Contenu | Menu | Recherche

Ah, the pitter patter of tiny feet in huge combat boots

SteamShadows

.

Références

  • Gamme : SteamShadows
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : JdR Editions
  • Langue : français
  • Date de publication : septembre 2014
  • EAN/ISBN : 978-2-9540908-5-6
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture rigide de 484 pages au format A5, en couleurs.

Description

L'ouvrage s'ouvre sur une page de titre, deux pages de crédits et un sommaire de deux pages. Puis vient une nomenclature d'une page reprenant quelques définitions sur le jeu de rôle et l'univers.

Le premier chapitre, Le monde moderne (32 pages), sert d'introduction et compte notamment une lettre signée de Sir Rupert Stockwell s'adressant aux nouveaux SteamShadows. S'ensuit une description de la société britannique en 1889 passant en revue les aspects politiques, les mentalités, le statut de la femme moderne, la richesse et la pauvreté et le surnaturel. On enchaîne avec une description succincte de Londres à l'ère de la vapotechnologie comprenant une approche sociale, légendaire et immersive de la capitale.

La création des personnages se voit consacrer le deuxième chapitre (91 pages). On y apprend comment choisir et modifier un archétype ou comment créer un personnage de toutes pièces. Les archétypes sont donc décrits ainsi que la dépense de points de création pour acheter  caractéristiques, compétences, mais aussi matériel. Le détail des caractéristiques et compétences est donné, de même qu'une liste de qualités et défauts, la place du personnage dans la société et ses ressources. 

Le troisième chapitre (51 pages) décrit le système de jeu. Le test de résolution des actions à base de D6 + caractéristique + compétence est donc détaillé, et les seuils de difficulté sont fournis, qui peuvent être exprimés en poids, en distance, en hauteur, en valeur, etc. Sont distingués les cas où la vapotechnologie est utilisée (dé de vapotechnologie) en partie ou exclusivement. Les difficultés sont exprimées à l'aide de tableaux rassemblant toute une série de valeurs pouvant être exprimées en poids, en distance, en hauteur, en valeur, etc. Il est aussi question de la réserve de dés de chaque personnage (du D8 au D20) et de leur mise en commun possible représentant les petits conseils que les personnages peuvent se donner entre eux dans le réglage de leurs chaudières. Il est donc possible de remplacer le D6 vapotechnologique de base par un D20 et ainsi réaliser des prouesses dignes des super-héros. Le combat et le système de localisation possible est également décrit.

Le quatrième chapitre (29 pages) est consacré à la vapotechnologie. On y passe en revue les règles de création de tels artefacts, les armes vapotechnologiques, les armures, les grosses machines, les véhicules. S'y trouve une petite liste de matériel allant du bras mécanique Ace Master à la Voiture-Maison, en passant par le Tracker (appareil de saisie d'indices sur une scène de crime) ou les épaulières McKenzie faites de plaques semi-intelligentes. 

Le cinquième chapitre (53 pages) est la section du Maître du Jeu. On y retrouve une description du monde plus détaillée que dans l'introduction, un bréviaire des personnalités marquantes de l'époque, une analyse de l'impact du surnaturel dans le conflit mondial, le point sur les adversaires des SteamShadows et sur la magie. Une partie du chapitre est ensuite consacrée aux SteamShadows et à leur organisation. Le chapitre se termine sur quelques conseils de maîtrise. 

Le sixième chapitre est consacré aux mystères (51 pages). Le lecteur en apprend plus sur les principaux ennemis des SteamShadows : les Horreurs. Sont passés en revue les différentes sortes d'Horreurs, leur motivation, leur modus operandi et leur origine. Les Horreurs se divisent en différentes classes de parasites : les parasites des sentiments, du sang, de la chair, de la biomasse et des pensées. S'ensuit un bestiaire des 18 horreurs les plus répandues. 

Le septième chapitre (51 pages) compte trois scénarios :

  • Le Gardien de la Tour met en scène le détournement par des pirates du dirigeable des personnages au-dessus de Londres. Une panne impromptue force l'appareil à s'arrimer à une tour qui se révèle hantée.
  • La Source de Vie emmène les personnages en Afrique, dans une vallée ou sévit un prêtre immortel.
  • L'Appel de Sheppey confronte les SteamShadows à un mystère touchant un petit village anglais où de pauvres bougres sont retrouvés pétrifiés. 

Le huitième chapitre, Personnages du Monde (94 pages), est un catalogue de personnages non-joueurs destinés à donner de la profondeur aux parties et à servir pour meubler les temps morts des scénarios. Plusieurs dizaines d'individus sont ainsi décrits, de l'inventeur au bourgeois en passant par le criminel, le militaire, le mécène, etc. 

Les Annexes (15 pages) proposent un article sur le cosplay steampunk, la feuille de personnage et la liste des souscripteurs.

Cette fiche a été rédigée le 31 décembre 2014.  Dernière mise à jour le 3 janvier 2020.

Critiques

Algeroth  

SteamShadows est un petit jeu sympathique, voilà qui résumerait la critique que je vais développer.

Tout d'abord l'idée est intéressante : un univers SteamPunk avec des revenants. Du coup les idées de scénario foisonnent et la gamme n'en manque pas, ça c'est cool. Se la jouer Ghostubsters bardés de vapotech ? Check ! Explorer des ruines millénaires au fin fond de la jungle ? Check ! Pourchasser des vilains dans les ruelles brumeuses de Londres ? Check ! Bref, y a de quoi bien s'amuser.

Là où j'aime moins c'est le bouquin qui permet de jouer. Honnêtement c'est assez laid, et pourtant le livre de base est le plus réussi de la gamme. Je n'aime pas du tout les règles, avec ses innombrables caractéristiques au nom peu parlant et dont l'utilité est parfois anecdotique. La règle des dés de vapeur est à revoir complètement, alors qu'au départ c'est une excellente idée. Mais, tout ça c'est subjectif, j'en suis conscient.

Alors parlons des coquilles si nombreuses, de l'absence d'une liste de prix utilisable (ce qui a été corrigé par un petit supplément, totalement risible par ses incohérences)... ça manque clairement de rigueur et de relecture.

La Vapotechnologie, au cours du jeu, est décrite à un endroit, avec son coût encore ailleurs et ses effets en jeu encore à un autre endroit, pas pour tous, avec parfois avec un nom différent. Bref, c'est le bazar...

Donc SteamShadows est un super jeu, ou plutôt une super idée de jeu qui est gâchée par un livre un peu brouillon qui aurait mérité de passer entre les mains de plusieurs MJ critiques avant d'être édité.

Du coup l'ensemble reste moyen., un jeu sympathique, qui aurait pu être un très bon jeu avec un système de jeu solide et une écriture rigoureuse, mais qui satisfera ceux qui privilégieront l'ambiance et ne regarderont pas les règles et le matos de trop près.

Critique écrite en juin 2016.

Qui Revient de Loin  

L’idée de me lancer dans une campagne steampunk me démangeait depuis longtemps, les illustrations montrées étaient jolies et paf ! Ce fut ma première souscription soutenue.

A l’arrivée, j’ai reçu un tout petit livre en dimension (~A5, je n’avais pas vu ce détail) mais gros en épaisseur (~480p, trop pour moi), peu et mal illustré (les belles images sont les quelques unes montrées pendant la campagne de financement, petites, le reste est du mauvais Photoshop de vieilles photos, photos de GN/cosplay steampunk ou de modélisations 3D) qui sent à plein nez la colle et l’encre.

Précisons que je n’y ai pas joué, car la lecture ne m’a pas du tout donner envie de le faire : j’ai trouvé l’univers peu original (Ghosbusters chez les démons à l’époque victorienne) et simpliste, et les règles d’un ultraclassissisme avec plein de jets de dés et de « Tables Universelles », une granularité très fine de seuils (point par point), des échecs sans grande importance (le PJ doit retenter un jet pour se relever/réparer puis recommencer ; s'il y a échec critique, raconter comment il perd son temps et sa dignité, il est très rare qu'un tel échec entraîne des dommages...), une emphase sur les machines sans que l'on sente la chaleur du risque de manipuler de si grosses et si complexes machines à vapeur, si ce n'est en jetant un gros dé.

… Et une chose que je déteste : les XP à dépenser pendant le jeu pour obtenir des bonus, en compétition à la progression des personnages.

Bref, ce fut ma déception de 2014. (Mais je précise qu’entre-temps, je m'étais enfin lancé dans la préparation de la campagne steampunk dont je rêvais et après deux mois de recherches passionnées sur le genre, mes exigences avaient considérablement augmenté et dépassé les promesses « petits bras » de SteamShadows.

Critique écrite en juillet 2016.

Le Loup Qui Rôde  

J'ai participé au crowdfunding de Steamshadows car le pitch me semblait prometteur : des chasseurs de fantômes au XIXe siècle bardés de technologie steampunk, ça ne pouvait que me plaire ! 

Mais voilà, l'espoir a laissé place à la déception. 

Sur la forme, le livre est solide, au papier glacé, mais peu pratique à manipuler en raison de son format trop épais pour du A5. Les couleurs des pages piquent aux yeux, et les quelques illustrations si réussies présentées pour attirer le chaland lors du financement participatif sont les seules qui valent le détour: toutes les autres sont des montages photos du plus mauvais effet (payer d'avantage d'illustrations au lieu de débloquer des "goodies" aurait été nettement plus judicieux).

Du point de vue background, contrairement à l'avis précédent, je recherchais quelque chose de simple et facile à présenter aux joueurs, donc Steamshadows fait le job. Seulement voilà, j'aurais préféré que ces chasseurs de fantômes n'aient pas si mauvaise réputation, et qu'ils puissent bénéficier du soutien des gouvernements et de la population, car leur mission n'est pas de tout repos. 

Les règles ne m'ont pas convaincu: sur un point de départ simple (carac + comp + 1d6), Steamshadows arrive à rendre ça indigeste en raison d'un nombre vraiment trop important de caractéristiques (quinze ! qu'il est parfois difficile de différencier) et de dizaines de compétences. 

En bref, j'ai préféré Rippers, et il y a peu de chance que je teste Steamshadows à ma table.

Critique écrite en juillet 2016.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques