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No power in the verse can stop us

Elfquest

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Références

  • Gamme : Elfquest
  • Version : deuxième édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Chaosium
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1989
  • EAN/ISBN : 0-933635-54-0
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 192 pages, une carte.

Description

Elquest seconde édition compile Elfquest première édition et des éléments du Elfquest Companion.

Le livre se compose de deux parties. Tout d'abord, le "Elfbook" (84 pages) mêle présentation du monde, résumé des vingt premiers épisodes de la BD et règles. La création de personnage s'axe autour de celle d'un personnage Wolfrider (Maître Loup). Cependant, un chapitre permet de créer d'autres types de personnages : autres elfes, humains, trolls et même preservers. Du côté des originalités, signalons deux petits chapitres : un conseil sur le choix d'un nom elfique, l'autre guide astucieusement la création du dessin de son elfe.

Ensuite, le "Worldbook" (36 pages) se compose d'éléments disparates : un bestiaire, un chapitre consacré aux loups du Monde des deux lunes ou un autre à la tribu de Cutter. On y trouve également quatre scénarios :
- "the rescue" est un scénario ayant pour but de secourir un elfe capturé par des humains
- "lord of spider" met les elfes aux prises avec une forêt où pullulent les araignées géantes.
- "fire flight" est prévu pour des elfes des plaines qui devront affronter les affres d'un feu de prairie
- "the dying river" amènera les elfes à decouvrir l'origine de la mystérieuse pollution qui frappe leur rivière

La fin du livre est occupée par des tables et des fiches de personnage.

Elfquest est très lié à la BD dont il est issu, le livre est truffé de dessins et même de planches entières de l'oeuvre. De très nombreux personnages de la série ont droit à des illustrations couleur pleine page et à la description complète de leur caractéristiques chiffrées. La carte qui accompagne le livre retrace l'itinéraire de Cutter et de ses compagnons. Richard Pini se fend même d'une préface et d'une postface d'une page chacune.

La VF a le même contenu que la VO mais les illustrations intérieures sont en noir et blanc. La carte du monde est en encart dans le livret. Les 4 scénarios sont "à la rescousse", "menace dans les bois", "le Seigneur des araignées", "feu de prairie".

On notera qu'un certain nombre de termes, et notamment les noms des personnages principaux de la B.D., ne sont pas traduits dans le jeu de rôle. Certaines traductions seront proposées dans le livret accompagnant l'écran.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Stef  

Ceci est un avis de lecteur uniquement. De plus je ne suis pas un grand fan de la BD.
Le monde d'Elfquest n'est pas follement original : magie classique (à part la recognition), des races classiques (elfes, trolls, humains). Mais certains aspects (structure tribale, peu de technologie, découverte de l'héritage, quasi âge de pierre,etc...) et la foison de dessins donnent une note très attrayante au jeu. On a envie d'y jouer, de découvrir le monde des deux lunes.

Le système est très fluide, sympa, simple.
L'occasion ne s'est pas présentée pour moi d'y jouer. J'avais fait faire des persos et préparé une mini campagne. Les joueurs accrochaient vite au monde.

Un de ces jours...

hector  

Le bouquin de regle est superbement présenté, très agréable à lire, bien et abondamment illustré. De plus, les auteurs donnent les caractéristiques de plein de personnages de la bd, ce qui est toujours intéressant (même si leurs noms n'ont pas été traduits, ce qui est pénible).

Le problème, c'est que le monde d'elfquest reste quand même un monde med-fan relativement classique et sans grand intérêt au final. La bd a commencé à s'essoufler à partir du numéro 20 et pour le jdr est pareil : au bout de quatre parties, y a plus rien à dire. Donc ce jeu est selon moi reservé aux grands fans de la bd, et aussi aux joueurs expérimentés qui arriveront à rendre le climat un peu bon enfant et tendre (sinon jouez plutôt à AD&D).

Thomas B.  

Un bon jeu, auquel il ne faut pas demander plus que ce qu'il est: le jeu de rôle tiré de la BD. Très graphique, le livre de règles aurait pu être un excellent manuel d'initiation si le système avait été un peu plus simple: les tables les plus fun sont celles qui permettent de créer le look de son perso. Avec les exemples fournis, la visualisation du perso est instantanée.

C'est vrai que le monde est assez peu développé, mais comme la BD est très centrée sur les sentiments et autres interactions psychologiques entre persos, c'est aussi là-dessus que devraient s'orienter les scénarios. Pour un événement important, Wendy et Richard Pini passaient un album a décrire les réactions de toute la tribu... à vous de faire de même autour de la table. Si vous n'aimez pas le soap-opera en jdr, passez votre chemin.

François 6PO  

A la base je suis un fan de la BD. Ce qui fait que lorsque j'ai découvert l'existence en 1991 d'un JdR tiré d'Elfquest j'ai été impatient de le lire et de l'essayer. Au final on a joué un bon nombre de parties avec une petite troupe, avec 3 MJs qui faisaient vivre en alternance des aventures à une même tribu de monteurs de loups.

Pour qui aime Elfquest, jouer dans un tel univers peut être particulièrement agréable. Cependant le style impliqué par la BD peut géner nombre de joueurs et de MJ. Le monde permet difficilement d'user de certaines ficelles classiques au med-fan, et tous ne sont pas forcement perméables à un style de jeu qui doit mettre l'accent sur les personnages, leurs relations, etc. Même si Elfquest permet sa dose d'aventure, il ne faut pas oublier qu'il est bien d'y retrouver une bonne dose de 'soap'.

L'adaptation que Chaosium a fait de son système phare à Elfquest est plutôt bien faite, même si j'ai personnellement l'impression que le système n'a pas été assez adapté au monde, et que cela peut créer des décalages entre ce qu'on imagine d'Elfquest et ce que la technique implique. Un bon point du jeu de Chaosium est qu'il proposait des pistes pour jouer des maîtres-loups autres que ceux de la BD tout en trouvant une explication acceptable. Le fait de présenter d'autres types de tribus elfiques fournissait également d'autres alternatives de jeu à des MJs souhaitant s'écarter un peu des références directes à la BD. Autre très bon point : la présence de 4 scénarios, donc tout ce qu'il faut pour pouvoir se lancer et se faire une idée de ce que peut donner une aventure d'Elfquest. Personnellement c'est quelque chose que j'aimerais voir plus souvent dans les JdR.

En conclusion : j'ai beaucoup aimé ce jeu, surtout parce que tout en collant à la BD il donnait le matériel nécessaire à s'en affranchir et mener sa propre aventure. D'un aspect technique je suis plus mitigé. J'aurais préféré que le système ait un peu mieux collé aux spécificités du monde.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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