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Dans le web 2.0, c'est quand même le 0 qui prend le dessus (Manu Larcenet)

Rated G

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Références

  • Gamme : Rated G
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Thousandpress
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 2003
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 31 pages

Description

Après une rapide définition du jeu de rôle, l'introduction de Rated G explore le thème du "Saturday Morning" et tente de définir les concepts qui unissent la plupart des séries pour enfants ou adolescents : l'amitié, le travail d'équipe et l'esprit de justice qui permettent aux héros de se sortir des plans les plus machiavelliques, les armes toujours impressionnantes mais rarement mortelles. Cette introduction s'achève par un petit lexique des termes essentiels utilisés par les règles.

La première partie pose les bases du système de jeu. Elle présente le concept de Tags, leur utilisation dans la résolution des actions et fournit quelques options altérant ces principes en fonction du niveau de réalisme souhaité. Cette section explique également comment "pousser" un Tag afin de se surpasse. Une règle optionnelle est également présentée permettant de résoudre les actions par un jet de dé auquel vient s'ajouter le niveau du Tag utilisé.

La deuxième partie a pour but d'aider le meneur de jeu à créer sa propre série. Elle explique comment mettre en valeur certains thèmes particuliers, comment présenter la série aux joueurs, et introduit le concept de Crédits d'ouverture, une scène pré-écrite interprétée par les joueurs au début de la partie et formant l'accroche du scénario. Cette technique avait déjà été utilisée par nombre de scénarios pour Star Wars d6.

Le chapitre trois détaille les différentes étapes de la création de personnage : choix d'un concept, définition des tags a partir des mots piochés au hasard, mise en forme de l'ensemble. Il propose différents exemples de Tags normaux ou surnaturels, et offre différentes options permettant aux joueurs de créer leurs personages respectifs de façon véritablement collective.

Le chapitre quatre s'intéresse à la création du cadre de jeu. Après avoir survolé les différentes questions essentielles que le meneur de jeu devra se poser sur sa série, cette section s'attarde sur l'élément fondamental de toute aventure d'action : les méchants. Il explique notamment que le meilleur moyen de créer des méchants adaptés aux joueurs et de laisser ces derniers les créer eux-mêmes.

Le chapitre cinq est consacré aux épisodes, ou scénarios. Il donne différents conseils concernant leur rédaction, et insiste sur l'importance du pilote, premier scénario de la série. Cette section étudie la structure classique des séries télévisées et propose un format général censé reproduire dans le jeu ce schéma particulier.

Le combat est détaillé dans le chapitre six. Il fonctionne de manière similaire à l'utilisation des compétences, mais étant donné sa fréquence dans les séries et dessins animés, cette section sinsite sur l'influence des tactiques évoluées et l'utilisation de tout ce qu'ils ont à disposition sur les chances de victoire des personnages. Ce chapitre est illustré par plusieurs exemples de personnages et des différents Tags qu'ils peuvent utiliser en combat.

La dernière partie du livre propose un exemple de série intitulé "Guardians of the Final Realm", sa description est présentée selon le format introduit dans le chapitre deux. Dans cette campagne, les personages incarnent des écoliers participant au plus grand jeu en réalité virtuel jamais créé, qui va rapidement se révéler bien plus qu'un simple jeu.

Une fiche de personnage vierge termine l'ouvrage.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.

Critiques

Guilhem  

Au premier coup d'oeil, Rated G pêche un peu par son apparence : le livre n'est pas vilain, mais malgré les couleurs vives du layout il est un peu triste par rapport au thème qu'il aborde, d'autant que les rares illustrations utilisées ne rappellent pas particulièrement les dessins animés. L'utilisation des signets et vignettes ainsi qu'une mise en page claire et un chapitrage logique facilitent la lecture à l'écran. A l'exception de la couverture, le fichier ne se montre pas trop gourmand en encre couleur, ce qui reste un bon point.

Le système de création des personnages m'a beaucoup plu, et il pousse les joueurs à faire preuve d'une véritable imagination plutôt que de créer le énième clone de leur PJ favori, même si les joueurs habitués à bourrer leur historique de noirs secrets risquent de tiquer (cette habitude ayant tendance à m'exaspérer, je ne peux qu'apprécier davantage ces règles). Le point le plus intéressant de ce système n'est toutefois pas la liberté qu'il accorde aux joueurs, mais l'aspect très ludique qu'il revêt : créer un personnage n'est plus une simple étape technique, mais un véritable mini-jeu de société en soi, où chacun s'amuse à observer ce que les autres joueurs vont pouvoir imaginer à partir des mots et expressions tirés au hasard. Cela ne relève pas vraiment du jeu de rôle, mais c'est tout de même très fun. L'aspect collectif est d'ailleurs renforcé par le fait que les PNJ sont (du moins c'est ce que conseille l'auteur) créés par les joueurs eux-mêmes. Ainsi, un joueur dont le PJ est hors de combat pourra toujours interpréter le méchant qu'il a créé le temps que son héros recouvre ses esprits. Bien sûr, cette méthode risque de choquer les MJ habitués à jouer contre leurs joueurs, mais les autres ne manqueront pas d'apprécier cette idée.

Le système de jeu lui-même est d'une simplicité à toute épreuve, mais propose suffisamment d'options pour qu'un joueur ne se retrouve pas bloqué par des tags peu adaptés aux aventures jouées, ce qui est souvent le principal défaut des jeux de ce genre.

De par son thème et la simplicité de son système de jeu, Rated G semble se prêter assez bien à l'initiation de jeunes enfants aux joies du jeu de rôle. Toutefois cette simplicité n'est qu'apparente : la création des personnages et la gestion des parties comportent une grande part de subjectivité, et le meneur de jeu devra se montrer très vigilant pour éviter les débordements, d'autant plus faciles avec des enfants. En ce sens, j'aurais aimé voir une version plus "cadrée" des règles, à travers par exemple une liste prédéfinies de tags à partir de laquelle les joueurs débutants auraient pu créer leurs personnages de façon plus classique.

Comparé à Cartoon Action Hour, le principal atout de Rated G est sa rapidité de mise en place et ses règles simplissimes. Il convient donc très bien aux parties improvisées à la dernière minute, et aux joueurs ne souhaitant pas se perdre dans les affres du roleplay. Le système de jeu risque de ne pas résister aux longues campagnes et aux joueurs adeptes du roleplay à outrance, mais étant donné son prix dérisoire, ce n'est qu'un défaut bien minime.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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