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Rose et l'Epée (La)

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Références

  • Gamme : Pendragon / King Arthur Pendragon
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Editions Icare
  • Langue : français
  • Date de publication : juillet 2015
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 110 pages à couverture rigide.

Description

La rose et l'épée est la traduction du supplément paru en 2011  The Book of Knights and Ladies de Greg Stafford.
Ce recueil fait partie d'une souscription lancée à l'automne 2014 incluant également la publication du recueil de la saison 2 des chroniques de Pendragon.

La Rose et l'Epée se propose d'apporter des modifications à la création de personnages proposée par la version 5 du jeu. Y sont notamment proposées des règles concernant la création de personnages non originaires des régions classiques des cycles arthuriens.

Après la page de garde, le sommaire et l'ours (une page) et une illustration pleine page, l'Introduction (1 page) présente les objectifs de l'ouvrage et résume les principales nouveautés techniques qu'il introduit. Parmi celles-ci se trouvent une nouvelle méthode de génération des caractéristiques, quelques modifications des règles concernant les caractéristiques familiales et l'héritage et des ajustements régionaux jouant sur les compétences et les passions.

Le premier chapitre (53 pages) se consacre aux Personnages traditionnels, c'est à dire les personnages originaires du monde arthurien :  du Nord, d'Irlande, de Cumbrie, de Cambrie, de Cornouailles, du Royaume de Logres, d'Armorique ou de la lointaine Aquitaine. Au coeur des aventures classiques de Pendragon, leur création fait l'objet de nombreuses modifications en regard des règles de la cinquième édition de Pendragon.

Après une page de conseils, la nouvelle procédure de création de personnage est détaillée sur près d'une cinquantaine de pages. La première partie "données personnelles" détaille les moyens de déterminer l'historique du personnage à travers son âge, le rang d'aînesse qu'il occupe, sa  province d'origine, son suzerain, la place de son père dans l'ordre social ainsi que l'équipement. C'est de loin la section la plus conséquente avec près de 28 pages. Une fois l'âge et le rang d'ainesse trouvés, la détermination des Provinces et patries d'origine occupe environ six pages sous formes de table et de listes. L'origine du personnage varie en effet en fonction de l'époque pendant laquelle a lieu la campagne. Ainsi, un personnage jouant à l'époque de l'Enfant-Roi a plus de chances de créer un personnage originaire de l'une des trois provinces du royaume de Logres que s'il avait déterminé son personnage pour la Quête du Graal et du déclin arthurien, cette période offrant pas moins de 10 origines possibles. La combinaison époque / province permet d'entrer dans les détails afin de déterminer la patrie d'origine du personnage. Un personnage originaire de Logres peut ainsi venir de l'embouchure de la Tamise, de Londres, de Dorchester ou de Salisbury.

Ensuite, six pages détaillent les cultures jouables. Pour chacune sont précisées les stéréotypes qui lui sont attachés, des listes de noms et de prénoms ainsi que, le cas échéant, un guide de prononciation et enfin une ou deux attitudes religieuses, chacune illustrée par une citation. Une fois la culture déterminée, le joueur peut créer le suzerain de son personnage (tous les personnages débutants ont un suzerain) ainsi que les formes de la société d'origine (féodale, tribale ou urbaine) en fonction de sa patrie d'origine. Ceci fait l'objet de quatre pages de table et permet de déterminer la nature du suzerain au moyen de neuf tables (1 page et demi). Ainsi, un personnage originaire d'un clan saxon peut être le compagnon d'un guerrier célèbre, l'homme de main d'un garde du corps du monarque local ou le vassal noble d'un roi tribal. Deux autres pages détaillent dans l'ordre alphabétique le rôle de chaque type de suzerain au sein du monde arthurien. La position du père (dont hérite le chevalier débutant) fait l'objet de diverses tables occupant trois pages. Enfin, en fonction de l'époque, et de ses origines géographiques et sociales, le personnage reçoit son équipement (les listes occupent 1 page et demi).

La seconde partie du chapitre est relative aux autres étapes de la création du personnage. D'abord, deux pages évoquent la génération des traits de personnalité du chevalier. Plusieurs méthodes sont proposées pour les déterminer, elles font toujours intervenir l'origine du personnage, mais les MJ peuvent laisser leurs joueurs utiliser une méthode aléatoire ou une méthode par répartition. Les passions travaillant le chevalier font l'objet du même traitement. En ce qui concerne les caractéristiques, les MJ ont de nouveau le choix entre plusieurs méthodes plus ou moins aléatoires ou au contraire par répartition. Quant aux compétences et compétences martiales, leur valeur de base varie en fonction de la cuture d'origine et de l'époque de jeu, avec quatre pages de tables rappelant les coûts des compétences. Des ajustements sont proposés pour les personnages dames et chevaliers, pour les caractéristiques familiales ou en fonction de la classe sociale du père. Enfin, deux parties sont consacrées respectivement à l'évolution du personnage : devenir chevalier et expérience préliminaire traitant de la gloire et des événements historiques dans lequel le personnage ou ses ancêtres ont pu s'illustrer.

Le deuxième chapitre traite en trente-huit pages des Personnages continentaux, c'est à dire non originaires du monde arthurien. Une page évoque les motivations d'un personnage non originaire du monde arthurien à venir fréquenter les parages de celui-ci.

Les neuf peuples sont les Byzantins, les Danois, les Francs, les Germains, les Italiens, les Occitan, les Huns, les Zazamanques (le peuple Sarrasin de l'époque arthurienne qui vit entre l'Arabie et l'Afrique). Ses peuples sont d'abord présentés par les stéréotypes attachés à chacun d'eux (une page) avant que trois pages ne présentent la procédure de création. Ensuite, chaque peuple est passé en revue en trois ou quatre pages en moyenne. Sont présentés pour chaque peuple les informations personnelles (prénoms, religions), les traits et les passions propres, les modifications aux caractéristiques, les scores de base dans les compétences ainsi que de nouvelles compétences (par exemple, Tactique et Aurige pour les personnages byzantins), les héritages et la gloire ainsi que les règles concernant l'adoubement et l'expérience préliminaire. Enfin, deux pages sont consacrées à la création de personnages d'origine féérique. Ceux-ci sont créés comme des personnages traditionnels mais leur héritage féérique modifie leurs traits, leurs passions, leur héritage et leur procure faiblesses et avantages.

Le troisième chapitre  présente de Nouvelles règles et clarifications en quatre pages. De nouveaux traits, de nouvelles passions, des règles concernant les vêtements du personnage, des compétences martiales supplémentaires, de l'équipement nouveau et des révisions concernant les règles de combat sont ainsi présentées.

Une page d'appendice présente les grandes dates de la chevalerie continentale, en particulier occitane, ainsi qu'une liste de ressources additionnelles publiées au fil des éditions successives de Pendragon traitant des peuples du monde arthurien.

Le chapitre 4 est un un scénario de neuf pages, Rédempteurs, propre à la version française. Il propose cinq scènes tournant autour d'une situation morale ambigüe dans laquelle se trouvent plongés deux PNJ et, avec eux, les PJ.

La dernière page est occupée par les remerciements aux souscripteurs. Le livre comporte trois illustrations pleine pages ainsi qu'une dizaine d'encadrés et d'images additionnelles.

Cette fiche a été rédigée le 5 juillet 2015.  Dernière mise à jour le 27 juillet 2015.

Critiques

CCCP  

Le but de la "Rose et l'Épée" est de permettre de jouer autre chose qu'un chevalier Cymri chrétien fieffé de Salisbury. En cela il est le pendant pour la cinquième édition de "Chevalier Aventureux" de la troisième édition.

La forme

Première impression en feuilletant le livre, il semble léger. Une centaine de pages, bien aérées dont une vingtaine de pages de tableaux très aérés. Certes, je n'achète pas mes suppléments au poids, mais là j'ai clairement l'impression que l'on essaye de remplumer artificiellement un chapitre qui aurait pu se trouver dans le livre de base.

Second aspect sur la forme, le texte est rempli de coquilles et fautes de frappe, des termes techniques sont traduit différemment d'un chapitre à l'autre les noms propres ne sont pas traduits et on trouve entre autre les villes de Lyons et Marseilles.

Les illustrations sont récupérées à droite et à gauche sans unité ni cohérence, la seule carte est très légère et approximative.

Le fond

Sur ce point il permet d'explorer d'autres cultures, d'autres religions, d'autres époques et d'autres classes sociales, ainsi que les personnages féminins.

  • Les cultures sont bien séparées entre origines classique et origines exotiques. Les origines exotiques (byzantins, danois..) n'étaient pas présentes dans Chevalier Aventureux et forment un vrai ajout. Les descriptions sont concises mais suffisantes
  • De nouvelles cultures donnent de nouvelles religions. La Rose et l'épée est riche au niveau des religions, et surtout pour les différentes formes du christianisme. Malheureusement le sujet est très largement survolé. S’il y a une dizaine de religions, elles ne sont décrites qu’en trois phrases creuses, phrases qui sont répétées pour chaque peuple pratiquant cette religion. De plus une information essentielle : les traits religieux est systématiquement absente.
  • Chevalier aventureux proposait une « photographie » de l'apogée, la Rose et l'Epée fourni lui des éléments permettant de jouer aux différentes époques
  • Il est possible de jouer des personnages d'origines plus diverses, fils d'écuyer, de (tous)  petit nobles ou de grands seigneurs. Contrairement à Chevaliers aventureux, ces personnages ne sont pas bridés, ils sont parfaitement jouables et intéressants.
  • Les données chiffrées pour jouer des femmes sont aussi donnés, mais à part cela, le sujet n'est pas abordé. De plus les personnages féminins, sont vraiment des sous personnages, largement moins compétents, sans équipement. Ils n’ont donc pas de moyen d’action sur les scénarios et ont peu d’intérêt

Le match La Rose et l'Épée contre Chevalier aventureux

Si sur la forme la Rose et l'Épée est nettement inférieur à chevalier aventureux, sur le fond les deux sont intéressants.

La rose et l'épée est nettement plus léger, mais chevalier aventureux avait un côté annuaire de la Bretagne arthurienne. Il ouvre sur les origines sociales et géographiques des personnages et donne le moyen de jouer différentes époques, mais deux sujets très intéressants et présents tout au long de l'ouvrages sont bâclés (la religion et les femmes).

Critique écrite en juin 2016.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

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