Monsters and Other Childish Things

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Références

  • Gamme : Monsters and Other Childish Things
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Arc Dream Publishing
  • Langue : anglais
  • Date de publication : décembre 2007
  • EAN/ISBN : 097277828-4
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre de 184 pages à couverture rigide.

Description

Le livre débute dès la couverture intérieure par trois pages reproduisant le journal intime d'un enfant parlant de son meilleur ami, Mr Cuddles, une peluche singe-écureuil qui adore arracher les yeux des gens qui osent embêter son ami. Le reste du livre est parsemé de dialogues entre des enfants et leurs monstres.

L'introduction (9 pages) décrit les principes de base du jeu de rôle en général, et de Monsters and Other Childish Things en particulier, en présentant rapidement les principaux thèmes et mécaniques du jeu. Characters (10 pages) aborde la création de personnage, qui se focalise sur l'enfant qu'incarnera le joueur. Les caractéristiques, les compétences et les relations du personnage sont passées en revue. Conflicts (14 pages) rassemble les règles de combat. Il est à noter que le personnage ne dispose pas de points de vie mais voit ses caractéristiques diminuer lorsqu'il est blessé.

Monsters (15 pages) contient les mécanismes concernant les monstres. Pour ce qui est de la création du compagnon de jeu de l'enfant, le joueur attribue simplement des dés aux différentes parties du corps du monstre. Il n'existe pas de liste prédéfinie de pouvoirs, c'est au joueur de décrire ce qu'est capable de faire le monstre et comment il se cache des adultes. Dans Janitor's closet (21 pages), le Concierge de l'école, qui n'est autre que le meneur de jeu, devine tout, sait tout et peut tout faire. Ce chapitre est donc un ensemble de conseils pour mettre en scène ce jeu. S'y trouvent par exemple des tables aléatoires pour déterminer des conflits pouvant servir de base à un scénario ou pour décrire un autre monstre que ceux des joueurs.

Being somebody (11 pages) décrit cinq enfants et leurs monstres respectifs : Lucy Awai et Aumakua, un requin qui nage dans l'air, Daniel Jackstone et Snaketongue, un serpent digne de Kaa dans Le Livre de la jungle, Ralph Jones et Mister Whispers, une nuée de rats, Tommy Mezlowski et Flytrap Joe, une plante carnivore fractale, et enfin, Madison Kate Sinclair-Stevenson et Yog'So-Soft, un ours en peluche.

Après ces exemples de PJ, c'est au tour des adversaires d'être présentés (11 pages), avec descriptions et profils techniques. Parmi eux se trouvent le type louche, le professeur de sciences fou et son robot, les hommes en noir, le magicien... Et Everybody else (17 pages), qui lui est identique dans sa structure, met en avant des personnages génériques pour peupler un scénario : le directeur de l'école, le flic, le clown saoul, la nazi de la mode, le prof de gym, le geek, la petite soeur...

Campaign jumpstarts (7 pages) traite de Pluto, petite ville de Californie, sommairement décrite pour servir de base au meneur, alors que Monsters and Wild Talents (3 pages) propose des règles optionnelles issues de Wild Talents. Une aventure d'introduction (28 pages) propose d'exploiter les personnages décrits dans cet ouvrage. Tout allait mal pour eux à l'école : racket, examens ratés, gang de filles qui les ridiculisait... Mais pendant les vacances de Noël, les personnages ont rencontré leur monstre. Et là, tout à coup, le rapport de force change totalement : rien ne s'arrange, tout se complique.

Le livre se termine sur deux annexes signées par Greg Stolze : How to play roleplaying games et How to run roleplaying games qui, en 28 pages, donnent des conseils génériques aux joueurs et aux MJ.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 12 octobre 2010.

Critiques

Cédric Ferrand  

J'ai adoré cette lecture. Ça faisait longtemps que je rêvais d'un jeu qui soit capable de rendre à la fois le cynisme et l'imaginaire de Calvin & Hobbes. Monsters propose des règles simples en faisant maigrir l'ORE, utilise des thèmes liés à l'enfance très puissants et arrive à unifier le tout avec une espièglerie très réussie. L'idée de confier le rôle du monstre à un autre joueur peut donner des binômes de jeu très drôles et très dynamiques.

On se retrouve au final entre Pokemon et La Guerre des boutons, c'est un mélange assez surréaliste mais qui fonctionne pourtant très bien à la lecture.

En 180 pages, il y a largement de quoi faire. Ce n'est sans doute pas le jeu que j'emporterais avec moi sur une île déserte, mais c'est définitivement un bon investissement pour des mini-campagnes ou des parties isolées.

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