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Only after disaster can we be resurrected. (Tyler Durden)

Liber Daemonis

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Références

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 160 pages, de même format que le livre de règles 3ème édition.

Description

Dans la même veine que le Liber Angelis pour les Archanges, le Liber Daemonis est le second tome du diptyque et plonge dans les secrets plus ou moins avouables des Princes Démons de l’univers d’In Nomine Satanis / Magna Veritas.

La structure du supplément suit le même modèle pour chaque Prince Démon : une nouvelle d'ambiance introduisant le sujet, une portion de background traitant ensuite l’aide de jeu en question, puis deux sections Intérêt pour le meneur de jeu et Intérêt pour les joueurs qui permettent d'utiliser le background en question. Enfin certaines règles spécifiques à l’aide de jeu présentée sont parfois proposées.

Selon l'importance des éléments décrits, un ou plusieurs crânes marquent chacun des sujets abordés (un ou deux crânes : le background apporte juste un peu de variété au jeu et peut être introduit sans difficultés, trois à quatre crânes : l'élément concerné bouleverse partiellement ou totalement l'ordre des choses).

Après une page recto-verso de couverture intérieure, le supplément s’ouvre sur une page de crédits puis une page de sommaire.

Le supplément liste ensuite (sur 152 pages) les trente Princes Démons par ordre alphabétique (d’Abalam à Vephar) et propose en quelques pages selon la structure présentée le secret ou complot associé au Prince Démon en question.

Le supplément se conclut sur le chapitre Satan (2 pages) présenté sous forme d’une courte nouvelle et mettant en scène rien moins que le patron des Prince Démons pour un entretien avec Yves et Kronos. Une page recto-verso de couverture intérieure termine l’ouvrage.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 18 mars 2016.

Critiques

Paul Jullien  

Un supplément qui est bourré d'idées de scénarios voire de campagnes. On apprend aussi beaucoup de chose sur les nombreux complots chez les démons. Chaque trame d'histoire est notée suivant la difficulté (les notes vont de 1 à 3). Les illustrations sont sympas, avec un côté plus humoristique que le livre de base et relativement nombreuses.

Harin'  

La, je ne comprends plus ; ce supplément n'a rien d'indispensable. Il n'est certes pas mauvais et sera utile au maitre régulier d'INS/MV en ce qu'il développe toutes les petites magouilles que vous croiserez regulierement par la suite dans les autres suppléments.
Précipitez-vous plutot sur les 2 Encyclopedia Spiritis qui élargiront vraiment l'horizon des nouveaux venus de la 3e edition.

Ainarick  

Y'a des gens pas intelligents.
Par exemple moi qui achète le Liber Angelis et le Liber Demonis en même temps. Alors pour la critique ben voyez celle du Liber Angelis, j'en pense autant de bien.

Je résume pour les fainéants: "Alors voilà il faut inventer un complot par Prince. S'il est tout pourri, ouais bon ben c'est pas trop grave, essaye d'en faire quelques uns de bien pour cacher mais l'important c'est la masse tu vois. Le but c'est d'obtenir un truc qui montre bien que de toute façon tous les démons de la Chute sont occupés à leur petites affaires en dehors du Malphas et du Baal que croisent les joueurs dans chaque scénario. Ah et pis tu rajoutes c'est optionnel selon votre degré de jeu, ça fait riche".

Tyss  

Le second des deux "players" pour ins est un peu mieux que son peu illustre prédécesseur. Comme toujours dans ce genre de recueil, il y a du bon et du moins bon mais ici il y a du très bon (Malphas-jouissif, Asmodée...) et du catastrophique (Baal - Street Fighter). Cependant l'ensemble est bien meilleur que le liber angelis.

Finsternis  

Un bon livre. Il est séparé en autant de sections qu'il y a de Prince Démons. Chaque section donne des idées, des clarifications et des informations pour chacun de ses princes. Rempli d'idées pratiques, il n'est tout de même pas indispensable.

Je le conseille tout de même fortement pour tous les conteurs qui font une partie de Démons. Comme à l'habitude il est rempli d'humour et les propos tenus à l'égard de Dieu rendraient vert de colère plus d'un Chrétien.

beph'  

Je partais, après le liber angelis d'un très mauvais a priori sur ce supplément. Et j'ai été agréablement surpris! Déjà, c'est beaucoup plus drôle que le liber youyou force, et surtout, la plupart des factions ou secrets sont hachement plus sympas et plus facilement applicables.

D'accord, il y a de l'inutile (baal, caym et crocell, nos amis les bourrins, m'ont déçu) du plus flou (bifrons, controlé par hornet qui veut se refaire) et du très sympa (asmodée, furfur...). Bref, y'a de quoi faire pas mal de scénars!

Loris Gianadda  

Ouf. Heureusement qu'il y a les soldes pour permettre d'enfin acheter les daubes qui remuglent manquant à la collec'. Ne nous voilons pas la face, ce supplément n'est rien de moins qu'une daube. Pas autant que son confrère de la YouYou, mais peu s'en faut. En fait, le seul avantage qu'il y a par rapport au Liber Angelis, c'est qu'au moins, là, c'est un peu marrant à lire. Pas tant que ça, mais ça aide à faire passer la pilule. Quels défauts à ce supplément ? Autant vous référer à ma critique du Liber Angelis, mais je vais résumer ça :
- les idées sont très bof
- les idées sont inutilisables

Bof parce que c'est pas défenestrant sauf pour deux ou trois Princes, inutilisables parce que soit vos joueurs l'apprennent et vous pouvez changer de jeu, soit vos joueurs ne l'apprennent pas et alors à quoi ça sers que ça existe ? Quant au Bébé d'Andy, c'est super, mais on vous dit bien de pas vous en servir dans votre campagne parce que "y'a un supplément top qui va sortir et qui va s'en servir" (ou "quand Siroz commence à faire des secrets à la Vampire : La Rigolade").

Bref, si c'est pour pas complêter votre collection, évitez de l'acheter : ça vous évitera le "brûle à ton cul, pique à tes fesses" qui s'ensuit. La note ? Ben même si j'ai parfois ri à la lecture, il ne vaut quand même pas 2. Faut pas pousser. Si je veux ne faire que rire avec un bouquin, je préfère acheter une BD comique. Pour avoir 2, il aurait aussi fallu qu'il y en ait un petit peu d'utilisable.

lvdz  

Une note de 1 malgré l'humour plus appréciable que dans le Liber Angelis. A quoi ca sert de sortir de nouvelles éditions si c'est pour éditer ce genre de supplément complétement incohérent? C'est mignon de nous caser des complots, un par prince démon, mais injouable. A mon humble avis une tentative désespérée de créer le nouveau Scriptarium Veritas. Le jeu aurait plus gagner à voir l'excellentissime supplément sus-nommé réédité. A éviter coute que coute.

Xephaen  

Quatrième extension de la troisième édition d'INS-MV. Le Liber Daemonis est le pendant démoniaque du Liber Angelis. Et autant le dire tout de suite, il n'est guère mieux que son frangin.

Pourtant l'idée de départ semblait alléchante : les petits secrets de nos princes préférés. Seulement voilà, on constate bien vite que la consigne a été donnée de trouver un complot quelconque pour tout le monde et on voit bien que ça n'a pas dû être facile pour tout le monde... Soyons clair, une bonne moitié du supplément est inutilisable, au limite du ridicule. De plus, les éléments intéressants seront repris dans les suppléments suivants.

Ha oui, j'allais oublier le format. Pourquoi abandonner le A4 ? Rien de grave, mais ça fait moche sur mon étagère.

Ce qui sauve cette extension, c'est qu'elle est vraiment bien écrite. On ne s'ennuie pas à la lecture et les nouvelles sont vraiment de très bonne facture.

Au niveau illustration, sans être transcendant, la qualité est assez égale tout du long.

En résumé, un supplément pas vraiment utile mais agréable à lire.

matreve  

Le supplément s'est fait gentiment basher lors de sa sortie et il faut avouer que ce n'est pas une franche réussite.

Qu'est ce qui a aussi bien pu passer par la tête de l'éditeur pour retenir un format aussi casse gueule (une nouvelle et une aide de jeu systématique par démon) ? La volonté de s'inscrire dans les pas du mythique Scriptarium Veritas ? Malheureusement, on est loin, très loin, de la même réussite.

Comme il fallait s'y attendre, les nouvelles sont forcément inégales, et les aides de jeu encore plus. C'est dommage car ce format rendait le supplément sympa à lire mais cette démarche forcenée de coller une nouvelle - pas forcement inspirée - et un complot - même si bidon - à chaque Prince Démon achève de décrédibiliser ce supplément. Outre revoir le format, l'éditeur aurait dû procéder à une sélection bien plus rigoureuse du matériel proposé.

On regrette alors de ne pas avoir eu un truc à la Habeas Corpus avec des aides de jeu beaucoup plus étoffées sur les quelques moments inspirés.

Là, on se retrouve avec du gros gloubi boulga, pas forcément immangeable, mais bourratif et sans grande saveur particulière.

Reconnaissons toutefois que ce supplément n'est pas non plus la bouse infecte sur laquelle les fanboys ont vomi lors de sa sortie pour protester contre une 3e édition cornaquée par Timbre Poste et désertée par le talent des GE Ranne. Grâce aux nombreuses nouvelles, on passe de bons moments de lecture, le hic majeur étant que contrairement à un Scriptarium Veritas, l'intérêt ludique tend vers 0. 

Critique écrite en janvier 2016.

sk8bcn  

Alors que le Liber Daemonis est mieux noté que sa contrepartie angélique sur le Grog, moi je l'aime moins, bien qu'il me soit difficile d'expliciter pourquoi.

Ce que je sais identifier, ce sont quelques points que je n'aime pas trop :

> Comme il y a cette idée dans INS/MV que le mal, c'est cool, dès que c'est vraiment mauvais, c'est souvent "pas l'esprit". On sent que les auteurs ont du mal à concilier cet aspect cool avec des plans démoniaques.

> Parfois, un peu trop d'idées tournent autour de : "Le Prince-Démon donne des pouvoirs à des trucs qu'il ne devrait pas" : Baal avec son idée de Street Fighter, Crocell, Vephar, Samigina, Vapula, Abalam... Ca fait un peu beacoup.

 

Je pense qu'il n'y a pas dans le Liber Daemonis ce côté qui donne un peu de substance à la personnalité du Prince considéré, ce qui en fait une lecture moins agréable que sa contrepartie angélique. En revanche, les projets sont peut-être parfois plus jouables, mais en valent-ils vraiment la peine ? Décrits en 3 à 5 pages écrits gros, ils ne sont pas non plus hyper-inspirés. Ca s'utilise, certes, mais seulement si on a pas mieux à se mettre sous la dent.

Par ailleurs, un certain nombre de nouvelles sont aussi un peu hors-sujet.

En revanche, il est agréable de constater que les auteurs avaient bien une vision pour cette édition. On évoque Hornet, la haine entre Belial et Crocell, la grossesse d'Andrealphus, où en est Satan...

Comme le Liber Angelis, c'est un assez bien pour moi. Mais comme le plaisir de lecture n'y était pas autant, j'arrondis à l'inférieur pour un 3/5.

Critique écrite en août 2022.

 

Après le guide des anges, voici, sous la même forme, le guide des démons, ou plutôt des Princes-Démons.

Le principe est simple : chaque Prince est décrit dans un court chapitre, nanti d'un nouveau "secret" qui peut modifier la façon de jouer à INS/MV. Ces secrets vont de 1 crâne (vous le saviez quasiment déjà) à 4 crânes (attention, ça va tout changer). Par rapport à "Liber Angelis", il me semble que les secrets sont moins bouleversifiants, ce qui n'est pas un mal (c'est quand même sympa quand tout le monde joue à peu près au même jeu !). Il n'est presque rien dit au sujet du seul secret de niveau 4, car il fera l'objet de la prochaine campagne de INS/MV et, sans être grand clerc, j'y pressens comme des ennuis (la mort ?) pour un(e ?) Archange.

En ce qui concerne la présentation, elle est homogène et plutôt agréable, alors que le "Liber Angelis" avait dû être réalisé en urgence sur un coin d'ordinateur. Pour les idées et le texte (je ne peux PAS parler des secrets, ce serait MAL), il y a du bon, du moyen et du mauvais. Mais comme il s'agit d'humour, je gage que ce que je trouve lamentable fera pisser de rire quelques-uns. Et réciproquement...

Pierre Rosenthal - Casus Belli n°120 (juin-juillet 1999)

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