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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Folies viennoises

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Références

  • Gamme : Maléfices
  • Sous-gamme : Maléfices - 1ère édition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Scénario / Campagne
  • Editeur : Descartes Editeur
  • Langue : français
  • Date de publication : juin 1988
  • EAN/ISBN : 2-904783-62-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livret de 56 pages à couverture souple.

Description

Folies Viennoises emmène pour la première fois dans la gamme Maléfices les joueurs hors de la France de la Belle Epoque ou de ses colonies. Afin de faire jouer ce scénario, il est d’ailleurs prévu que les personnages soient sinon originaires de l’Empire d’Autriche-Hongrie, au moins qu’ils aient au moins tous séjourné dans un même sanatorium.

Ce livret débute par une courte introduction contenant le traditionnel éditorial et les crédits (1 page), mettant en avant le cadre Austro-Hongrois et les auteurs de scénario.

Le supplément continue ensuite par une présentation de Vienne en 1900 (2 pages) puis avec le point de départ du scénario. Celui-ci occupe les 26 pages suivantes. La première scène s’ouvre sur une soirée à l’Opéra de Vienne où un événement tragique va se produire. Les joueurs seront amenés ensuite à non seulement croiser le chemin du docteur Freud mais aussi à découvrir derrière les charmes crépusculaires de Vienne l’agitation qui ponctue la vie de la capitale et la fin du règne de l’Empereur François-Joseph. Ainsi les joueurs seront plongés dans les conspirations des nationalités de l’Empire et peut-être parviendront-ils à déjouer un attentat majeur.

A l’issue de ce scénario, on trouvera ensuite les aides de jeu (13 pages contenant des plans, les statistiques des PNJ et les indices à distribuer au long de la progression des joueurs) puis un long article documenté sur l’anarchisme qui bat alors son plein en ce début de XXème siècle (7 pages).

Le supplément se conclue sur une annonce (2 pages) pour la première rencontre du Club Pythagore à Provins les 3-4 septembre 1988 avec le détail du programme puis un concours pour créer des personnages emblématiques pour Maléfices avec un exemple donné : Théophraste Vignemesle (4 pages dont l’annonce du concours sur une page et une illustration pleine page). Une dernière page comprenant une publicité pour le prochain supplément Maléfices (Cœur Cruel) vient clôturer ce livret.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 23 août 2019.

Critiques

gwennou  

Excellente idée que de planter le décor de ce scénario dans la Vienne de la Sécession et du Bauhaus. Déjà parce que l'article associé nous en apprend beaucoup sur la Vienne de cette époque, la déliquescence de l'Empire austro-hongrois, les anarchistes, etc., ce qui n'est jamais inutile. Ensuite parce que Vienne était la capitale culturelle de la Belle Epoque et qu'à ce titre un scénario de Maléfices au moins devait lui être consacré. Scénario de bonne tenue, qui demande à ce que les PJ aient été sensibilisés au cadre historique dans lequel ils vont évoluer.

Comme toujours à Maléfices, grosbills simulationnistes s'abstenir ! Excellente idée également que de confier à Sigmund Freud un rôle dans l'aventure. C'est toujours excitant pour les PJ que de dialoguer avec un personnage historique. Les évènements s'enchainent suivant une chronologie sur laquelle les joueurs ont peu de prise, ce qui évite les enlisements trop longs et réveille au contraire un sentiment d'urgence propice aux prises d'initiative. Encore une fois les aides de jeu sont nombreuses et bien faites, ce qui augmente le plaisir de jeu et diminue le travail du MJ d'autant. En résumé : de la bien belle ouvrage.

matreve  

Première incursion en dehors des frontières de la France, qui plus est dans la Vienne du Bauhaus et de l’Empire Austro-Hongrois en pleine déliquescence, ce scénario pour Maléfices est un des plus séduisant de la gamme (renforcée par sa couverture que je trouve parfaitement dans le ton), et certainement un des plus décevant par rapport aux attentes qu’il a fait naître.

La faute en revient à une gamme marquée par des scénarios toujours extrêmement linéaires où l’envie des auteurs de faire revivre le contexte de l’époque aboutit malheureusement à un déroulement événementiel hyper scripté dont les joueurs sont les spectateurs, ou en tout cas les acteurs complaisants… On ne sera donc pas étonné que les joueurs croiseront forcément le chemin du docteur Freud… Pour une fois, ils ne seront pas missionnées par le Club Pythagore mais en lieu et place de ceci, ils sont censés avoir été soignés dans le même sanatorium et se connaître antérieurement. Folies Viennoises nous offre à nouveau un cadre de départ fait de bric et de broc qui ne donne pas plus envie d’insérer ce scénario dans sa campagne…

C’est d’autant plus dommage que comme d’habitude, l’atmosphère est particulièrement bien rendue : on a envie de plonger les joueurs dans la Vienne de cette époque dont on aurait aimé une description plus longue mais qui est très bien servie par les belles aides de jeu mises à disposition. Le scénario même s’il est bien trop linéaire et directif a au moins la qualité d’impliquer les joueurs dans les sociétés secrètes et les conflits de nationalité qui annoncent la Première Guerre Mondiale. Malheureusement ceci ne suffit pas à faire une belle intrigue et c’est d’autant plus dommage que l’aide de jeu sur l’anarchisme aurait aussi contribué à rappeler que tout n’était pas idyllique à la «Belle» Époque…

On lira donc ce scénario plus comme une aide de jeu pour faire soi-même sa propre campagne dans l’Empire de Sissi et François-Joseph, en louchant plus vers l’ambiance du Ludwig de Visconti que la trilogie sucrée d’origine avec Romy Schneider.

Critique écrite en octobre 2016.

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