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We've done the impossible, and that makes us mighty

Castles and Covenants

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Références

  • Gamme : Mage : the Sorcerers Crusade
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de contexte
  • Editeur : White Wolf
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1998
  • EAN/ISBN : 1-56504-492-4
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 136 pages à couverture souple.

Description

Le livre débute par une nouvelle de huit pages intitulée Black Moon.

Le premier chapitre, intitulé Souls and Mortar donne en 16 pages des idées générales sur la construction et l'organisation des Covenants, lieux où sont basés les mages.

The Order of Reason nous présente en 54 pages différents lieux chers à l'Ordre de la Raison, en présentant pour chacun l'histoire du lieu, les groupes présents et les personnages les plus remarquables (sans en donner les caractéristiques).
On y trouve :
- La Tour Blanche du Languedoc : le quartier général de l'Ordre de la Raison
- Rowan Castle : la forteresse chrétienne luttant contre les dernières traces de paganisme en Angleterre
- Palazzo Thearini : une base importante de la Haute Guilde, à Venise
- Brandenburg Krankenhaus : une université de médecine / hôpital
- Portus Crucis : un centre de création, d'expérimentation et lancement de machines volantes.

The Council of Nine nous présente en 32 pages différents lieux chers au Conseil des Neuf Traditions, en présentant pour chacun l'histoire du lieu, les groupes présents et les personnages les plus remarquables (sans en donner les caractéristiques).
On y trouve :
- Lord Cabot's Grange : un regroupement de Solificati, de Verbena et d'Euthanatos en Angleterre
- Doissetep : la légendaire Fondation de l'Ordre d'Hermès, cachée dans le Royaume des Forces (la version Umbrale de Mars)
- Horizon : la grande Fondation des neuf Traditions, également cachée "hors du monde".

Le quatrième chapitre s'intitule Independant Covenants; on y trouve en 14 pages la description des Covenants suivants :
- The Lickspittle Players : une troupe de théâtre itinérante en Angleterre
- Le Magnus (décrit en un paragraphe) : un navire d'explorateurs
- La Tour de la Nuit : un regroupement d'espions et d'assassins .

Other places of Note présente en 5 pages un monastère infernaliste et une île où différents mages exercent leurs pouvoirs indépendamment des Traditions et de l'Ordre de la Raison.

Chaque chapitre débute par une illustration pleine page (comptée dans le nombre de pages).

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 26 février 2010.

Critiques

soner du  

Bof bof bof... Ceci est certainement (avec Crusade Lore) le moins bon des ouvrages de la gamme. C'est tout bêtement la description de groupes de Mages et de leurs Fondations. Tout ça n'est guère passionnant : on n'y apprend rien de fondamental, on n'y trouve que quelques conseils généraux assez ennuyeux.

Bien sûr, si vous suivez à la lettre le background officiel, vous y trouverez le Who's Who de Doissetep, d'Horizon et de la Tour Blanche, ainsi que l'histoire et la description de ces lieux. Youpi. On a plein de personnages mais l'absence de caractéristiques amoindrit le côté "clef en main" ; de même on décrit des bâtisses mais on n'a aucun plan...

On pourra éventuellement récupérer des idées générales pour ses campagnes, mais bon... J'aurais bien mis un 2/5, mais comme Tezghul the Insane, roi-démon de Lithuanie, est notoirement absent de cet ouvrage, je mets une note de 3/5. Le livre est un poil plus intéressant que Crusade Lore, mais bien moins utile, donc si vous n'êtes pas collectionneurs, laissez tomber !

XS  

Un catalogue de lieux et de PNJs. J'en ai lu de bien pires et des meilleurs également.

Il remplit honnêtement son rôle, pas très passionnant en soi. À réserver vraiment aux collectionneurs où aux MJs vraiment TRES TRES flemmards, parce que bon, inventer quelques PNJs, c'est pas si compliqué que ça.

sk8bcn  

Après 6 pages consacrées à la traditionnelle nouvelle d'ouverture, on attaque le premier vrai chapitre de 14 pages sur les "Covenants" (je ne me suis pas permis d'utiliser la traduction d'Ars Magica "Alliance" qui ne semble pas spécialement appropriée ici. Je ne connais pas celle employée dans Mage). Ce chapitre expose les concepts très connus de tous les amoureux d'Ars Magica ("Covenant", saisons, servants, etc.) mais avec moins de pertinance qu'Ars. En effet, dans Ars Magica, ces notions sont au coeur du jeu, votre Alliance devenant un méta-personnage. Ce n'est pas le cas dans Mage : Sorcerer's Crusade. Ces éléments servent alors uniquement à donner une saveur au Covenant. Ceci étant, même comme jargon de background, reprendre ces termes et concepts issus de l'Ordre d'Hermès quand c'est l'Ordre de la Raison qui se taille la part du lion du supplément est assez surprenant. Ce chapitre a sa place dans le supplément mais n'est, somme toute, pas spécialement passionnant.

Suit le coeur du supplément : des exemples de "Covenants". On commence par la partie consacrée à l'Ordre de la Raison sur 54 pages. En premier lieu : le coeur de l'Ordre, la Tour Blanche du Languedoc sur 10 pages. C'est plutôt correct, et toute saga de l'Ordre de la Raison pourrait amener les PJ à se rendre à la Tour Blanche. Mais 10 pages, c'est peu. Il aurait fallu le double au moins pour rendre la localisation fonctionnelle.

C'est d'autant plus dommage que les localisations suivantes manquent d'inspiration, faisant tomber le livre dans la catégorie des oeuvres de commande, réalisées péniblement par des auteurs remplissant un carnet de commandes.

Rowan Castle est le Covenant suivant, sur 10 pages encore. C'est un château anglais, plutôt classique. On reprend des termes historiques pour donner un parfum médiéval (les turcolpoles, la chancellerie, les écuyers, le gonfalon...) mais franchement, c'est hyper-classique.

Puis, nous avons 7 pages sur un Palazzo vénitien. Encore une fois, je pense que n'importe quel MJ décidant de créer une famille de mages à Venise construit exactement la même chose en un petit quart d'heure. Pour ma part, j'attends plus : j'attends quelque chose qui m'inspire. Là, c'est raté.

On attaque le Krakenhouse en Allemagne. C'est un espèce de château converti en dispensaire de l'Ordre (j'imagine qu'il aurait dû s'appeler Krankenhouse, hôpital en allemand mais que, par un foirage d'édition, c'est devenu la maison du kraken). Là encore, faites un dispensaire avec des Cosiens, et vous arriverez grosso modo à ce que propose Castles and Covenants. En juste trop peu développé pour être fonctionnel.

On termine avec un port au Portugal avec des bateaux volants, sur 16 pages. Le bilan est le même que pour les Covenants précédents. Nous avons cette mauvaise formule d'idées absolument pas géniales et un manque de développement qui force le MJ à développer des éléments en plus (MJ qui n'aura probablement pas envie d'investir du temps sur une ossature aussi classique et ininspirée).

Heureusement, la partie consacrée aux Traditions est meilleure et ironiquement plus courte (32 pages). On commence sur 9 pages dédiées à la grange du Lord Cabot en Angleterre. C'est beaucoup plus inspiré. Soit ce n'est pas le même auteur, soit il a fait jouer ce lieu et y a mis plus d'âme. C'est vraiment meilleur que ce qui a précédé. D'autant qu'on continue sur Doissetep dans le royaume d'Horizon, centre des Traditions, sur 23 pages. Et là on a droit aux pages qu'il manquait au centre de l'Ordre de la Raison. Donc c'est suffisamment volumineux, bien construit et intéressant, avec suffisamment de figures marquantes.

Les 14 pages suivantes sont consacrées à 2 (ou 3?) Covenants indépendants. Il s'agit d'une troupe itinérante d'artistes et d'un ordre d'assassins à Florence. Le troisième? Le Magnus (un navire Covenant) consiste en une douzaine de lignes d'un texte que l'éditeur a dû oublier de supprimer lors de sa coupe au montage. Si je ne suis pas assez bon en anglais pour estimer si l'orthographe et la grammaire du supplément sont au niveau ou non, le travail d'édition reste assez médiocre (un autre exemple : les Bonisagus sont devenus les Boniassus). Mais sinon, en terme de qualité intrinsèque de ces deux Covenants, c'est plutôt bon.

Le dernier chapitre fait 4 pages et est consacré à un exemple de Covenant infernaliste. Là, c'est à nouveau assez peu inspiré mais au moins, on peut bricoler un scénario à partir de ses pages.

Bon, le bilan reste plus que mitigé. Les deux-tiers de l'ouvrage qui n'ont presque pas d'intérêt. Si la partie sur les Covenants indépendants et des Traditions sont bons, ils ne sont pas pour autant indispensables. Franchement, vous pouvez vous passer de cet ouvrage.

Critique écrite en janvier 2021.

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