No Salvation for Witches

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Document de 65 pages.

Description

Après deux pages de titre, la page des crédits (1 page) et la table des matières (1 page), l'Introduction (Preface,1 page) présente l'esprit du scénario, un mélange de gore et de légèreté. Les personnages se retrouvent plongés dans une situation imprévue, déroutante, très souvent sanglante (gore oblige) et parfois mortellement dangereuse. Rien de précis n'est attendu d'eux. En particulier, les tenants et aboutissants de l'histoire leur échapperont certainement. En revanche, chacun des endroits, et chacune des rencontres présente tous les ingrédients pour se terminer en bain de chair et de sang, au propre comme au figuré. Comme l'explicite la couverture, nudité et sexualité font aussi partie des éléments omniprésents de ce scénario, tant dans les illustrations que dans le texte.

Ensuite, Le Décor (Setting, 1 page) et Le Contexte (Backstory, 1 page) décrivent succinctement le cadre (la campagne anglaise des années 1620) et les événements récents : une magicienne nommée Orélia Woolcott s'empare du prieuré de Caversdale et y amorce un rituel destiné à éliminer le patriarcat de la surface de la terre, provoquant ainsi à son insu de terrifiants phénomènes alentours. En particulier, une sphère isole la région autour du prieuré pour les vingt-quatre heures à venir, date à laquelle le rituel sera complet. C'est le temps imparti aux personnages, pris au piège malgré eux dans cet endroit, pour survivre et, qui sait, comprendre les événements, voire intervenir sur leur déroulement.

Les Personnages (Characters, 9 pages) décrit les principaux acteurs du drame : Orélia Woolcott et sa troupe de danseuses, cinq femmes libérées, illustrées en pleine page, ainsi que l'entité qu'elles ont invoquées et qu'elles prennent à tort pour Terpsichore, la muse et patronne grecque des danseurs.

Les Spheres (The Spheres, 2 pages) présente les caractéristiques des différentes sphères, ainsi que les moyens de les contourner, d’y entrer ou de les détruire, lorsque c'est possible.

La région et ses principaux lieux d'importance sont présentés dans Les Différents Sites (Locations, 15 pages). Les bois, le village d'Edington et celui de Forsgreave, une mare et la lande sont autant d'endroits où se mêlent paysans terrifiés par les événements de la nuit dernière, créatures et phénomènes effrayants. Le rituel en cours a en effet transformé, voire déformé hommes, bêtes et paysages : ici, un mastaba égyptien a surgit de l'imagination d'une des danseuses. Là, l'eau de la mare s'est teintée de noir et héberge une créature susceptible de congeler le continent.

Dans les villages aussi, la sorcellerie a laissé son empreinte : l'un d'eux a été quasiment anéanti. Dans l'autre, les survivants persécutent celles qu'ils croient responsables, d'innocentes villageoises accusées d'être des sorcières.

Le cœur et la source de tous les maux réside au prieuré (Le Prieuré - The Priory, 17 pages), dont le contenu, lieux comme occupants sont décrits en détail. L'endroit et ses habitants ont été particulièrement déformés par l'entité contactée, dont l'influence est omniprésente. L'endroit est chaotique, et la présence des personnages ne pourra qu'y contribuer un peu plus. Femmes accouchant des monstres sous la supervision de nonnes vomissant de l'hémoglobine, vierges difformes et tentatrices, siamois corrompus enchaînés dans une bauge à pourceaux, voilà quelques-unes des rencontres offertes aux personnages avant qu'ils ne se confrontent aux danseuses d'Orélia. Ce chapitre contient aussi les deux paragraphes clôturant l'aventure, selon que le rituel s'est ou non achevé sans interruption.

Le Traité de Tératologie (Tract of Teratology, 14 pages) est un chapitre essentiellement constitué de tables servant à produire aléatoirement des rituels d'invocation. S'y trouvent tout aussi bien des listes de composants et d'actes décrivant les tâches à accomplir, que les caractéristiques psychiques et physiques des entités invoquées. Le produit de ces tables est censé reproduire les feuillets d'un ouvrage d'invocation. Liberté est laissée au meneur de parsemer les lieux de ces feuillets selon son bon vouloir, la présence d'un tel ouvrage étant totalement optionnelle dans le scénario.

Les deux dernières pages de l'ouvrage contiennent les plans de la région englobée par la sphère extérieure et ceux du prieuré. La différence de nombre de pages entre les versions originale et française de la version électronique tiennent à la séparation de doubles pages (intérieurs de couverture) regroupées en une seule page dans le PDF.

Cette fiche a été rédigée le 28 août 2014.  Dernière mise à jour le 12 décembre 2019.

Critiques

batronoban  

No Salvation est conçu pour un style de jeu particulier, qui nécessite de l'improvisation. J'aurais bien mis 5 tellement le scénario m'a emballé, tellement les illustrations choisies - et la couverture sublime est un bon exemple - et la conception d'ensemble témoignent d'une créativité certaine, mais il faut bien dire que cette aventure nécessitera de la préparation, ou à défaut, une bonne connaissance des événements et des PNJs et une bonne improvisation pour lier l'ensemble.

L'histoire bien qu'ultra cliché (arrêter un rituel maléfique) fonctionne grâce à sa structure très ouverte, le contexte aussi puisque comme d'habitude dans cette gamme on parle d'une sorte d'Europe de la Renaissance médiévale-fantastique floue. On a très envie de jouer cette aventure après l'avoir lue, elle a un gros potentiel mais pour en avoir fait jouer une partie, il faut faire très attention à maintenir un rythme et une direction, un sens, car les joueurs sont vite perdus. L'auteur explique que les joueurs seront perdus et ne comprendront pas tout, voire rateront une grande partie, et je trouve ça dommage.

Une très bonne surprise, mais un peu plombée je trouve par son exécution et le travail de préparation que demande le scénario, ce qui n'est pas habituel dans cette gamme. Je devrais mettre 3 mais je suis assez emballé par ce livre, que ce soit niveau conception ou direction artistique, couleurs et couverture rigide, du sexe et du gore, la classe.

Critique écrite en novembre 2015.

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