Livre à couverture rigide de 248 pages couleur de 18 x 26 cm.
Star Child est destiné aux joueurs d'Oreste et présente le détail du système de jeu. Il existe également en version numérique. Il s'ouvre sur un logo, les crédits, une page titre et le sommaire (7 pages pour le tout). Puis une Introduction (2 pages) présente le jeu.
De la Terre à l'Espace (56 pages) reprend le chapitre correspondant des Mondes Alignés, pour que les joueurs aient accès facilement à la présentation de l'univers. Il commence par présenter l'humanité telle qu'elle apparaît dans cet univers, avec la façon dont les hommes ont évolué grâce aux progrès techniques, notamment transhumanistes, mais aussi l'état de la société, de l'économie, aux mains de grandes corporations, et de la situation politique de la Terre. Il poursuit en retraçant l'histoire de l'humanité dans cet univers, depuis l'attaque sur les colonies lunaire et martienne par les Seths, le contact qui suit avec l'Alliance et l'accession de la Terre dans les rangs de celle-ci avec l'établissement d'une délégation sur Oreste. Enfin 38 pages sont consacrées à la description d'Oreste, des différents pays alloués aux divers peuples, et des organisations qui y opèrent. notamment le Cercle (regroupant Solariens et Elfhayms), la Phalange (regroupant Fallens et Khornes) et l'Imperium représentant les intérêts humains, mais aussi une douzaine de trusts financiers et industriels, et quelques groupements militaires comme les Valmers, l'autorité militaire dépendant du conseil supérieur d'Oreste, et l'Ordalie, dont la tâche consiste à trouver toute information pour préparer la lutte à venir contre les Seths.
Les deux chapitres suivants détaillent ensuite le système de jeu proprement dit. Création des Personnages (16 pages) détaille les caractéristiques et compétences et décrit, sur une page chaque, les cinq Professions ouvertes aux PJ, et le contenu de la fiche de personnage. Puis Mécanique de Jeu (16 pages) détaille d'abord le système SCAN, sur 3 pages, puis le système FIGHT dévolu aux combats, avec des tableaux présentant des archétypes de PNJ des différents peuples selon leur niveau.
Arsenal (90 pages) présente ensuite un éventail d'accessoires divers, en commençant par une explication des données techniques et un rappel des icônes décrivant les capacités spéciales (Perfs) des armes et armures. couvrant armes à distance (depuis les revolvers jusqu'aux fusils à plasma, sur 32 pages), les armes au contact (10 pages), les armures avec leurs modifications (30 pages), pour finir avec des objets divers (modificateurs d'armes, explosifs, drogues de combat, objets civils,...) et les états négatifs qui peuvent affecter les personnages.
La possibilité pour les personnages d'intégrer les écoles Electa de préparation aux combats utilisant les techniques mises au point par les autres peuples, peut ouvrir des possibiltés d'évolution aux PJ. Les Classes de Combat (40 pages) détaille donc les différentes écoles, découlant des techniques des Solariens, Elfhayms, Fallens et Khornes, avec les pouvoirs qu'elles apportent à leur pratiquants.
Enfin les Combats Spatiaux (10 pages) explique comment gérer ce type de conflits, et propose les caractéristiques de quelques vaisseaux accessibles aux PJ ou aux PNJ.
L'ouvrage se termine avec une série d'annexes :
Cette fiche a été rédigée le 18 août 2019. Dernière mise à jour le 7 juin 2020.
Star Child est le livre que vous pouvez passer aux joueurs sans crainte. Tout y est détaillé, l'histoire, les mécaniques du jeu, comment créer son personnage, des pré-tirés, l'arsenal, les fiches de personnages etc...
Le moteur de jeu est simple à prendre en main. Dès à 10 faces uniquement, seules 3 caractéristiques. Les compétences sont liées à deux d'entre elles. Les caractéristiques ne changent plus une fois le personnage créé et les points d'expérience permettent d'augmenter les compétences. Pas de calcul compliqué à faire, c'est simple, c'est efficace.
On est agréablement accompagné dans la découverte de l'histoire d'Oreste (le jeu comme la station spatiale), les illustrations sont très belles. On pourrait d'ailleurs penser, à raison, que ces illustrations sont utilisées à plusieurs reprises et qu'il aurait été mieux d'avoir plus de variétés ou de mise en situation. Mais c'est oublier le très grand nombre d'illustrations qui compose l'arsenal du jeu. On ne peut malheureusement pas tout avoir et espérer conserver un prix d'achat contenu.
Star Child, c'est donc le livre de référence du joueur et la bible du MJ, un très beau et indispensable livre pour jouer à Oreste.
Critique écrite en juin 2020.
Bon, je serai un peu sévère pour Oreste, je l'admets. Ce jeu m'a enthousiasmé comme rarement, la SF space opera étant globalement assez peu représentée dans le jdr français/francophone, et celui ci pompeusement présenté par la presse spécialisée comme "le renouveau du space opera" (source JDR mag). Le fait est que les annonces étaient alléchantes. De très belles illustrations, une promesse de luttes directes et indirectes pour la survie d'une alliance de races à la fois alliées et adversaires, des mystères sur d'anciennes civilisation spatiales perdues...
A la réception et lecture en revanche, ce fut un peu la douche froide.
Déjà le choix éditorial de sortir 2 livres (et pas donnés hein, 45 € pièce, donc 90 pour jouer avec toutes les infos), avec un tiers du bouquin purement et simplement copié colllé d'un ouvrage à l'autre m'a surpris. Ok, ça permet aux MJ et aux joueurs d'avoir accès aux mêmes infos bla bla bla. Stop, on se connait les rôlistes, on est 90% à acheter tout ce qui sort, pour peu qu'on se destine à maîtriser le jeu. Donc premier point négatif.
Ensuite, à la lecture, on sent un jeu bien pensé, bien fait, qui reprend les grands classiques du sujet. Des races extra terrestres intéressantes à défaut d'être originales, des technologies poussées, une esthétique futuriste servant bien l'univers, un univers avec un réel potentiel, des luttes de factions / races / classes sociales, un ennemi mystérieux dont la menace n'est pas bêtement manichéenne. Il y a pleins de concepts sympas, il faut le reconnaître.
Mais l'ensemble en fin de lecture me laisse une impression désespérément vide. Tout n'est que survolé (et je rappelle qu'on a acheté 2 livres !), et finalement on a un space opera qui se limite à une station spatiale peu ou pas décrite... Les interactions inter faction / race sont aussi expédiées et ne m'ont inspiré que peu d'idées d'aventures (et croyez moi je ne suis pas du genre à avoir le syndrome de la page blanche rôlistique).
Les règles enfin, ont le mérite de la simplicité efficacité. Elles transpirent l'influence jeu vidéo, trop à mon goût (système très martial, beaucoup de matériel, pardon de "loot"). On nous propose un système très fermé de progression où l'on rejoint telle ou telle faction pour avoir accès à tel armure/matos et tel pouvoir. J'ai trouvé le tout un poil rigide. Mais pas mal fait, je le reconnait là encore. Après c'est affaire de goût, et il en faut pour tous.
Enfin, et même si ça peut paraître accessoire, ce qui a fini par me faire fermer et revendre le livre après lecture, c'est la profusion d'anglicismes, à toutes les sauces, partout. Mais quel dommage pour du jdr francophone ! On nous propose un jeu où l'humanité rencontre des ET et est admise sur une station interstellaire multiraciale, et on nous sert des "star child", "13steps", "fallen", "oceanic", on peut acquérir de "l'imperium stuff" ou la "loot box". Enfin, le coeur du système de résolution a été baptisé "SWOT / OD" pour "Strenght Weaknesses Opportunities Threats" / "Objective Difficulty". Mais au secours ! Ca a tout simplement tué mon imaginaire, me ramenant à toutes les pages à un référentiel terriblement humano terrestre là où j'attendais un certain "xéno exotisme" dépaysant. Attention je précise que je ne suis pas un vieux con chauvin, au contraire : je suis allergique aux film / séries doublés et suis un amoureux de la VO en général. Mais là, en l'occurrence, j'ai eu l'impression de retrouver dans un jdr francophone TOUT ce que je déteste dans les jeux US/UK (mal) traduits.
Au final, Oreste est un BON jdr, beau, avec un univers riche (mais survolé), un système simple et efficace (mais très "action"), qui aurait mérité à mon sens plus de descriptions au vu du nombre de pages vendues, moins de recyclage (de texte et d'illutrations), et surtout un tout autre parti pris lexical. Tout ceci n'enlève en rien le magnifique travail de ses auteurs, que je félicite et remercie pour m'avoir replongé dans du space opera francophone de qualité. Je ne doute pas une seconde que ce jeu trouvera son public :)
Critique écrite en juin 2021.
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