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Esclaves du Destin

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 72 pages.

Description

Esclaves du Destin (Slaves of Fate) est un scénario pour personnages de niveau 1 à 3 utilisant Princes Dragons, l'adaptation au D20 System du jeu Elric / Stormbringer. L'aventure se déroule donc dans les Jeunes Royaumes. Pour ceux qui préfèrent le Basic Role-Playing System au D20 System, les données techniques permettant de jouer l'aventure avec Stormbringer ou Elric se trouvent sur le site Internet de Chaosium.

Joueurs, passez votre chemin. Ce qui suit ne concerne que le MD.

Dans la première partie, "La Virago, Bateau Pirate et Vierge à Craindre", l'action commence "in media res", puisque les PJ se réveillent dans la cale d'un navire esclavagiste. Réduits en captivité et dépouillés de leurs biens, leurs moyens d'action seront très limités, ce qui est l'effet recherché par le scénario. Le navire, "La Virago", a en fait rendez-vous avec un navire Pan Tangien, pour procéder à la vente des esclaves.
Parmi les Pan Tangiens se trouve un sorcier à la recherche d'une personne dont le sang satisfasse son démon. Celui-ci a en effet besoin de sang particulier pour utiliser son pouvoir d'ouverture de portails dimensionnels. Alors que les esclavagistes sont en train de négocier la vente des PJ avec les Pan Tangiens, une nef melnibonéenne surgit, et au cours de la bataille navale qui s'ensuit, les belligérants sont projetés au travers du portail que vient d'ouvrir le démon du sorcier Pan Tangien.

Commence alors la seconde partie, "La Nuit, une Mer Bleu Sombre et une Ile", dans laquelle les PJ, qui ont retrouvé leur liberté au cours de la bataille navale ou du naufrage qui a suivi, vont arpenter l'île sur laquelle ont été éparpillés esclaves, esclavagistes, et Pan Tangiens. Sur cette même île, on trouve en outre les Melnibonéens qui ont suivi les fuyards grâce à leur propre portail, une secte d'adoratrices d'Eequor, à laquelle l'île est consacrée, des ruines, et quantité d'autres choses intéressantes...
La seconde partie s'attache donc à décrire les lieux, les nouveaux personnages, les attitudes et réactions probables des PNJ, ainsi qu'une suggestion d'enchaînement d'événements, pour les MJ que ce manque de linéarité gênerait. Les PJ auront toute latitude pour atteindre les objectifs qu'ils se seront fixés. Transigeront-ils avec leurs ravisseurs ? Uniront-ils derrière eux tous les esclaves rescapés ? Iront-ils à la recherche des secrets de l'île ? Et, pour finir, rentreront-ils chez eux ?...

Tout au long du scénario, on trouve quelques nouveaux éléments D20 (monstres, plantes, classes, etc...). Dans les dernières pages, on trouve quelques conseils pour prolonger l'intrigue, y insérer Elric, une feuille de personnage, une page de publicité pour la prochaine parution de la collection, "Détroit du Chaos", et l'inévitable texte de l'O.G.L.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

 

Princes Dragons, version d20 d'Elric, prend la mer, voire prend l'eau.

Certes on arrive aux Jeunes Royaumes par la mer, alors pourquoi pas faire un scénario maritime. Malheureusement, à part une nouvelle fiche de personnage en fin d'ouvrage, aucune donnée ne nous permettra de créer un navire ou combattre en haute mer.

Scénario linéaire et fade, les joueurs sont dans un bateau. Pas de risque qu'ils se sauvent ! Quand ils accostent une île on regagne espoir, mais non ! Elle est toute petite et les ruines fleurent le Donjon de notre enfance. L'ambiance propre au monde d'Elric n'est pas rendue dans ce scénario aux illustrations laides. Oriflam, qui nous avait habitués à refaire les dessins de ses traductions, a ici utilisé les vilains gribouillages des américains, qui fleurent bon les années 80.

La tentative de rattrapage bâclée en une page à la fin de l'ouvrage, expliquant comment mettre en scène Elric dans ce scénario, n'est pas crédible et sent l'amélioration de dernière minute.

Un module décevant pour un jeu pourtant superbe au background riche et mystérieux... Dommage.

Arnaud Cuidet - Casus Belli n°15

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