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Le bon, la brute et le meneur de jeu

Hackmaster Basic

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Références

  • Gamme : HackMaster
  • Sous-gamme : 5th Edition
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Kenzer and Company
  • Langue : anglais
  • Date de publication : juillet 2009
  • EAN/ISBN : 1-59459-103-2
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 192 pages.

Description

L'ouvrage s'ouvre sur une page de garde et un avant-propos (Designer's Foreword) des auteurs expliquant notamment que cette nouvelle édition, contrairement à la précédente, n'est plus obligée d'être parodique. Mais la page des crédits qui suit, avec sa place réservée pour les autographes des personnes "chanceuses" et les auteurs du jeu, censée être utilisée pour magnétiser les dés des joueurs, et la préface de Gary Jackson, dans un style qui n'est pas sans rappeler celui de Gary Gygax, montre bien que l'humour n'est pas totalement absent. D'ailleurs, un jeu qui consacre pas moins de 12 pages aux dés (On Dice), avec des conseils sur la façon de les choisir, de les lancer, de les punir ou de les encourager, de les conserver, sans oublier l'étiquette entre les joueurs autour de la table à leur sujet ("on ne touche pas plus les dés d'un autre joueur qu'on ne pose la main sur celle de sa femme...") ne saurait être totalement sérieux.

S'adressant aux pseudo-débutants, Quick-start rules propose de créer rapidement un personnage en 6 pages, en n'en choisissant que les grandes lignes, afin de commencer à jouer tout de suite. Le processus complet de création de personnage, dans lequel toutes les options sont proposées, est décrit dans le chapitre suivant, HackMaster Character Creation (12 pages). Celui-ci n'est toutefois pas complet sans les chapitres qui suivent. Ceux-ci contiennent successivement le détail des avantages et inconvénients (Quirks & Flaws, 6 pages), les quatre classes de personnage (Character Classes, 14 pages), les quatres races (Humain, Nain, Elfe, Hobbit), les talents et compétences (Skills, Talents & Proficiencies, 30 pages), et l'équipement (Armor, Weapons & Equipment, 4 pages).

La description de chaque classe (guerrier, magicien, clerc, voleur) contient toutes les règles qui lui sont spécifiques, tels la chance du voleur, les dieux du clerc ou les sorts du magicien. Entretemps s'est intercalé un court chapitre traitant de l'honneur (Honor, 4 pages), une caractéristique fondamentale du jeu.

Suit la description des sortilèges et miracles, par niveau, de 1 à 5 (Mage Spells, 14 pages, et Cleric Spells, 7 pages). En effet, HackMaster Basic, en véritable jeu "de base", se limite aux cinq premiers niveaux.

Le Combat (23 pages) est, avec les monstres (Monsters, 29 pages), le plus long chapitre de l'ouvrage. De l'aveu des auteurs eux-mêmes, ce n'est pas un hasard : l'objet de cette partie est d'apprendre aux joueurs "the most important thing in HackMaster", à savoir, survivre à et gagner un combat ! Le reste de l'activité d'un jeu de rôle, d'ailleurs, c'est-à-dire tout ce qui concerne la discussion avec les personnages non-joueurs, la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles choses ou de nouvelles cultures, ne mérite d'après eux pas qu'on y consacre un seul chapitre. Le système est décrit avec nombre d'exemples, dans l'ordre de résolution d'une action : initiative, toucher, dégâts, conséquences, options diverses et coups critiques, etc. Les dix dernières pages du chapitre sont consacrées à un exemple de combat en bandes dessinées.

Misc. Rules (4 pages) est un court chapitre traitant, en quelques paragraphes chacun, des chutes, de la guérison, de la visibilité, des portes, de l'argent, et de l'âge.

Puis, Detailed Character Backgrounds (5 pages) propose quelques tables permettant de déterminer la taille et le poids d'un personnage en fonction de sa race, ainsi que quelques éléments de son passé (niveau social, famille...).

Après le long chapitre susmentionné consacré aux dés, une page d'avertissement (Gamemasters only beyond this point) interdit la lecture du reste de l'ouvrage aux personnes qui ne seraient pas a certified HackMaster GameMaster. Le premier chapitre de cette partie est un catalogue de 75 monstres, par ordre alphabétique, suivi d'une liste de trésors (Magic & Treasure, 12 pages). Le troisième et dernier chapitre rappelle les devoir du Gamemaster (2 pages) et, notamment, les huit commandements et le serment que tout maître doit prononcer avant de jouer.

Une feuille de personnage (Player Character Record Sheet, 2 pages) termine l'ouvrage. Non, il n'y a pas d'index, mais celui-ci est disponible sur le site de l'éditeur.

Cette fiche a été rédigée le 1 novembre 2010.  Dernière mise à jour le 8 novembre 2010.

Critiques

xiangh  

Illustration de couverture à la limite du parodique, intérieur noir et blanc à la mise-en-page sobre me rappelant mes jeux de rôle d'il y a 20 ans, conseils au maitre de jeu remplacés par un chapitre un peu longuet sur les dés et un serment/code de conduite, quelques imprécisions qu'il vous faudra combler... comme ouvrage d'entrée dans le monde du jeu de rôle, Hackmaster basic ne paierait pas de mine. Le fait est, contrairement à ce que le basic du titre pourrait laisser penser et malgré les quick-start rules, ce n'est pas un ouvrage d'initiation, tout au plus une introduction au système Hackmaster 5eme édition… Et comme le dit la préface, "ce n'est pas un simple hasard que vous lisiez ce livre" (surtout habitant en France...) : si vous cherchez un jeu med-fan récent mais loin du coté lisse, sur-équilibré et high-fantasy des derniers DDs et autre Pathfinder, ce jeu est fait pour vous… et si vous ne le cherchez pas, il est peu probable qu’il vous tombe sous la main (et même que vous lisiez cette critique).

Malgré ses origines et sa pléthore de dés de tous types, ou grâce à eux, Hackmaster basic est un jeu d’une grande efficacité, écrit avec style et attitude.  Il y a assez d’options pour créer des personnages intéressants et variés (à défaut de donner une illusion de puissance), et dès cette phase des choix sont nécessaires, sauf pour les défauts, aléatoires et obligatoires (le min-maxing, ce sera pour la version avancée). Le système de combat à la seconde, illustré par 10 pages de Knights of the Dinner Table, est brutal et dynamique. Les blessures durent et même avec un prêtre les soins sont au compte-goutte.  Il en résulte que, au-delà du « hack » avancé par le titre, ce sont les personnages qui sont mis en avant, dans leur imperfection, imposée, et leur fragilité.

En bref, le jeu respecte son contrat, tel qu'énoncé avec excès sur le quatrième de couverture... et j'aime ça.

Critique écrite en février 2012.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

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