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Dans le jdr, il y a plus d'égo que de talent

Aventures à Samarande II

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 96 pages.

Description

Aventures à Samarande II est le deuxième supplément pour la première édition de Nightprowler.

Comme pour le premier supplément, ce livre propose différents scénarios qui se déroulent dans Samarande, mais se distingue par la difficulté des aventures pour des PJ au minimum niveau 3. De plus, à la place de quatre scénarios de taille moyenne, on a un très long scénario, et un autre de taille plus habituelle :

  • La Relique est le plus long des deux scénarios proposés.
  • Maux dits au fils de l'Eau est un scénario au format plus classique.

Côté background, un chapitre décrit de manière exhaustive le Quartier de la Pointe de Flèche, qui apparaît dans la série de romans.

Enfin, 16 pages lèvent le voile sur le mystérieux peuple des elfes et propose des règles spécifiques de création pour un personnage elfe.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 4 novembre 2019.

Critiques

Munin  

Bati sur le meme modele que le 1er volet, ce supplément présente l'avantage d'avoir été écrit après l'Atlas de Samarande, qu'il exploite tres bien.La partie consacrée aux Elfes présente autant de secrets que celle sur les Nains.Le quartier de la Pointe de Fleche (celui qui sert de décor aux romans) est très intéressant, et complète bien l'Atlas. Les scénarios sont eux destinés à des personnages aguerris.

"La relique" est long, original, et très amusant à jouer.

"Mots dits aux fils de l'eau", en dehors d'une trame classique (une mission qui tourne mal ! Encore !), est lui aussi intéressant à jouer, mais particulièrement difficile.

Bref, aussi bien que le 1er volet des "Aventures a Samarande", mais pas plus indispensable.

matreve  

Lorsque Nightprowler est paru, la presse et le microcosme rôliste s'est interrogé sur ce choix éditorial de Siroz et la volonté de produire un jeu dans les clous de D&D ou de l'en sortir rapidement comme une vraie et bonne production originale française.

CROC affectionnant particulièrement les produits FASA, on aurait même pu espérer un cheminement similaire à celui d'Earthdawn, à savoir un jeu de base ultra classique qui allait ensuite développer son originalité à travers les suppléments.

Aventures à Samarande II en tant qu'un des derniers suppléments parus de la gamme publiée par Siroz montre que si ces bonnes intentions ont jamais existé, elles ne se sont en tout cas jamais concrétisées.

Attaquons donc par le menu. Premier scénar et première réflexion : " pouah, mais c'est un donj' ce truc !!!" Et de fait les poncifs du genre sont bien là : employeurs qui ne sont pas ce qu'ils paraissent être (hooooo !!!), méchant qui veut dominer le monde (aaaah !!!) et moult pièces à explorer avec force plans à l'appui qui nous emmènent à cette question cruciale : mais où sont-ils allés chercher tout ça ???

Le second scénario est un extérieur : dingue ! Rassurez-vous, il y a des pièces à fouiller mais avec moins de plans (faute de place dixit l’auteur !). Le reste est malheureusement à l'avenant : c'est du séquentiel à la papa : une action = une information qui vous emmène à l’action suivante qui vous donnera l’information suivante, beuhhhh... (sans parler du PNJ infiltré en permanence avec le groupe des joueurs que l’auteur conseille de transformer en PJ mais franchement l’un comme l’autre, c’est comme choisir entre la peste et le choléra).

Bref, que le livre de base ait été un hommage à D&D, soit, que celui-ci continue à se propager dans des suppléments de fin de gamme agace un tantinet pour rester poli.

Je n'ai pas été plus emballé par les deux aides de jeu : la description du quartier de la Pointe de la Flèche qui ne donne pas spécialement le sentiment d’être dans des quartiers les plus dangereux de Samarande et les origines du peuple Elfique qui rate le rendez-vous avec un truc un peu plus original, là où on attendait précisément Nightprowler.

En s'arc-boutant moins sur des suppléments faciles comme celui-ci, Nightprowler aurait pu être le Earthdawn français. Cela n'a malheureusement pas été le cas. Allez, comme je suis d’humeur magnanime en rédigeant cette critique, 2/5 finalement pour le boulot fourni et parce que la couverture est un clin d'oeil sympa à la couverture du livre de base.

Critique écrite en avril 2012.

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