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Macadabre

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Références

  • Gamme : Macadabre
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Mister Frankenstein
  • Langue : français
  • Date de publication : avril 2017
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 138 pages au format A5, en couverture souple ou rigide.

Description

Le livre de base de Macadabre s'ouvre sur les incipit, crédits et sommaire (7 pages). Puis le Livre I : Nous ne Sommes pas des Gens de Bien, arrive avec une double page de titre d'ouverture.

Ce premier livre propose une présentation du jeu (Dans la Fange Adam se Lange, 6 pages), suivi des règles de création des personnages (L’Engeance est un Plat Qui Se Mange Froid, 18 pages). Ce chapitre aborde les différents éléments constitutifs des personnages, en particulier les profils proposés pour ceux-ci :

  • Cobaye, porteur sain de la Malemort
  • Étudiant de l'académie de médecine
  • Professeur de l'académie de médecine
  • Expert détaché
  • Indépendant itinérant

Suivent alors les listes et tables permettant de tirer la spécialisation, l'Aspiration et le type de réaction au stress du personnage. Le chapitre se termine sur deux fiches de personnages pour un Docteur ou un allié des Docteurs.

Viennent ensuite les règles du jeu proprement dites, avec Les Menstrues de la Comtesse (14 pages). Ce chapitre passe en revue la mise en place du jeu et la procédure de prise de parole. Puis viennent les jets de dés pour la résolution des actions, simples ou complexes, le combats et leurs conséquences, et enfin quelques conseils à la Comtesse pour mener le jeu en ligne.

Le Livre II : La Civilisation Est Une Animalerie Déguisée est alors introduit par une double page de titre.

Un Monde Exsangue (8 pages) présente le cadre géographique du jeu, la province de Saint-Voile, la ville du même nom, et quelques éléments importants en cours de jeu. Il y a aussi les dessous du mal qui ronge cette province et que les membres de la brigade de la Malemort vont devoir juguler.

L'histoire se déroule sur trois actes et un final :

  • La Province Esseulée (30 pages) présente l'arrivée des PJ dans la province et les règles d'exploration sur 4 pages, avant de défiler les description des 81 zones de la province, que les PJ vont pouvoir traverser.
  • La Cité Corrompue (14 pages) présente alors la cité de Saint-Voile, capitale de la province et où se trouve le palais de la Comtesse. Les PJ vont devoir trouver leur chemin dans cette cité, face à des rencontres aléatoires (la description de la ville et de ces rencontres occupe 3 pages) et en traversant jusqu'à 27 secteurs de la ville.
  • Le Palais des Tortures (14 pages), appelé aussi Palais des Gémonies, abrite la Comtesse, sa Garde et ses suivants. De la même façon, les PJ vont devoir trouver le chemin de la salle où se trouve la Comtesse.
  • La Comtesse Sanguinaire (4 pages) donne les indications pour gérer la confrontation finale avec la Comtesse.

La double page de titre du Livre III La Saignée n'est pas une Sinécure ouvre la dernière partie de l'ouvrage.

Partie fine (8 pages) présente un exemple de début de partie de Macadabre et des conseils pour la mener, tandis qu'Instruments contondants (9 pages) propose des listes de noms, de signes particuliers et d'interprétations des résultats des dés, pour aider la Comtesse dans ses improvisations.

Cette fiche a été rédigée le 11 avril 2017.  Dernière mise à jour le 5 mars 2021.

Critiques

Thomas Laboule  

D'emblée, je dois dire que si j'ai lu le livre et joué au jeu deux fois, je ne l'ai jamais maîtrisé. 

Le thème du jeu m'a tout de suite parlé. Une peste mortifère, un monde médiéval de low fantasy, des médecins mystérieux lancés dans une quête sanitaire, c'est très 2020 comme ambiance... La création de personnage est un délice, simple et narrative avec ses tables aléatoires. J'aime beaucoup. 

Le déroulement du jeu est déroutant, surtout si, comme le jeu le permet d'ailleurs, on peut jouer à beaucoup. Genre dix. On a du mal à voir l'intérêt de parties aussi populeuses et on reste accroché aux vieux préceptes du JDR classique, on attend donc son tour et c'est interminable. Maintenant, on peut tout aussi bien jouer à 3 ou 4. C'est plus rapide. 

Le principe d'évoluer sur une carte avec des cases me laisse un peu froid, d'autant plus que ce choix est visible, ce n'est pas juste un artifice pour MJ. On a bien conscience d'avancer un pion sur un échiquier et on se demande pourquoi traîner en route alors qu'on veut rejoindre la capitale. La plupart des rencontres ne poussent guère à l'exploration. 

Je reste donc un peu sur ma faim, tout en ayant pris mon pied en jouant. C'est une expérience à vivre, comme la plupart des jeux de cet auteur. A essayer. 

Critique écrite en novembre 2020.

Lesendar  

Je met 5 car je ne peux pas mettre 4.5.

Macadabre est un jeu excellent, c'est indéniable. J'avais suivi, d'un oeil intrigué, les publications de l'auteur lorsqu'il avait commencé à communiquer à son sujet.

Les illustrations, violentes, sombres, dynamiques, m'ont happées. J'étais accroché à sa comm'.

Puis j'ai reçu le livre et n'ai pas pu décrocher de ma lecture, tellement je trouvais que chaque idée collait à l'univers mis en place.

J'ai fait jouer la campagne "By the Book" en une longue session, dans un bâtiment en ruines, avec amis et inconnus. J'étais costumé pour interpréter la comtesse. Le fait d'avoir "accéléré" les descriptions et l'ambiance on fait passer le mode dark à un mode "gore", un peu surréel. ça a plu, ça a généré du malaise, ça a été jusqu'au boutiste sur le gore et la trashouille sexuel.

J'ai vu et ressenti des réactions chez mes joueurs qui m'ont laissé des souvenirs impérissables.

Par contre, au niveau du système de jeu, il n'est clairement pas adapté et c'est LE point faible de Macadabre. Le moteur n'est pas fun en tant que tel et ça rajoute un élément méta qui n'est ni immersif ni agréable à jouer.

Du coup, en ayant écouté le podcast de Zitermann, j'ai adapté, à mon tour, le jeu pour y jouer avec les règles d'Into The Odd et là, ça a roulé parfaitement pour la seconde campagne.

J'ai pu mener une seconde campagne, en prenant le temps, en savourant le gore et en nous plongeant dans la découverte du monde immonde créé par la Comtesse et la Malemort. Les joueurs ont cherché à comprendre l'origine du mal, on laissé leurs personnages souffrir, on lutté contre leur mort. C'était sale, violent et sans pitié.

Des soirées se sont passées sur un hexagone, d'autres sur trois.

L'ambiance est profondément marquante. On a envie d'en découvrir plus, tout en se demandant quel esprit malade pourrait avoir envie d'aller plus loin dans le crado.

De fait, le jeu ne plaira pas à tout le monde. Certains passages, volontairement trash, grotesques et montrant du zizi à outrance pourront déplaire. Des descriptions peuvent être trop légères pour inspirer un mj, là où d'autres pourront lui parler.

Pour l'avoir fait joué deux fois et lu un nombre incalculable de fois, j'ai envie de dire que Macadabre est un joyeux cauchemard, un truc sale qui laisse des traces. Une fois sortie du rêve, on reprend pied dans la réalité, en se demandant ce qu'on a vécu...

Alors, oui, le système est bancal et peut être viré, mais non, le jeu ne vaut pas moins que 4/5.

Critique écrite en novembre 2020.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

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Critiques

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