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Fully loaded, safety off. This here’s a recipe for unpleasantness

Mort Sourcebook

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Références

  • Gamme : SLA Industries
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de contexte
  • Editeur : Nightfall Games Limited
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1995
  • EAN/ISBN : 0-9822176-6-X
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 144 pages.

Description

Mort est le nom de la planète au nom évocateur où se déroule le jeu. Sa capitale, Mort City, est une mégapole inhumaine existant depuis des siècles. S'élevant perpétuellement vers le ciel, les immeubles et les routes sont construits de plus en plus haut, enfouissant dans les ténèbres les niveaux inférieurs. Ceux-ci recueillent la lie de la société : gangs, trafiquant, tueurs psychopathes, et autres monstres sanguinaires. Plus on descend, plus l'atmosphère devient irrespirable pour finir par être complètement toxique, au niveau du sol. Peut-on encore parler de sol ?

Les cinquante premières pages de ce livre sont consacrées à la description de Mort, et en particulier de sa capitale. Après une description rapide appuyée de cartes sommaires de la planète et de Mort City, un mini-guide situe les différents endroits d'importance tels que le spaceport, le QG de SLA Industries, les QG des forces Shivers (la police), Necropolis un cimetière géant de 150 étages et 900 km², contenant les restes de milliards d'individus, etc. Vous pourrez ensuite visiter la ville par quartier. Des zones les plus luxueuses (Mort Central dédié au business, Uptown le quartier des operatives) où les cadres de SLA Industries vivent une vie protégée, et où les operatives peuvent trouver les loisirs qui leur conviennent. Suburbia quant à elle est un secteur civil luxueux et sûr, du moins selon les critères qui s'appliquent aux civils. C'est aussi un centre important de production industrielle. Mais l'image optimiste de Mort City s'arrête ici, alors que l'on doit franchir un mur de sécurité hautement gardé isolant le centre de la ville du reste, en particulier Downtown qui abrite les plus basses couches sociales. Peu d'emploi, beaucoup de violence et de catastrophes naturelles ou industrielles, la population est maintenue dans un état d'hébétude grâce à la télévision et aux drogues. Les unités shivers sont rarement les bienvenues et doivent patrouiller le secteur dans des véhicules blindés. Un autre mur protège les populations civiles de Downtown des secteurs les plus dangereux : les secteurs cannibales ! Peuplés de mutants, de Carriens, de psychopathes, et de cannibales, ces hordes de monstres n'ont de cesse d'essayer de percer les murs pour aller se repaître de ce qu'ils pourront trouver dans Downtown. Cinq de ces secteurs sont présents en périphérie de la ville, et sont considérés comme des zones de non-droit, où des operatives courageux ou inconscients sont envoyés de temps à autres réduire la population de créatures dangereuses.

Après cette visite en règle de la ville, le spaceport de la ville est présenté, ainsi que les destinations communes des visiteurs qui arrivent ou quittent la planète. Ensuite, une histoire tragique racontant une journée dans la vie d'un cadre de SLA nous rappèle que même dans les bureaux, la vie ne tient qu'à un fil. Enfin, on nous présente un haut lieu de la vie nocturne de Mort Central, lieu de rencontre des operatives entre deux missions : The Pit. Ce night-club gigantesque peut accueillir 150.000 personnes, sur neuf étages s'enfonçant dans le sol. Chaque étage offre une atmosphère unique, et il y en a pour tous les goûts, et toutes les races. On y trouve des restaurants, des salles de concerts, des débits de boisson, des pistes de danse, des caissons de réalité virtuelle, etc. Après une soirée endiablée dans ce club où l'on entre à ses risques et périls, il est temps de rentrer chez soi... justement, parlons-en de ce logement. Les operatives ont souvent droit à un appartement plus luxueux que le citoyen de base, mais peut-on appeler luxueux un studio dont le seul luxe consiste en une porte blindée pour décourager les voleurs, et un poste vidéo pour se laver l'esprit ? De plus, un operative négligeant de payer son loyer sera impitoyablement expulsé et devra aller se trouver un logement dans une zone moins coûteuse telle que Downtown ou pire...

Un récit nous retrace l'enquête d'une journaliste ambitieuse partie sur les traces d'une psycho-killer, et nous démontre que même chez les journalistes, le risque n'est pas absent. Sans transition, le gros chapitre suivant traite des Shivers, ces unités de police officielles méprisées par les operatives et détestées par la population. Leur position est délicate, et faire respecter l'ordre n'est pas simple, quand on est aux ordres d'operatives désaxés et menacés par des adversaires qui surclassent largement nos moyens. Le marasme des Shivers s'étale sur 25 pages, entre corruption, rivalités inter-divisions, luttes politiques, et violence gratuite. Si à l'extérieur on peut croire qu'il font preuve d'une efficacité froide, il en va tout autrement à l'intérieur. Qu'il s'agisse des pompiers, des forces de répression anti-émeute, ou de simples policiers, les Shivers ne sont pas aimés. Par personne.

Un chapitre regroupe toute une série d'interviews où diverses personnes donnent leur avis sur certains secteurs de la ville, les Shivers, les Operatives, etc. Cela permet de rentrer dans l'ambiance et de comprendre la façon dont les choses sont perçues par les civils ou les différentes factions en présence. Enfin, la partie sur Mort se termine par une petite promenade dans les bas-fonds, là où la lumière du jour n'arrive plus et où grouillent des créatures qui furent jadis des êtres humains. On estime qu'il y a 285 niveaux depuis le sol, mais peu d'operatives dépassent jamais le 100ème niveau malgré les primes promises par SLA pour faciliter le travail de cartographie et découvrir ce qui se passe si loin sous la surface.

En dehors de Mort City, il existe bien entendu d'autres centres sur la planète Mort. Il y a notamment Meny, la cité sous un dôme, qui contient les derniers vestiges de l'ecosystème de la planète. C'est dans cette ville universitaire que sont formés les cadres et les operatives de SLA Industries. Il existe également Orienta, où SLA Industries prend un visage tout à fait différent. Les syndicats du crime fleurissent, les drogues abondent, et la corruption va bon train dans cette ville asiatique, mais contre toute attente, Mr Slayer ne semble pas réprouver ce qui se passe là bas.

Le livre se termine sur une série de douze BPN en tous genres, un glossaire, et un index.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 5 novembre 2017.

Critiques

Coredump  

Ce suplément est tout bonnement indispensable pour qui veut faire jouer SLA Industries. La description de Mort, tout en excès, rend bien le coté oppressant du monde, et se garde d'être manichéen en fournissant des interviews de différents membre de la société, permettant de saisir les points de vues selon sa classe sociale ou son emploi.

Il est tout de même dommage que l'on n'ait pas plus de PNJ, et mon seul regret quant à cet ouvrage porte sur les BPN fournis à la fin : ils sont bien courts pour en faire quelque chose. Certes, cela fournit un peu d'inspiration, mais pour tout dire, j'aurai préféré des scénarios un peu plus construits.

N'ergotons pas, le livre est très bien dans le fond comme dans la forme.

 

La configuration de Mort Sourcebook est comme celle de Karma, un supplément consacré à la principale ville de SLA Industries. Au coeur de cet excellent ouvrage vous découvrirez le vie des shivers, ces policiers de base chargés de faire respecter la loi aux côtés des agents. Vous partirez à l'exploration des quartiers cannibales, mais aussi sur les terres de chasse des plus grands serial killers de la cité. Enfin, vous pourrez allez passer quelques soirée au Pit, le night club construit en neuf niveaux souterrains hébergeant les agents de SLA Industries.

Un supplément aussi indispensable que le jeu.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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