, il s'adresse aux amateurs d'histoires épiques, pas du tout aux simulationnistes.

On peut apprécier ou pas ce genre de jeu, mais en tout cas, Prince Valiant atteint le but qu'il s'est fixé et fournit un produit complet et d'un professionalisme parfait, tout ce qui est nécessaire pour jouer s'y trouve et rien d'inutile et de prétentieux n'y est ajouté (ah! un jeu sans pages de novelisation lamentable).

La BD est extraordinaire aussi d'ailleurs, Hal Forster est un illustrateur à l'ancienne de qualité supérieure. Si l'histoire a vieilli, les illustrations sont un sommet (voir par exemple celle où Val contemple la forteresse de Camoran, page 35 des règles). Oh! et les règles sont si simples à bidouiller que le jeu m'a servi de jeu d'initiation pour tous les thèmes possibles et imaginables.

Shaman Chat  

Encore une fois, difficile de noter. Mais j'ai décidé de trancher vers le haut pour refléter une note qui correspond à ce que vous pouvez attendre du produit d'après le descriptif que vous venez de lire sur le grog... Comme d'hab, si j'avais vraiment pu choisir, ça aurait été 4,5.

Le jeu a de nombreuses qualités pour ce qui concerne la maîtrise de jeu, la facilité de prise en main, les options avancées. Il est superbement illustré puisque tous les dessins sont issus de la bédé. Il est propice à servir de moteur de base pour de l'initiation bien plus facilement que nombre de systèmes actuels. Il est facile de l'upgrader en prenant des DX.

Les amoureux de la mécanique des règles resteront assez séduits par la simplicité de prise en main. Les amoureux du genre Indie seront épatés par quelques trouvailles très originales avant l'heure. Les gars qui aiment écrire des scénarios seront ravis de lire les conseils d'écriture proposés et la manière d'installer un scénario et ses éléments.

Le seul bémol, finalement, c'est que la partie background est assez sommaire mais est compensée par de nombreux petits scénarios de prise en main et par le fait que ce n'est de toutes les façons pas la peine de s'étaler : la bédé est là pour le background. Vous n'aurez pas de bestiaire ou de règles sur la magie, ceci n'étant pas, cela dit, le propos de l'ouvrage.

Perso, pour jouer des chevaliers, je crois bien que c'est le système que je préférerais utiliser.

 

Si le Roi Arthur m'était conté...

Cela fait deux ans que Chaosium annonçait pour bientôt-sous-peu la parution d'un jeu de rôle tiré de la BD d'Hal Foster. Voilà qui est fait !

Les cent vingt pages du livret nous fournissent tout ce qu'il faut pour nous aventurer dans cet univers, qu'on pourrait (pour fixer les idées de ceux qui ne connaissent pas la BD) qualifier d'"arthurien-hollywoodien", avec dames en péril, félons abjects, envahisseurs sans scrupules (les Saxons et... les Huns).

Les règles sont simples. Les joueurs répartissent sept points entre deux caractéristiques, neuf autres entre six compétences de leur choix (dont la liste est succincte), il ne reste plus qu'à décrire le personnage et à lui créer un blason (on aurait aimé quelques mots sur l'héraldique).

Le système de simulation n'utilise que des "dés 2" (autrement dit, des pièces de monnaie). Pour résoudre une action, le joueur lance autant de pièces qu'il a de points dans une caractéristique (ou compétence). On compare le nombre de "face" obtenu à un seuil de difficulté, inconvénient : on est parfois obligé de lancer une dizaine de pièces qui s'empressent de rouler sous les meubles...

Les personnages ont pour but de gagner de la "fame" (célébrité). Les règles sur ce sujet ont été étudiées pour éviter les débordements : il n'y aura pas de PJ plus célèbre que le Roi Arthur.

Tout au long des règles, l'accent est mis sur les conseils, l'initiation des nouveaux joueurs et du "storyteller" (MJ pour vous et moi. C'est de pire en pire : on va de "scénarium" en "avatar" et d'avatar en "storyteller". Qu'est-ce qu'ils ont tous ?).

Mais la vraie originalité du jeu réside dans l'"advanced game", qui propose quelques options familières (compétences supplémentaires, "traits de caractère", background) et développe le concept de "storytelling". Chaque joueur se voit confier la responsabilité d'un épisode, à l'intérieur ou en marge du scénario principal. Quand il a la possibilité de le placer, c'est lui qui devient MJ (il peut bénéficier des conseils du Chief Storyteller, qui gère le reste du scénario). Quand l'épisode est terminé (les règles en fournissent suffisamment pour jouer un bon moment), l'aventure "principale" reprend. Le storyteller retrouve son personnage, et se voit offrir la possibilité d'utiliser (une seule fois) un Effet Spécial. Ces derniers sont utiles, mais ne risquent guère de "grosbilliser" les personnages. En fait, ils servent surtout à "court-circuiter" certains jets de compétence.

Prince Valiant est un formidable outil d'initiation à la maîtrise, idéal pour amener un joueur novice ou réticent du côté du paravent. Utilisé sous sa forme "conventionnelle", c'est un bon jeu pour débutants, qui pourra séduire les joueurs expérimentés épris de simplicité.

Tristan Lhomme - Casus Belli n°52

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Critiques

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