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Un nom qui claque au vent de la destruction comme un étendard funeste

Power Kill / Puppetland

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Références

  • Gamme : Power Kill
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Hogshead Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : janvier 1999
  • EAN/ISBN : 1-899749-20-9
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 24 pages.

Description

Power Kill est contenu dans le même ouvrage que Puppetland, dont il occupe trois pages. Il n'y a pas de règles, uniquement la façon de gérer les phases de préparation et d'analyse avec la partie "hôte".

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 28 janvier 2012.

Critiques

Ainarick  

Le flash.

Si je me souviens bien, je suis tombé sur Power Kill pendant l'été 97 et depuis je tremble...
Vous avez remarqué que vos joueurs prennent souvent la décision de tuer sans problème ? Qu'ils sont racistes, jugeant qu'un individu est forcément inférieur parce qu'il est orque ou gob' ? Qu'ils sont prêts à bafouer libertés et droits fondamentaux en s'introduisant illégalement chez les gens, violant leur vie privée, voir en pratiquant la coercition physique ? Qu'ils croient vraiment que la fin justifie les moyens ? Mais juste pendant les parties. Et tout cela en général sans hésitation ni remords.

John Tynes aussi. Et il propose ce truc bizarre où vous allez confronter vos petits joueurs favoris à leurs actions.

Les vôtres.
Parce qu'autant je trouve l'idée absolument géniale, autant je joue avec _mes amis_. Et j'ai envie de les garder. Et je vois dans quelle genre d'introspection malsaine peut nous mener Power Kill.
Alors, j'aimerais bien "essayer", pour voir.
Mais mes questions, je préfère les garder, ne pas leur dire. Ou pas comme ça. Plus doucement. Plus hypocritement. Juste le comble de l'erreur psychanalytique : forcer l'explication directe, plutôt que de les guider le long du chemin.

Mais il y a des nuits, où la lune est pleine, et éclaire mon étagère de jeux. Et j'ai du mal à m'endormir.

Erick N. Bouchard (Baron Samedi)  

La critique sociale est amusante, certes, mais est-elle utile et justifie-t-elle d'être appelée "un jeu de rôles"? Pas sûr... C'est plutôt un essai.

Pendant que le lecteur se demande si J. Tynes a un sens de l'humour dysjoncté ou est incurablement infecté du politiquement correct qui afflige tant les intellectuels contemporains, le tout glisse quelque peu vers la pseudo-psychanalyse...

Vaut la peine d'être lu une fois, mais guère plus.

La Norbe  

Houlàlà... Avec Power Kill, c'est la bonne conscience qui débarque, et en plus c'est payant. Enfin le jdr s'ouvre aux BHL, aux Cohn-Bendit et aux Freud d'opérette! Le terrorisme intellectuel s'attaque au jdr (comment ça c'était déjà fait?)

L'existence d'un tel "jeu" est en elle-même inquiétante, et ce pour plusieurs aspects. Tout d'abord, cela veut dire que notre passion est en plein sous l'oeil non pas de Sauron, mais du politiquement correct. Et lui non plus ne cligne jamais. C'est une sorte de masturbation masochiste que d'appliquer des préceptes de ce type à des décisions prises au cours d'une partie. Alors, quelques bonnes raisons de ne pas lire ce machin:
- je m'amuse bien pendant mes parties de jdr, et j'ai pas envie qu'un geignard moralisateur vienne tout me gâcher.
- mes potes jouent comme ils veulent, et j'ai envie de les garder.
- j'ai horreur qu'on me dise ce qui est bien et ce qui est mal, surtout sur le mode bêlant.
- je suis assez grand, et mes joueurs aussi, pour faire la différence entre le jeu et la réalité. On n'est pas des Américains, quand même.
- si mes joueurs estiment qu'une bande de Démons de Baal grade 3 sont suffisamment dangereux pour qu'ils veuillent les détruire, je n'ai pas envie qu'ils aillent se dénoncer à SOS Racisme le lendemain pour meurtre et fascisme aggravé ("mais si, monsieur, j'aime pas les Démons/Orques/Trolls/Gobelins/etc; ouh j'ai honte")
- et enfin et surtout parce que le politiquement correct, la psychanalyse de comptoir et la moralisation plaintive ne sont pas dignes de gens intelligents et imaginatifs comme les vrais rôlistes.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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Critiques

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