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No power in the verse can stop us

Bone Gnawers

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret à couverture cartonnée souple de 64 pages.

Description

Il est plus facile de tuer quand on attaque par en-dessous. Cette vérité est bien comprise par les rongeurs d'os (ou Bone Gnawers), la tribu des miséreux garous. Ils sont méprisés par les autres tribus, mais estiment être des survivants, qui agissent discrètement et économisent leur forces pour l'apocalypse. Ce supplément est consacré aux Bone Gnawers et contient les éléments nécessaires pour incarner un membre de cette tribu particulière. La série des Tribebooks décline, sur le même modèle, la présentation des treize tribus de Garous existant encore à l'époque moderne. Chaque supplément suit le même canevas : une bande-dessinée en guise de prologue, dans laquelle un gosse de riche qui aime tuer les SDF tombe sur un os, et une introduction posent le décor.

Les chapitres suivants, rédigés du point de vue d'un membre de la tribu, abordent dans un premier temps l'histoire de la tribu et de la société Garou telle que perçue par les membres de la tribu en question. Le chapitre 1 ("Trails in the Rust") montre que le rêve américain est un point important pour cette tribu généralement au bas de l'échelle sociale. Chaque fois qu'une période de prospérité arrive, il y a l'espoir d'échapper enfin à leur condition misérable, de s'intégrer à la société humaine et à la société garou. Et chaque fois vient une dépression qui voit leurs alliés (les Glass Walkers) les laisser tomber, et qui les voit eux retrouver l'errance et la rue. Finalement leurs associés Nosferatus sont plus fiables ! Le second chapitre ("Ways of the Rat") est consacré aux spécificités politiques et sociales de la tribu : totems, rites, organisation interne, litanie, etc. Les Hood se fient à la tradition de Robin des bois, volant les riches pour aider les pauvres alors que les déserteurs fouillent le monde et l'umbra à la recherche de passage secrets et d'autres mondes. La chaîne des aboiements permet de faire circuler les informations dans une ville en les faisant relayer par les chiens du voisinage, pendant que les innombrables femmes de ménages et autres employés de maisons servent de réseau de renseignement. Ceux d'entre eux qui deviennent accros à la chair humaine sont traqués. Le troisième chapitre (Gaia's armpit") détaille les interactions entre la tribu et ce qui l'entoure : relations avec les autres Garous, implantations de la tribu à travers le monde, etc. Les Bone Gnawers ont un respect tout particulier pour les enfants de Rat, car ils font appel à ce totem, et donc les rats-garous doivent être protégés, aidés, conseillés, voire obéis.

Le premier appendice des Tribebooks aborde les aspects techniques des particularités de la tribu : avantages, défauts, historiques, dons, rites, totems, etc. Leurs totems favoris incluent Rat, le Rêve américain ou le Tas d'ordures. Ils ont des rites pour aménager un grand carton en lieu de vie ou agrandir l'espace intérieur d'un caddie. Le défaut de la tribu est son faible prestige, qui gène les interactions avec les autres tribus. Le second appendice propose des archétypes de personnages issus de la tribu, comme le Ragabash balayeur espion, le loup vigile ou le shaman de rouille. Le troisième et dernier appendice présente quelques membres célèbres ou particuliers de la tribu, comme une patronne de bordel de Charleston d'origine française, ou la femme de chambre des présidents Roosevelt et Truman. L'ouvrage se termine par une feuille de personnage vierge de quatre pages.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 13 mars 2014.

Critiques

Jérôme 'Ficheur fou' Bianquis  

Ce n'est pas un ouvrage original dans sa structure, et il ne réserve pas de révélation stupéfiantes, mais il est bien sympa, il me semble.

Cette tribu méprisée, rejetée, ridicule aux yeux des autres apparait singulièrement bien armée pour tenir jusqu'à l'apocalypse, économisant ses forces, rongeant celles de l'ennemi, invisible au milieu de la misère ambiante.  Ils remplacent le panache et la fureur par la sournoiserie et la survie, et il n'est pas évident qu'ils perdent au change. Ils voient et entendent bien des choses, car qui fait attention à eux ?

Et puis il y a des détails que je trouve touchants, comme le totem du Rêve Américain, injoignable depuis que la crise a brisé leurs espoirs d'insertion sociale. Il fallait le trouver, celui-là ! Les autres totems ne sont pas mal non plus, en particulier le grand dépotoir qui peut savoir tout ce qui se passe dans tous les tas d'ordures.

La BD d'introduction, classique dans les tribebooks, est ici inspirée de ce grand classique de l'épouvante et du fantastique, les Contes de la Crypte. Et c'est très bien fait, l'histoire du mépris, voir de la haine meurtrière des riches pour les SDF, et de la justice impitoyable des Rongeurs d'Os. Même le graphisme est celui des Contes de la Crypte.

Critique écrite en octobre 2009.

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