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No power in the verse can stop us

Witches and Pagans

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Références

  • Gamme : Mage : the Sorcerers Crusade
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : White Wolf
  • Langue : anglais
  • Date de publication : décembre 2001
  • EAN/ISBN : Pas d'ISBN ou non saisi
  • Support : Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Document de 96 pages.

Description

Dans la gamme Sorcerer's Crusade, plusieurs livres étaient déjà consacrés à des Conventions de l'Ordre de la Raison : Artisan's Handbook était principalement dédié aux Artificiers et aux Francs-Maçons, et Swashbuckler's Handbook était surtout consacré à la Haute Guilde et aux Ksifaraï. Avec le présent ouvrage, les Traditions reviennent sur le devant de la scène, en l'occurrence les Verbena. Ce livre fut le dernier ouvrage de la gamme, disponible uniquement sous forme électronique.

Après les pages de titre, de crédits et de sommaire, un prélude nommé Spring raconte l'initiation d'un jeune homme, nommé Jonathan, à l'Ancienne Religion.

L'introduction, nommée Red River, est bâtie sur le modèle courant chez White-Wolf : présentation des thèmes de l'ouvrage et plan détaillé de celui-ci.

Le premier chapitre, nommé History, retrace les origines des Mages. Au commencement, des esprits descendirent parmi les hommes : leurs enfants furent nommés les Wyck et leurs descendants Aeduna. Ces derniers finirent par se diviser en deux branches alliées : les futurs Verbena et les futurs Onirologues. Le chapitre discute également des Bahari, culte de Lilith détaillé dans Revelations of the Dark Mother : bien que ce groupe ne soit pas réellement affilié aux Verbena, Lilith a néanmoins joué un rôle très important vis-à-vis de la Tradition, notamment en leur ouvrant les portes des quatre royaumes des saisons, détaillés dans Book of Worlds ou "Infinite Tapestry". La suite du chapitre décrit quelques personnalités :
- le Seigneur Garland de Laramay, Templier rebelle, seigneur du fief de Baerwald au sein de la Forêt Noire ;
- Talia de Amovar, une justicière luttant contre l'inquisition espagnole ;
- l'Homme à la Capuche, incarnation de la rébellion dont l'Avatar s'éveille régulièrement, son incarnation la plus célèbre est paradoxalement le fondateur de l'Ordre de la Raison : le Franc-Maçon Stephen Trevanus, alias Robin des Bois ;
- Signy Hammarwind, héroïne d'une légende nordique ici résumée ;
- les dernières sorcières Pictes ;
- Nightshade et Eloine, héroïnes malheureuses des premières années du Conseil des Traditions, dont l'histoire est racontée dans the Fragile Path.
Le chapitre se conclut par deux récits éclaircissant la destinée des deux enfants d'Eloïne.

Knowledge présente de nombreux exemples de sortilèges pour chaque Sphère, organisés selon leur rang : Néophyte, Initié, Second Degré, Troisième Degré et Aîné. Le chapitre détaille ainsi six ou sept sorts pour chaque Sphère : Vie, Fortune (nouveau nom de l'Entropie depuis Order of Reason), Connexion, Forces, Matière, Prime, Esprit et Temps. Plusieurs de ces effets sont accessibles à des personnages non-Eveillés, par l'usage d'une compétence spécifique : Herboristerie, Occultisme, Médecine...

Wise Craft décrit les éléments du Paradigme païen. Sont abordés successivement :
- les symboles du Pentacle et de la Pyramide ;
- la symbolique des quatre éléments ;
- les huit planètes et leurs correspondances : herbes, couleurs, nombres, arbres, minéraux, arômes ;
- les instruments de Magye : autel, baguette, lame, chaudron, calice, paten (plateau à offrandes), vêtements, plusieurs herbes, plusieurs recettes de potions (détaillées).
Le chapitre se conclut par une discussion sur les onguents et les balais des Sorcières. Plusieurs aspects de ces questions sont abordées, notamment l'explication rationnelle (drogues et plaisirs solitaires féminins...).

Un interlude, nommé Summer and Fall, présente plusieurs épisodes de la vie de Jonathan, héros du prélude : son mariage chrétien, sa rencontre avec un Infernaliste, sa condamnation pour sorcellerie et son évasion du bûcher.

Le quatrième chapitre, nommé Weavings, présente des outils pour la création de Mages Païens : sept nouveaux concepts, cinq nouveaux Mérites et Défauts, trois nouvelles compétences. Des règles avancées sont présentées pour personnaliser les Familiers et en faire des personnages complets aux pouvoirs variés.

Un épilogue, nommé Winter, continue à raconter la vie de Jonathan, sa vieillesse et son retour à la jeunesse, grâce à l'amour et la Magye.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 26 février 2010.

Critiques

soner du  

Beuh... une fin bien triste pour la meilleure gamme de chez White-Wolf !

Il n'y a là-dedans que très peu d'informations historiques, auxquelles on a rajouté pas mal de pseudo-background à 0,3 euros : union syncrétique des religions païennes, guerre des derniers païens contre l'Ordre de la Raison, etc. Tout cela était heureusement en retrait des autres ouvrages de la gamme, sauf le médiocre "Castles and Covenants".

Outre les approximations historiques, le côté politiquement correct est très énervant, avec toutes ces précautions envers les néo-paîens modernes (style Wicca). Il y a également des passages extrêmement ridicules, comme ce paragraphe anti-tabac qui arrive come un cheveu sur la soupe au milieu du livre.

D'un point de vue ludique, il y a de nombreux effets magyques à récupérer, présentés de façon détaillée et très pratique. Il y a aussi des passages rigolos, comme l'examen scientifique des rituels du sabbat. Ces quelques points positifs font échapper l'ouvrage au 1/5 fatidique.

Bref, vous pouvez allègrement vous passer de cet ouvrage, indigne de cette excellente gamme.

sk8bcn  

Je viens enfin de découvrir un véritable effet Magick en lisant ce livre. J’y reviendrai en conclusion.

Witches and Pagan ! Au vu du titre, je pensais que ce supplément allait parler des Verbena et de toutes les traditions aux origines paganistes.

L’ouvrage démarre sur une nouvelle de 4 pages. J’ai rien à en dire. Ce n’est pas mal écrit mais ce n’est pas non plus intéressant. Elle se prolongera à différents moments du livre sans générer plus de passion pour moi.

Puis on plonge  après 6 pages d'introduction dans le cœur du supplément : l’histoire (sur 16 pages) ! L’origine des mages pagans, c’est… le jardin d’Eden, Adam, Eve et Lilith. Hein? Quoi ? Le mythe fondateur du paganisme est chrétien. C’est quoi cette histoire. C’est à peine légèrement adapté (il y a Dieu, mais il n'est pas plus fort que les autres, il veut juste les dominer, et c’est Lilith qui apprend la Magie aux paganistes après avoir quitté l’Eden).

Je veux bien que le World of Darkness mette Lilith au centre du tout, mais je pensais quand même que les paganistes se seraient construit un autre mythe. Ca n’a aucun sens de refuser de croire en Dieu si Dieu est une pièce capitale de ton mythe fondateur.

Et le chapitre embraye directement avec des PNJ. Je ne comprends même pas la logique. Cerise sur le gateau : le premier décrit est un mage-templier. C’est quoi ça ? Il a aidé des paganistes, mais quand même, c’est nul. En fait, j’ai l’impression que, plutôt que d’écrire un background solide, il s’est contenté de livrer quelques éléments éparses via ces PNJ. Dans l’ensemble, c’est vraiment insuffisant.

Le chapitre suivant décrit la vie des pagans et leur intégration dans l’Eur…. Ah non, pas du tout. Le chapitre suivant présente une liste de sort sur 28 pages. C’est quoi cette connerie ? Il y a peu de sorts, c’est verbeux, ce ne sont pas des sorts complexes mais bien des sorts de base avec un texte d’ambiance. Un exemple : on utilise une demi-page complète pour décrire un sort qui donne de la chance aux jeux de hasard. Ou un sort qui repousse les morts-vivants.

C’est carrément nul et inintéressant. Je crois que ce n’est qu’à la fin que j’ai compris l’intention de l’auteur : donner des exemples de magie avec un parfum paganiste. Enfin, non la motivation de l’auteur est de faire du remplissage. Les exemples de sorts paganistes, c’est plutôt son alibi.

Bref, le chapitre suivant fait 16 pages. Et on aborde des points techniques, comme des archétypes, des avantages, défauts, etc. le tout sur 10 pages, suivi de 6 pages de sources d’inspiration. C’est encore une fois ininteressant et inutile.

Ensuite… Rien. Une dernière nouvelle et clap de fin.

Donc, il y a un vrai effet Magick ici. Un paganiste a lancé un sort sur ce livre pour enlever toutes les infos secrètes et passionnantes de l’ouvrage. Mais pour faire croire à une coïncidence, il m’a fait croire que ce n’était qu’une grosse arnaque de White Wolf.

Donc j'ai le sentiment que l'ouvrage est vraiment carrément vide et ininteressant. Pour moi un gros foutage de gueule.

Critique écrite en novembre 2020.

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Critiques

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