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Pour ceux qui kiffent grave le jdr.

Hitek Lotek

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Références

  • Gamme : COPS
  • Sous-gamme : Saison 1
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Supplément de règles et de contexte
  • Editeur : Asmodée Editions - Siroz
  • Langue : français
  • Date de publication : novembre 2003
  • EAN/ISBN : 2-914849-16-8
  • Support : Papier
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture souple de 176 pages.

Description

Bienvenue dans le coeur de béton auto-régénérant de Los Angeles, au travers d'un dossier consacré à l'urbanisme de la Cité des Anges, à la pollution qui la gangrène, à ses capitaines d'industrie, aux déshérités de son système et à son nec plus ultra technologique - le tout assorti des quelques nouvelles d'ambiance et rubriques habituelles (LAPD Blues notamment), sans oublier deux scénarios.

Ce supplément s'ouvre tout d'abord sur une conférence du SWAT baptisée "Vivre à LA" offerte aux différents policiers du LAPD, quant aux divers logis de la conurbation. Après tout, on ne donne pas l'assaut de la même manière à un squat délabré de Palos Verdes et à un manoir cinq étoiles de Bel Air, à moins de vouloir quitter la scène du crime les pieds devant ! Sous l'égide du sergent Pat 'Hook' Finey, ce sont six modèles d' habitations qui sont analysés, du plus ragoûtant au plus luxueux : les zones normalement désertes (égouts, carrières et décharges publiques/privées), les squats (véritables plaies pour la police, tant il est facile pour les squatters de passer au travers du crible lors d'une intervention), les caravanes et bateaux, les appartements, les pavillons et enfin les domaines - analyse suivie de conseils aussi bien techniques que tactiques (où fouiller, où ne surtout pas mettre les pieds, les endroits auxquels on oublie de penser, quel type de mur arrête ou non les balles en cas de fusillade, quels systèmes de sécurité va-t-on rencontrer, quels dangers présentent ces derniers, qu'est-ce qu'une Panic Room, etc.) ainsi que de quelques plans-types de maisons et appartements. L'exposé s'achève sur trois lieux de passage préférés des Californiens : la banque, la supérette et enfin le mall (gigantesque centre commercial), décortiqués et vus sous l'angle de la sécurité et des risques encourus lors d'un braquage.

Les deux sections suivantes s'intéressent aux laissés pour compte de LA : les sans-abris et les légions d'ouvriers anonymes. Un million de hobos et homeless (SDF) hantent la ville. La moitié vit dans des squats, l'autre se débrouille tant bien que mal, et tous vivent du troc (paradoxalement, une méthode qui se répand peu à peu dans toutes les couches sociales, au grand dam des services financiers et fiscaux), avec les centres d'accueil publics ou religieux pour points de chute ; centres sur lesquels les gangs de hobos veillent au grain... Le sort des ouvriers n'est guère plus reluisant, enfermés dans des Blocs, de vastes immeubles abritant chacun plusieurs milliers d'individus en vase clos, aux mains de leurs entreprises. Ici, un seul mot d'ordre : docilité, au travail comme au dortoir ; docilité encore, quand il s'agit de faire une descente armée dans le Bloc d'une autre corporation ou une balade dans un Bloc féminin, pour relâcher la pression.

Suite du voyage au plus profond de la misère, avec les cloaques de LA, dévorés par le Gob et la Grey Plague. On apprend ici quelles sont les origines et les différentes conséquences de ces deux fléaux sur l'organisme humain, tandis que la société s'entête le plus souvent à ne rien voir ou savoir. Ce sera également l'occasion de répondre à des questions telles que : qui agit ? Qui aurait dû agir ? A qui profite la situation ? Seulement, les pauvres et les contaminés ont appris à se serrer les coudes et à survivre au quotidien, regroupés en communautés de "gobelins", de "greensters" ou de "bouffe-poussières". Les cops bien avisés tâcheront de mettre la main sur un "feu-follet", un guide en d'autres termes, pour naviguer au milieu de cette faune bigarrée, bien loin des immeubles resplendissants de Downtown...

Autres parias de la société californienne : les Natifs, partagés entre tradition et modernité. Tandis que leurs frères de l'Union sont parqués en camps de concentration (ou peu s'en faut), les Indiens de Californie, déçus par les promesses non-tenues de l'Indépendance, peinent à trouver un point de ralliement, divisés entre "Pommes" (terme péjoratif indien pour les Natifs déracinés et intégrés à la société blanche), habitants des réserves et activistes - pacifiques pour les uns, violents pour les autres. Cette section est émaillée de plusieurs encarts, présentant l'histoire du peuple indien depuis la découverte de l'Amérique, les administrations (avant et après l'Indépendance) chargées des affaires indiennes, les rituels et cérémonies des Natifs, leurs leaders spirituels et politiques, les polices tribales, ainsi que plusieurs pages dédiées à l'enclave indépendante du Nevada et aux conditions de vie des Natifs au sein et en dehors des "plaines de béton", les cités californiennes.

A l'exact opposé des classes populaires et des Natifs, voici les trusts, consortiums et corporations basés en Californie, aux revenus (et souvent méthodes) proprement scandaleux. C'est le cas de Du Pont, n°1 mondial incontesté de la chimie (entre autres domaines), modèle de la réussite à l'américaine, farouchement attachée aux valeurs morales de l'Union et pourtant implantée en Californie. C'est également le cas de Sentry Corp, la plus vaste entreprise du globe, propriétaire du Libéria et d'innombrables firmes et usines à travers le monde. Los Angeles se flatte de posséder le siège social de ce titan inébranlable. De même pour les quatre multinationales de la nanotechnologie, pour lesquelles tous les coups sont permis afin de garder une infime longueur d'avance, peu importe le domaine d'application, le textile comme l'armement, un secteur où les accidents fâcheux sont étrangement nombreux. Enfin, vous aussi, "Vivez greeeeeeeen !" avec CaSaPha, leader californien de la diététique, des cures d'amaigrissement et de l'alimentation branchée, qui prend une revanche sur la Grey Plague à sa manière... Et à côté de ces quatre réussites insolentes, un cas bien à part : Avers Weapons, autrefois brillante armurerie familiale, qui réalisa notamment le Compact Uni et le Colt Afrikaneer pour les besoins des cops, et dont la faillite soudaine (précipitée diront certains) suscite bien des questions, également auprès du COPS. Mais la presse-poubelle veille...

S'ensuit une large rubrique, consacrée (titre du supplément oblige) à la technologie des années 2030. Entrez dans les Temps Modernes ! Honneur aux généralités, avec une description synthétique des ressources énergétiques californiennes, des différents transports hi-tech (sur roues, sur rails, sur mers et dans les airs), des avancées de l'holo-technologie comme du sans-fil. La rubrique se divise ensuite en sections spécialisées :
- La biotechnologie, qu'il s'agisse des implants publicitaires cutanés, des animaux ou organismes génétiquement modifiés (passons sur les nombreux échecs et déboires).
- La nanotechnologie, avec ses applications en médecine, en architecture, en électronique, en sécurité et dans le textile : vive la chemise hawaïenne auto-chauffante !
- L'informatique (classique comme quantique), avec pour sous-branches la domotique, le hardware et les bases de données. La section s'accompagne d'un tableau comparant les mérites des différents ordinateurs actuellement sur le marché (desktop, portables et palms) ainsi que d'une description du système informatique embarqué à bord de chaque véhicule du LAPD (le MPTS - Mobile Police Tactical System) et des serveurs accessibles aux policiers.
- L'électronique, avec des développements sur les différents modes de communication (Network, téléphones fixes, portables et sous-cutanés, radios, réseaux vidéos) et toute une liste de matériel de surveillance/espionnage (vidéo comme audio), de brouillage, de cryptage et de sécurité, plus une série d'équipements pour hélicoptères de l'ASD.
- Le matériel d'intervention (d'effraction dirait-on entre d'autres mains), qui englobe aussi bien le bélier et les tenailles que les yes-cards et torches à acétylène, sans oublier les différents protocoles de hacking (à ce titre, on pourra trouver des précisions quant aux durées et difficultés des manipulations informatiques les plus utiles, du téléchargement de données à la réparation d'une station de travail).
- La robotique, qui comprend les tout premiers prototypes de robots ainsi que les drones (bien plus en vogue), du chat mécanique à la copie conforme de C-3PO (qui anime depuis peu la cérémonie des Oscars à merveille), du robot multi-tâches modèle Labor, destiné à l'implantation sur Mars, au projet MechaCop, qui laisse encore à désirer.
- Et enfin la So-Cyb (ou Soft Cybernetic), qui dépeint l'échec patent de la Hard Cybernetic (comprenez la cybernétique emblématique de la mouvance cyberpunk) puis les solutions de rechange offertes par l'utilisation d'implants mineurs - temporaires (broches douces) ou permanents (broches dures) - le tout accompagné de six modèles d'équipements So-Cyb et d'un tableau résumant toute la complexité (et la dangerosité) de l'implantation d'une broche dure.

Passons à présent à l'avant-dernier chapitre : les affaires en cours,avec deux scénarios à la clé - intitulés respectivement "Prédateurs" et "Fahrenheit 451" - qui mettront les cops face à face aux paniers de crabes que sont les mondes politique et financier, avec deux assassinats en guise de prologue. Tact et finesse requis !

Enfin, une fois n'est pas coutume dans la gamme COPS, le supplément s'achève sur la section LAPD Blues : ambiance tendue au 35e étage, avec pour point d'orgue la mise en examen par le SAD du cops Thomas 'Sniper' O'Doole - l'unité tout entière est sur les dents, il y aura des comptesà rendre...

Il est à noter que le supplément s'accompagne de-ci de-là de plusieurs encadrés, apportant certaines précisions quant à l'univers et ses règles, par exemple un tableau expliquant les procédures et codes radios du LAPD, un résumé des radios-pirates les plus célèbres de LA, les dates de mise en disponibilité de tel appareil au sein de la police, ou encore de nouvelles spécialisations pour une poignée de compétences (informatique, athlétisme, électronique et mécanique pour être exact).

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 29 novembre 2019.

Critiques

Fab  

Ca s'essouffle, messieurs, dames, ça s'essouffle! Ce supplément n'est pas franchement folichon : en voulant traiter de technologie et de "vie quotidienne", il loupe 50% de son but. Pour ce qui concerne la technologie, c'est du bon boulot, diversifié, abordant pas mal de sujets majeurs du contexte de jeu, et fournissant finalement un bon paquet de magouilles/embrouilles susceptibles de se transformer illico en scénario. Par contre, les descriptions de la vie quotidienne sont chiantes au possible, ininteressantes, et finalement totalement inutiles. Si vous souhaitez apprendre comment vivent les habitants de LA en 2030, vous n'avez qu'à vous regarder dans un miroir, et ça suffira! La proximité du cadre de jeu ne justifiait absolument pas un bon tiers du supplément. Dommage, d'autant plus que les scénarii sont pas mal du tout... Mais j'ai eu un peu l'impression de me faire rouler, sur ce coup là. Et ça, je n'aime pas du tout!

Kerk  

Même si COPS ne se veut pas un univers véritablement cyberpunk, la technologie n'en a pas moins grandement évolué - en bien comme en mal, bien entendu. Reste que le livre de base était plutôt discret sur le sujet, "Hitek-Lotek" était donc grandement attendu pour éclaircir la chose...

Première bonne surprise : ce supplément n'a rien d'un "Chrome book" à la CP2020, ouf, on respire... En somme pas de catalogue digne de ManuFrance pour optimiser (sic) son personnage et faire pâlir d'envie Terminator et Robocop réunis. D'ailleurs, il n'y a pas l'ombre d'une seule arme - remarquez, pour un jeu où l'on est censé incarner un flic et non pas un mercenaire, solo ou shadowrunner, ça ne me choque pas outre-mesure. Après tout, le but du LAPD c'est "Servir & Protéger", et non pas "Hack'n'Slash".

Deuxième bonne surprise, sous l'étiquette "technologie", les auteurs ont décidé d'inclure moult domaines : l'urbanisme (et donc la ségrégation riches/pauvres, sans oublier les laissés pour compte), la pollution (et donc la criminalité et la société adaptées), les acteurs du milieu (aussi bien corporations que simples ouvriers) - tiens, au final, on comprend que le paysage de Los Angeles ne se limite pas à l'habituelle carte postale pailletée ou à un épisode de "Rick Hunter". On ne vit pas pareil entre Los Angeles nord et sud, on ne bâtit pas pareil, on ne pense pas pareil ; bref, voilà de quoi donner davantage de relief au jeu.

Quant au matériel technologique proprement dit, celui-ci a le mérite de ne pas se réduire à une simple liste de gadgets et de prix : on a d'abord le droit à un état des lieux synthétique de tel domaine, puis à une série de produits plus ou moins courants, et qui ne se limitent pas au seul domaine policier. J'apprécie tout autant, il s'agit plus de se faire une idée de l'univers de 2030 qu'un inventaire des techno-gadgets au service du LAPD (néanmoins, j'apprécie tout particulièrement la liste des bases de données policières - on sait enfin ce à quoi les cops ont réellement accès via informatique).

Au final, la note maximale pour ce supplément, qui permettra aussi bien d'équiper PJs et PNJs que d'imaginer de nombreux scénarios - à elles seules, les corporations majeures de COPS promettent des heures de jeu (après tout, que serait un jeu futuriste sans ces bonnes vieilles corpos et leurs placards emplis de squelettes ?), et la "vérité" derrière le scandale de la Grey Plague tout autant.

Juste une dernière remarque, au sujet du chapitre sur les Natifs. A première vue, on pourrait se demander ce qu'ils viennent faire ici : on discutait de technologie ou de sociologie ? Pourtant, le chapitre n'est pas si déplacé, au contraire... Primo, il fallait bien discuter du sujet quelque part, tant les Natifs vont finir par peser dans le background de COPS ; secundo, tiraillés entre traditions et modernité, entre leurs terres et le monde blanc, leur inclusion dans "Hitek Lotek" peut se justifier de la sorte.

Colonel Moutarde  

Un supplément indispensable pour jouer à COPS. Certes quelques défauts dans les descriptions au démarrage mais enfin la technologie est abordée, expliquée et détaillée, les technologies de l'information aussi et ça donne enfin quelques pistes au pauvre MJ qui ne savait pas trop quelle information donner à ses joueurs. Peut-être quelques stages supplémentaires auraient été bienvenus mais ne boudons pas notre plaisir. C'est un bon supplément.

La partie Low Tech elle fait froid dans le dos mais est aussi riche pour la suite du jeu, elle permet de décrire à ses joueurs la corruption (au sens réel du terme) qui ronge L.A. en 2030. L'explication de cette corruption est donnée ! Miracle ! Un secret révélé c'est si rare... on comprend mieux que les Angelinos aient élu... bref... vous en saurez bientôt assez.

Pour conclure, avec Amitié LA, Affranchie et 10-99 il faut avoir HITEK LOTEK pour jouer à COPS.

Mario Heimburger  

Ce supplément, c'est les montagnes russes : y'a des sections qui font grimper, et d'autres qui tombent à plat. Sans être une réelle déception, l'inégalité des articles laisse un goût d'inachevé, même si l'excellent reste plus marquant que le décevant.

Dans les gammes de jdr, il arrive forcément le moment où on nous sert un catalogue d'armes et d'objets pour faire baver les PJ. En voyant le titre du supplément, je me suis immédiatement dit "merde, nous y voilà". Eh bien non, bien qu'on trouve du matos dans ce livre, l'équipe de COPS a évité l'écueil du catalogue et a choisi plutôt de nous présenter comment vivent les angelinos d'en haut et d'en bas et dans quel environnement technologique, capitaliste et social ils évoluent.

Ces articles vont du décevant exposé sur les habitations "classiques" des différentes classes d'individus, décevant car n'apportant finalement que peu d'infos, à l'excellente revue des principales entreprises qui pèsent sur le quotidien de la Californie, en passant par des informations sur le gob et la grey plague et les quartiers qui en sont les victimes.

On y trouve également la description des "Californiens d'origine", qui aurait sans doute plus trouvé sa place dans Gansta Paradise, mais qui s'explique certainement en raison de l'évolution politique de la saison 1.

Enfin, un gros chapitre "les temps modernes" présente les différentes avancées technologiques, qui, rassurons-nous, concernent principalement les milieux aisés dont les COPS font rarement partie : biotechnologies, nanotechnologies, Soft-Cybernétique, robots, drones, informatique, électronique et - la plus démocratisée - la domotique. Ce chapitre permet de bien mieux appréhender le niveau technologique ambiant et nous rassure en même temps : finalement, l'équipe a gardé le cap en n'intégrant que des extrapolations de technologies qui existent déjà plus ou moins, sans sombrer dans le délire technologique.

Arrivent ensuite les scénarios que j'ai toujours considéré dans COPS comme de délicieux desserts après le plat de résistance des 100 premières pages et les entremets des nouvelles qui émaillent toujours l'ouvrage. Et là, j'ai été surpris de constater que j'avais plus de mal à rentrer dans les scénarios que dans les autres articles, cette fois. Déjà que je m'étonnais d'avoir dévoré le supplément en moins d'un mois, ce qui ne me ressemble pas...

Attention : les scénarios sont bons. Leurs intrigues sont complexes, les scènes sont intéressantes et nous font découvrir une lutte mafieuse et politique dans le premier et les coulisses du programme spatial dans le second, ce qui complète agréablement les scénarios déjà disponibles.

Seulement, c'est en rapport avec la forme. Je mets au défi n'importe quel meneur de lire deux fois le scénario sans prendre de notes et d'arriver à avoir une vue d'ensemble... qui arrive sous forme d'un synopsis à l'avant-dernière page, quand on a mal au sourcils de trop les avoir froncés...

Profusion de noms, scènes pas toujours dans l'ordre logique ni chronologique, quelques moments de "je t'aide si tu m'aides mais pour m'aider tu dois voir un autre gars qui t'aide si tu l'aides" qui rappellent trop de mauvais jeux vidéos et qu'on gagnera à édulcorer ou à supprimer... bref, un peu le bordel.

Le second scénario est bien plus structuré mais aussi plus simple et a pour défaut de pouvoir être court-circuité si les joueurs sont vraiment malins : on squeeze alors les deux tiers du scénario qui ne servaient pas à faire avancer l'intrigue mais juste à faire découvrir le background du jeu. D'accord, il est peu probable que les PJ découvrent l'indice qui les fera avancer trop vite, mais cela tient alors du Deus Ex Machina qu'ils s'en rendent compte vers la fin. Bref, un équilibre un peu décevant, même s'il est parfaitement jouable en l'état.

C'est principalement pour ces défauts agaçants que je retire un point de la note maximale à laquelle m'avait habitué COPS. Les deux premiers chapitres un peu vides et le premier scénario nécessitant un travail dément sont cependant les seuls petits défauts de ce supplément qui reste de très bonne qualité, et encore, ces points sont peut-être subjectifs. Hitek Lotek n'en reste pas moins un supplément très utile pour planter l'ambiance de Los Angeles et du quotidien des joueurs.

 

En dépit de quelques faiblesses, ce supplément, une fois de plus, vaut le détour.

Comme d'habitude, couverture souple, mais reliure solide, avec les illustrations de qualité qui sont la marque de fabrique de Cops.

C'est à l'ouverture que ça se gâte. Hitek Lotek nous présente l'habitat quotidien des angelinos... Le descriptif des habitations est d'une platitude à pleurer, bourré de fautes de français qui le rendent désagréable à lire et d'une utilité indiscutable : nulle. Plans sans échelles, mal conçus... Très décevant.

Mais !

La suite rattrape amplement ce faux départ. Au programme : description exhaustive des zones les plus polluées de L.A., du gob, de la grey plague - que du bonheur ! La So-Cyb, les grandes firmes industrielles, la nano-tech, l'informatique... Et bien entendu, deux scénarios, sans compter l'évolution de la timeline.

Début décevant, donc, mais amplement rattrapé par le développement.

L'Ogre Mercenaire - Casus Belli 23

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