Contenu | Menu | Recherche

La société pardonne souvent au criminel, jamais elle ne pardonne au rêveur (O. Wilde)

Army of Darkness

.

Références

  • Gamme : Army of Darkness
  • Version : première édition
  • Type d'ouvrage : Livre de base
  • Editeur : Eden Studios
  • Langue : anglais
  • Date de publication : juin 2005
  • EAN/ISBN : 1-891153-18-8
  • Support : Papier et Electronique
  • Disponibilité : Paru

Contributeurs

Contenu de l'ouvrage

Matériel

Livre à couverture rigide de 240 pages en quadrichromie

Description

Cet ouvrage contient tout ce qu'il faut pour jouer, et n'annonce d'ailleurs aucun supplément. Toutes ses illustrations, sauf celles des archétypes, proviennent du film. De même, la couverture est la reprise de l'affiche du film. Le style du texte est familier et imagé, et est émaillé de plaisanteries du même niveau que l'humour du film, ainsi que de citations.

Tout commence, après le sommaire, par un chapitre de présentation. Il décrit le jeu de rôle en général et celui-ci en particulier, mais aussi le film, avec un récit complet en cinq pages de tous les événements, y compris la fin alternative et quelques scènes supplémentaires présentes sur le DVD.

Le chapitre suivant, "Promised ones", traite de la création de personnage. Il en existe trois catégories, par ordre de puissance : "primitives screwheads", c'est-à-dire personnes ordinaires, héros, et héros expérimenté. Les archétypes proposés, personnages prêts à jouer, vont de l'archéologue au gladiateur en passant par le coureur automobile et le viking. Les feuilles de personnage complètes de six personnages du film sont également disponibles.

"Ash rules" détaille les règles de l'unisystem simplifié. Le combat est particulièrement développé, même si nombre d'éléments sont optionnels, comme les coups spéciaux ou les différents types de dommages, permettant d'accélérer l'action si nécessaire. De nombreuses armes sont également présentées, de l'arbalète au lance-flammes en passant par la tronçonneuse et le fouet. De même, les armures comprennent les armures modernes en kevlar comme les cottes de mailles et les boucliers.

Quelques pages traitent de l'usage des véhicules motorisés, et donnent des exemples, comme les semi-remorques et les humvees. Les "drama points" permettent aux personnages de réaliser des succès héroïques, d'annuler des dommages, d'obtenir une aide du meneur, d'entrer en fureur et même d'échapper à la mort. A noter : quand le meneur force la main aux joueurs pour faire avancer l'histoire dans le sens prévu, il peut en échange leur donner des "drama points" pour compenser.

"Battle system" permet d'organiser des combats de masse, comme l'assaut du château par l'armée des morts. Les personnages héroïques, en prenant des risques, peuvent influer sur la bataille.

"Director's cut" est destiné au meneur, auquel il donne des idées sur la gestion de la partie, la création de scénario, et les diverses manières de motiver et de piéger les joueurs.

"Lands of darkness" traite du contexte officiel du jeu : du côté de l'Angleterre, vers 1300. Les anachronismes et erreurs géographiques du film, comme des steppes semi-désertiques dans la verte Angleterre, montrent que l'exactitude historique et le réalisme sont peu recherchés. Le château d'Arthur est détaillé, zone par zone, ainsi que ses habitants. Les autres lieux sont passés en revue, ainsi que les créatures maléfiques et les pièges qui peuvent protéger le Nécronomicon. L'adaptation du film en scénario est proposée, avec toutes les variantes utiles.

"Worlds of darkness" propose plusieurs univers alternatifs. Les héros peuvent se retrouver catapultés dans la Mésopotamie de 3000 avant J.-C., inspirée de l'épopée de Gilgamesh, qualifié ici de premier super-héros de l'histoire. C'est aussi l'époque de la rédaction du Nécronomicon, et la campagne ébauchée sur quelques pages tourne autour de ce fait.

Les héros peuvent également être des soldats U.S. dans les Ardennes en 44, quand Hitler se tourne vers les découvertes de ses archéologues pour reconstituer une Wehrmacht essoufflée avec des créatures qui ne respirent plus. Les personnages seront chargés d'un raid dans un des châteaux du roi fou Louis II de Bavière, où des cérémonies préparent l'arrivée de créatures pires encore. Il y a aussi une nouvelle version des V2 sur Londres, ou un portail qui menace de s'ouvrir dans une forteresse en Norvège. L'ambiance ici oscille entre "Les douze salopards" et "Les canons de Navaronne", mais avec du fantastique et des commandos de loups-garous SS.

A partir de la fin alternative du DVD, un troisième contexte est proposé, le futur. Les héros ont dormi trop longtemps après leur aventure précédente, ou voyagent dans le temps, et arrivent dans un monde où le mal a gagné. Les démons ont submergé la planète, les tentatives de riposte à l'arme atomique n'ont pas amélioré les choses, et les survivants se terrent. C'est dans un Londres en ruines que les personnages chercheront les reliques qui leur donneront le moyen de renverser la situation : Excalibur et la Lance du Destin.

Le dernier chapitre est un scénario intitulé "Once more unto the breach", qui se déroule dans l'Angleterre médiévale et se passe quelques semaines après le film, alors qu'Ash est parti dormir jusqu'au temps du monde moderne. Les créateurs de l'armée des ténèbres ne se satisfont pas de leur défaite face à Ash et prévoient de refaire une tentative bientôt. Mais les choses ne se déroulent plus comme la première fois, et les héros auront quelques difficultés nouvelles.

Deux pages discutent ensuite de la manière de passer de l'unisystem simplifié à la version complète et vice-versa. Puis, une page résume la création de personnage, et huit pages regroupent toutes les tables. Deux pages d'index et quatre pages de publicité pour les produits Eden Studio concluent l'ouvrage, avec une feuille de personnage vierge.

Cette fiche a été rédigée entre le 8 mai 2000 et le 8 mai 2009.  Dernière mise à jour le 23 janvier 2017.

Critiques

Jérôme 'Ficheur fou' Bianquis  

Un jeu tout en un, avec pas mal d'humour. L'ouvrage est bien illustré, mais là ils trichent, ce sont les photos du film, principalement. Le système de jeu semble tourner, surtout qu'il est rodé par son usage dans plusieurs autres jeux de cet éditeur. Avec quelques petites adaptations pour le mettre dans le ton du film, quand même.

L'ensemble est agréable à lire grâce à l'humour omniprésent, tout en restant clair et efficace. Les contextes proposés sont un peu sommaires, à charge au MJ de développer s'il veut y faire jouer longtemps, mais au moins on a droit à quelques bonnes idées. Et puis c'est pas comme si le réalisme et la crédibilité historique étaient sensés avoir une importance ici !

Les niveaux de puissance différents permettent de varier les plaisirs et prolongent la durée de vie du jeu, comme les contextes alternatifs. C'est quand même pas un jeu majeur, loin de là, mais c'est une adaptation réussie d'un film culte, et qui permet d'aller au-delà de la simple adaptation du film. Contrat rempli, pour le niveau d'ambition du jeu et du film. Et puis ça doit permettre des parties de franche rigolade, de bastons homériques et d'aventures échevelées : que demande de plus le peuple ? Des blondes à forte poitrine ? Y'en a aussi !

Son of Humakt  

Fan du film de Sam Raimi, je me suis procuré l'ouvrage par une nuit sans lune. Voici le savoir impie que j'en ai retiré.

LA FORME

Ouvrage cartonné mou et papier glacé. La couverture est assez peu solide, et le moindre choc restera bien marqué dans le carton. Ajouté à cela, la pellicule de protection de la couverture se délite facilement. Attention lorsque vous manipulez le livre!

Les illustrations sont tirées du film et vont du "photo floue dans un environnement très sombre", au très bien adapté à la situation.

LE FOND

Le système de jeu n'est pas révolutionnaire. Photocopie presque exacte de celui que l'on trouve dans Buffy Rpg, parfois sans même aucune tentative d'adaptation des termes à l'univers. C'est clairement générique, et ça ne s'en cache pas.

La création de perso se fait par répartition de points, avec plus ou moins de points alloués en fonction de la puissance voulue pour votre alter ego. La base qui reste simple est alourdie par l'inévitable passage des avantages/défauts standards de l'unisystem qui ne sont pas toujours adaptés au type de jeu que cet univers propose.

Le système de jeu est simple et fonctionne bien. Il se complique dès que l'on passe au combat (même s'il a été bien simplifié par rapport à l'unisystem initial), notamment dans la gestion des points de vie et les multiples jets de conscience/survie/évanouissement nécessaires pour garder son perso en vie. Mais dans tous les cas, rien de bien inaccessible. Chose amusante, les manœuvres de combat étant initialement celles du Buffy Rpg, on retrouve les célèbres "pieu à travers le cœur" et "brise nuque" chers à l'autre univers. Photocopie, quand tu nous tiens.

Le reste de l'ouvrage présente, pêle-mêle, comment jouer dans l'univers d'Army of D, des PNJs, des idées de campagnes, des lieux et comment gérer toute cette ménagerie. On côtoie l'intéressant comme le banal.

LES  +

Klaatu Barada Nikto.

Hail to the king, baby !

Des bonnes idées pour élargir sur toute la durée de l'histoire humaine les ravages de l'armée des ténèbres.

LES  -

Un système très (trop) générique où l'on sent que les auteurs n'ont fait aucun effort pour l'adapter à l'univers par rapport à celui de Buffy.

Les illustrations moches.

La couverture très fragile. Pour ce prix, on aurai mérité mieux.

Critique écrite en mars 2013.

Les éditions mentionnées sont celles de la version originale. Vous avez décelé une erreur ou une correction nécessaire, ou encore vous souhaitez compléter la description ? N'hésitez pas à contacter la passerelle !

Mots des auteurs

Aucun mot d'auteur sur cet ouvrage pour le moment.

Critiques

  • Moyenne des critiques