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Recommandé par les éleveurs de rôlistes

Masks : A New Generation

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

  • Livret de 192 pages couleurs a couverture souple ou rigide
  • Fichier pdf (20 pages) avec les livrets de personnages.
  • Fichier pdf de 2 pages avec les manoeuvres de base
  • Fichier pdf de 5 pages avec les actions du MJ

Description

Le livre de base de Masques contient tous les éléments nécessaires pour jouer, sauf les livrets de personnages qui sont disponibles à part, sous forme d'un fichier téléchargeable sur le site de l’éditeur. Sont également téléchargeables un fichier avec les manœuvres de base (2 pages), et un fichier de références du MJ (5 pages).

Les 10 livrets de personnages (10 pages) sont chacun rédigés sur quatre demi pages, de façon à former un petit livret plié de 4 pages format A5. Chacun contient :

  • sur la première page A5 du livret replié, une illustration de l’archetype de personnage et une phrase type, un emplacement pour le nom du héros, des choix pour son apparence et des options pour ses pouvoirs. 
  • Sur la deuxième page A5, les étiquettes du personnage, prédéfinies (on peut en augmenter une), la liste des états émotionnels et leurs conséquences lorsqu’ils sont cochés, des questions pour définir l’historique du personnage, une question relative à la création du groupe de héros, des relations avec d’autres personnages à expliciter, et des influences à définir entre différents personnages. 
  • Sur la troisième page, on trouve généralement une manœuvre typique de l’archétype qui représente son principal pouvoir, et des options à choisir dans une liste. Il y a également des éléments d’interprétation du rôle : pulsions, motivations du champion. 
  • Sur la dernière page, on trouve des pistes pour un moment de vérité du personnage, des manœuvres en équipe, des cases de potentiel à cocher pour mesurer la progression, des options à choisir pour faire progresser le personnage.

Les archétypes disponibles sont :

  • L’Enthousiaste qui n’a pas de pouvoirs mais un entrainement intensif, 
  • la Brute dont la force est mitigée par sa dépendance affective, 
  • le Délinquant qui n’a pas encore choisi son camp, 
  • le Condamné qui se sait maudit par un destin funeste,
  • le Janus qui est le héros masqué qui mène une double vie, 
  • l’Héritier qui porte de poids de ses prédécesseurs, 
  • le Nova qui a du mal à canaliser l’étendue de ses pouvoirs, 
  • l’Etranger qui est à cheval entre deux mondes, 
  • le Protégé qui est sous la coupe d’un puissant mentor, 
  • le Transformé que les pouvoirs ont transformé en monstre.

En VF, la couverture souple de masques comporte deux rabats : le premier rappelle sa filiation avec les jeux Propulsés par l’Apocalypse, le dernier est une table des matières succincte (chapitres).

Tout au long de l’ouvrage, on trouve des textes en italiques bleu, encadrés, qui constituent de nombreux exemples pour illustrer les règles dans une situation de jeu.

L'ouvrage en lui même commence par une page de crédits, une page dédiée aux éléments de licence, une page listant les souscripteurs, et deux pages de sommaire (chapitres et sous chapitres) puis une illustration pleine page.

La préface (The Preface, 4 pages) décrit le principe de Masques qui est de jouer de jeunes super héros, en conflit entre ce qu’ils semblent être et ce qu’ils sont en devenir. Il rappelle les principes du moteur de jeu Apocalypse qui consiste à découvrir l’histoire en réaction aux propositions des joueurs, des sources d’inspiration, le matériel nécessaire pour jouer et une illustration pleine page.

Halcyon City (The City, 12 pages) décrit le cadre de jeu, une ville tour à tour menacée et sauvée par des super pouvoirs depuis 3 générations. Ces trois générations ont laissé des traces de leur passage et certains sont encore actifs pour servir de mentors, de rivaux, ou d’adversaires aux joueurs. Les équipes de super héros y sont nombreuses et il y existe aussi une force gouvernementale, l’AEGIS, dédiée à la gestion du monde métahumain. Une illustration pleine page clôt le chapitre.

Les Bases (The Basics, 12 pages) explique les fondamentaux du moteur apocalypse, appliqué à Masques. Chaque action des personnages, si elle est susceptible de faire évouer la fiction, est traduite par un ensemble de manœuvres qui décrivent l’évolution de la fiction en fonction d’un résultat de 2D6 plus une étiquette adaptée à l’action (ex. danger pour une attaque). Les principes sont rappelés : avoir choisi de faire partie d’une équipe de jeunes héros, qui sont des sauveurs et pas des tueurs, ils ne sont ni connus ni pourchassés, mais il leur reste à se faire un nom.

Les héros (The Heroes, 12 pages) explique comment utiliser les livrets de personnages (disponibles dans un fichier séparé), en remplissant les blancs dans les différentes propositions, en choisissant parmi les options proposées, en utilisant un des pouvoirs associés à l’archétype, ou en prenant un pouvoir non décrit au risque qu’il ne colle pas aussi bien. Les étiquettes sont des descripteurs utilisés comme modificateurs au jets de dés et qui correspondent à la perception que le personnage a de lui même : dangereux, différent, sauveur, supérieur, normal. Chaque archétype propose des valeurs d’étiquettes, ajustables avec un point bonus. Les états émotionnels remplacent les points de vie : les héros sont robustes mais psychologiquement fragiles. Il faut également choisir des relations entre les personnages et attribuer quelques points d’influence qui serviront à s’entraider.

Les manœuvres (The Moves, 34 pages) sont les outils fictionnels qui permettent de régir les actions des joueurs, mais également de créer des rebondissements dans la fiction en fonction du résultat des dés. Chaque manœuvre propose donc des choix cornelliens servant de base à une improvisation scénaristique. Les manœuvres sont :

  • Affronter directement une menace pour en découdre, au risque de devoir cocher un état émotionnel, 
  • Déchainer ses pouvoirs permet une utilisation créative des pouvoirs, au risque d’être submergé, 
  • Défendre quelqu’un permet d’offrir sa protection, 
  • Evaluer la situation permet de faire appel à certaines questions, 
  • Provoquer quelqu’un permet de gagner un avantage, 
  • Réconforter ou soutenir quelqu’un permet de gérer notamment les états émotionnels, 
  • Percer le masque donne accès à des questions pour cerner un protagoniste, 
  • Encaisser un coup puissant est déclenché par une attaque de l’adversaire, 
  • Utiliser ou rejeter l’influence, 
  • Dépenser des points d’équipe pour faire des actions coordonnées 

Il est ensuite expliqué comment gérer ses états émotionnels, ou l’évolution de ses étiquettes

Les masques (The Masks, 20 pages) donne des conseils pour interpréter les 10 archétypes de super-héros, et fournit quelques éclaircissements sur les pouvoirs décrits dans les livrets.

Le futur (The Future, 12 pages) décrit la progression des personnages. A chaque échec, le joueur coche une case de potentiel sur son livret. Après avoir coché 5 potentiels, le personnage gagne de nouvelles manœuvres, réarrange ses étiquettes et gagne un point, choisit de vivre un moment de vérité pour son personnage, ou d’autres options qui différent selon les archétypes. Après 5 progressions, de nouvelles progressions, plus radicales, sont proposées comme de gagner une manœuvre d’adulte, plus performante.

Le MJ (The GM, 40 pages) reçoit de précieux conseils dans ce chapitre, des principes qui vont le guider dans son improvisation, des actions type à mettre en œuvre en cas de jet de manœuvre raté. Un procédé permet de créer des super vilains et de choisir comment ils réagissent aux actions des champions. Et enfin, pour chaque archétype, le MJ a des options pour créer des éléments d’intrigues correspondant à ce que devrait chercher le joueur en choisissant celui-ci.

La première session (First Session, 12 pages) commence avec des questions provocantes lors de la création des personnages, et explique comment les exploiter lors de la première aventure. Il y a un long exemple de première session.

Accroches et Arc (Hooks and Arcs, 16 pages) sont des techniques pour ne pas écrire de scénario à l’avance mais déterminer des lignes directrices qui se préciseront en fonction des actions des joueurs.

Les manœuvres spécifiques (Custom Moves, 11 pages) sont un moyen de donner une ambiance particulière à un arc narratif.

Le document électronique de référence du MJ reprend les principaux conseils donnés dans le chapitre MJ, ainsi que les accroches, une page pour créer des super vilains et une page pour créer des arcs narratifs.

Un dernier document électronique (2 pages) permet d'imprimer les manoeuvres de base.

Cette fiche a été rédigée le 26 mai 2018.  Dernière mise à jour le 24 août 2018.

Critiques

Stephane 'Docteur Fox' Renard  

Les jeux de super héros sont souvent frustrants sur deux aspects, tout d’abord certains personnages se révèlent trop vulnérables si on ne leur donne pas un super pouvoir de défense, ensuite, c’est quelque peu ennuyeux de jouer des demi-dieux quasi invulnérables. Masques échappe remarquablement à ces deux travers grâce à un coup de génie : pas de points de vie, mais des états émotionnels. Un héros qui échoue en combat sera furieux, effrayé, démoralisé, coupable, etc… C’est un peu comme dans les comics, le point faible de ces demi dieux, ce sont leurs émotions. Ça donne des effets très intéressants en cours de jeu, et cela nécessite de jouer les émotions des personnages et leurs conséquences négatives pour récupérer.

Un autre écueil des jeux de super héros, ce sont les innombrables pages de règles pour choisir des pouvoirs, et la difficulté à les équilibrer. Rien de tout cela ici, les pouvoirs sont intéressants pour la narration mais quasiment indépendants de la mécanique de jeu, car la mécanique de création des personnages est centrée sur le drame personnel du super-héros : héritier d’une lignée qui pèse sur ses épaules, brute au cœur d’artichaud, nova qui peine à canaliser ses pouvoirs, surentrainé sans pouvoir, héros condamné par le destin, etc…

Dernier point, les caractéristiques qui déterminent le succès des actions sont assez innovantes également puisqu’elles représentent le côté brutal, le côté sauveur, le côté surhomme, le côté humain, le côté étranger, c’est à dire la façon dont le personnage se perçoit comme héros. Et les personnages peuvent se faire manipuler par les PNJs qui vont tenter d’influer sur leur perception d’eux mêmes.

J’arrête là le catalogue des nouveautés, on pourrait en souligner encore beaucoup mais il faut surtout dire que le gameplay est excellent, donnant une grande liberté d’action tant au MJ qu’aux joueurs pour écrire une saga palpitante. Les outils narratifs entre les mains du MJ sont excellents, et ils permettent de créer de nombreuses trames d’aventures différentes. Le jeu n’est pas facile à prendre en main pour le MJ qui doit saisir les différentes dynamiques proposées par le système, et notamment il doit savoir gérer le « destin » associé aux différents livrets. Par contre pour les joueurs, c’est une prise en main rapide et intuitive qui les attend, une très belle expérience.

Je termine en félicitant le traducteur et l'éditeur car c'est un super boulot, et un résultat de belle qualité!!

Critique écrite en mai 2018.

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